Rosa, rosa, Quand on fout le bordel, tu nettoies. Et toi, Albert, Quand on trinque, tu ramasses les verres Céline, bataire, Toi, tu t’prends des vestes au vestiaire. Arlette, arrête. Toi, la fête tu la passes aux toilettes.
Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas. Pour une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas. À ceux qui n’en ont pas.
Quoi les bonnes manières ? Pourquoi j’f’rais semblant.
Il les fabrique ou quoi ? Heureusement qu’c’est que deux verres. Appelle-moi ton responsable Et fais vite, elle pourrait se finir comme ça ta carrière.
Oui célébrons ceux qui ne célèbrent pas. Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas. À ceux qui n’en ont pas.
Frotter, frotter, Mieux vaut ne pas s’y Frotter, frotter.
Si tu n’me connais pas. Brosser, brosser, Tu pourras toujours te Brosser, brosser. Si tu ne me respectes pas.
Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas. Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas. À ceux qui n’en ont pas.
Pilotes d’avion ou infirmières Chauffeurs de camion, hôtesses de l’air Boulangers ou marins-pêcheurs Un verre aux champions des pires horaires Aux jeunes parents bercés par les pleurs Aux insomniaques de profession Et tous ceux qui souffrent de peines de cœur Qui n’ont pas le cœur aux célébrations Qui n’ont pas le cœur aux célébrations.
C'est beau ce qui m'arrive Non, je n'en reviens pas Je parle comme un livre Du grand Dalaï-Lama J'étais boule de nerfs Que des pulsions démangent J'ai jeté mes colères Aux eaux troubles du Gange
J'ai envie d'embrasser À bouche que veux-tu ? Mes ennemis d'hier Et même des inconnus Rancunier de nature Je deviens écolo Et la terre est si belle Et les gens sont si beaux
Aujourd'hui, j'aime tout l' monde Même les bons à rien Aujourd'hui, j'aime tout l' monde Et ça me fait du bien
Mon tout dernier ulcère Lorsqu'il s'est réveillé M'a mis les choses au clair À quoi bon s'énerver À qui veut m'écouter Je crie, paix sur la terre C'est sûr, je sortirai Ghandi de cette affaire
J'ai envie d'embrasser De baiser de bon cœur Ces hommes qui sont mes frères, Et leurs femmes mes sœurs Un grand vent messianique Me pousse dans le dos Et la terre est si belle Et les gens sont si beaux
Aujourd'hui, j'aime tout l' monde C'est mon nouveau refrain Aujourd'hui, j'aime tout l' monde Et ça me fait du bien
Pas une queue de poisson Ni même un bras d'honneur Ne me détourneront De mon être intérieur J'ai fait tant de progrès Que je peux être fier Et je peux me promener Maintenant sans muselière
J'ai envie d'embrasser À bouche que veux-tu ? Du troupeau des brebis Même les plus perdues Une lumière tamise Mes pensées les plus sombres Et le soleil caresse Mes pires zones d'ombre
Aujourd'hui, j'aime tout l' monde J'ai changé, c'est certain Aujourd'hui, j'aime tout l' monde Enfin jusqu'à demain Aujourd'hui, j'aime tout l' monde Enfin jusqu'à demain
Dans le cadre d'un travail pour notre cours de Français (11ºL3 - Escola Secundária Ferreira Dias, Agualva-Cacém), Gabriela et Viqui nous ont fait découvrir:
Photomontage réalisé par Gabriela et Viqui
PAROLES (à compléter)
Paname, on va gagner
Paname, on va gagner
Cinquante ans de cohésion plein d'émotions, PSG
Du petit au grand ou moyen on vibre à l'unisson, PSG
Champion c'est notre ADN
La pelouse est notre scène
Fiers de ce blason on aime le ballon
(...)
Ici c'est la capitale, les jours de match on régale
Quand je la regarde faire, j'ai les larmes aux yeux
Mais ce n'est qu'une mère qui voudrait être le bon Dieu
Ce n'est qu'une mère qui voudrait être le bon Dieu
Pour ne jamais voir l'enfer dans le vert de mes yeux
Alors je danse vers des jours heureux
Alors je danse vers et je m'avance vers
Des jours heureux
REFRAIN Je t'aime, je t'aime Maman, maman Je t'aime passionnément Je t'aime, je t'aime Maman, maman Je t'aime simplement
Quand je regarde mon père et ses yeux amoureux
Elle sera sûrement la dernière dans ses bras à lui dire adieu, adieu
Elle a mal sans en avoir l'air pour qu'autour d'elle ceux
Qui la regardent faire ferment les yeux
Pour qu'autour d'elle ceux
Qui la regardent faire n'y voient que du feu
Je t'aime, je t'aime
REFRAIN bis
J'ai pas su trouver les mots
Pour te parler, je sais
Mais je pense être assez grand
Alors aujourd'hui j'essaie
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime en effet
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime en effet
Tu l'as compris je crois
Je t'aime pour de vrai
Oh Maman
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime, je t'aime pour de vrai
Une chanson de 1926 Les Roses blanches Paroles Charles-Louis Pothier Musique Léon Raiter interprétée par BERTHE SYLVA
PAROLES
C'était un gamin, un gosse de Paris
Pour famille il n'avait qu'sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout
Et le bambin tous les dimanches
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement
Il disait en les lui donnant:
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimes tant
Va, quand je serai grand
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi jolie maman.
Au printemps dernier le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché, tout tremblant le pauv' mioche
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris
En baissant la tête il lui dit:
C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman.
La marchande émue, doucement lui dit:
Emporte-les, je te les donne
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, tout bas une infirmière
Lui dit: Tu n'as plus de maman
Et le gamin s'agenouillant
Dit, devant le petit lit blanc...
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant!
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin, là-bas
Toutes ces roses blanches
Tu les emporteras.
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson tombée du ciel, sortie d'une malle ou d'une armoire peut aider
Si cette chanson est de celles qui peuvent ramener l'espoir et la paix
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Chanter de toutes ses forces
Chanter de tout son cœur
Être le rire qu'on a volé
Et l'insouciance enfuie
Être le jour qui est tombé
Sous les balles de la nuit
Chanter, chanter, chanter encore
Chanter de tout son corps
Prendre le chagrin dans ses mains
La joie évanouie
Être comme un rempart au destin
Au bonheur éconduit
Si dans la prison de la peine, une chanson peut se présenter au parloir
Si sans appeler à la haine, elle sait allumer une flamme dans le noir
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / alors il faut
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur / chanter, chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / alors il faut
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur / chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
En douceur
Je me souviens du bout d’la table comme d’un fragment d’éternité
C’est Noël. J’ai quatre ans. Je suis l’plus jeune de la famille
À l’autre bout en face de moi mon arrière-grand-mère est figée
Elle n’entend plus que des yeux, et semble sourire sans béquille
Entre elle et moi, il y a les grands, qu’elle continue d’appeler les jeunes.
Ils parlent vite, ils parlent fort, je ne comprends pas tout ce qu’ils se disent
Tonton Daniel a l’air d’être drôle, il fait des blagues quand on déjeune
Vous devriez voir comme il est fier quand sa femme rit à ses bêtises
Et y a ma mère, un peu plus loin, qui parfois jette un œil sur moi
Elle trouve toujours une bonne excuse pour venir jusqu’au bout d’la table
Une viande un peu dure à couper, un pichet d’eau trop lourd pour moi
À cette époque, j’étais un roi assis sur un trône éjectable
Dix ans plus tard, le bout d'la table n'est plus très loin mais il s'éloigne
L'arrière-grand-mère me manque un peu et mon grand-père a pris sa place
Ses mains voyagent, elles papillonnent, prennent des détours quand elles se joignent
Personne ne semble s'en rendre compte à part peut-être le temps qui passe
Maintenant que je comprends ses blagues, Tonton Daniel me fait marrer
Et j' crois qu'il n'est vraiment heureux que quand sa femme rit à pleines dents
Ça se fend la gueule, ça boit des coups, tout le monde trinque à la légèreté
Et pendant ce temps le bout d'la table s'efface derrière un tremblement
Et le temps passe, j'ai trente-cinq ans, mon fils a pris la place du roi
En face de lui, j' vois sa grand-mère faire de ma mère une vieille dame
Mais c'est la vie, comme dit Daniel, il faut garder le sens de la joie
Pourtant parfois l'humour d'un homme ne dure qu' le temps du rire d'une femme
J'ai soixante ans et l'intention de profiter de chaque image
Mon petit-fils au bout d'la table qui galère avec son steak
Ma mère qui livre un combat contre un pichet trop lourd pour son âge
Y a le bout d'la table qui m'attend et j'ai plus peur de m'battre avec
Je me souvenais bien de cette place comme d'un fragment d'éternité
Je suis le plus vieux mais qu'importe l'âge, je suis bien, c'est Noël
À l'autre bout, en face de moi, un petit garçon semble très intrigué
Par mes mains qui voyagent malgré elles
Entre nous deux il y a les jeunes qui parlent fort, qui parlent entre eux
Y a un petit-neveu qui a l'air d'être drôle, qui fait marrer toute la famille
Ce brouhaha d'éclats de rire que je n'entends plus qu'avec les yeux
J'vais continuer d'en profiter et j'vais sourire sans béquille
Ça fait dix ans que j'm'asseois ici et j'm'y sens bien à chaque Noël
J'crois bien qu'j'ai passé toute ma vie à jouer aux chaises infidèles
J'ai mis une vie pour m'asseoir là et prendre conscience du temps qui passe
Il faut une vie pour s'asseoir là et accepter de céder la place
Allongée sur la mousse
Écouter ta voix douce
En fermant mes grands yeux
Pour l'entendre mieux
Dévorer les matins
À cloche-pied dans le jardin
Les mains dans la rosée
Puis sur nos joues sucrées Puis te serrer dans mes bras Que tu me serres dans tes bras Dans tes bras, dans tes bras
Jouer à être des oiseaux
S'envoler tout là-haut
Rêver d'être un nuage
Ne pas être trop sage
Au bord de la rivière
Jeter des cailloux en l'air
Faire des petits ronds dans l'eau
En criant des gros mots Puis te serrer dans mes bras Que tu me serres dans tes bras Dans tes bras, dans tes bras
Comme des lézards au soleil
Pile en-dessous du ciel
Faire la sieste un petit peu
Rien que nous toutes les deux
Rentrer en chantant à tue-tête
Faire du goûter une petite fête
Remplir nos petites aventures
de sourires à la confiture Puis te serrer dans mes bras Que tu me serres dans tes bras Dans tes bras, dans tes bras Dans tes bras, dans tes bras Dans tes bras Dans tes bras, dans tes bras Dans tes bras
Écouter venir le soir
Qui raconte ses histoires
Ta voix de petite souris
Me souhaiter une bonne nuit! Puis te serrer dans mes bras Que tu me serres dans tes bras Dans tes bras, dans tes bras Dans tes bras, dans tes bras Dans tes bras
Dans tes bras est une chanson dont j'ai écrit les paroles pour un livre-cd chez Benjamin Médias paru cette année en collaboration avec le groupe Scotch and Sofa. Chloé au chant, Romain à la guitare en ont fait la mélodie et les arrangements....et cette vidéo pleine douceur.
Années 60, Bourvil et toute la tendresse de mon enfance...
Maria Laura
PAROLES
Joli, joli, joli mois de mai,
celle qui m'aimait
m'abandonnne.
Elle est partie pour longtemps,
chercher ailleurs son printemps.
Joli, joli, joli mois de mai,
je n'ai désormais
plus personne.
Il faut que tu me pardonnes,
si je n'ai pas le cœur gai.
À la ville on criait,
ach'tez du muguet,
ça porte bonheur.
J'en ai pris un bouquet
mais ça n'a rien fait,
c'est tous des farceurs.
Joli, joli, joli mois de mai,
avec mon bouquet j'ai l'air drôle.
Y a même des gens qui rigolent
Joli, joli mois de mai.
Joli, joli, joli mois de mai,
même si ça me fait
quelque chose,
il faut que je sois content,
c'est la fête du printemps.
Joli, joli, joli mois de mai,
c'est ton premier jour,
ça s'arrose.
Je veux voir la vie en rose,
joli, joli mois de mai.
Arrosons le muguet,
je veux être gai
et vaille que vaille,
j'ai l'droit d'être pompette,
si c'est pas ma fête,
c'est celle du travail.
Joli, joli, joli mois de mai,
ô toi qui connais
tant de choses,
toi qui fais naître les roses,
fais qu'elle revienne vers moi
joli, joli, joli mois
joli, joli, mois de mai.
C'était vingt-deux heures à peine, ce vendredi-là
C'était veille de Noël et, pour fêter ça,
Il s'en allait chez Madeleine près du Pont d' l'Alma
Elle aurait eu tant de peine qu'il ne vienne pas
Fêter Noël, fêter Noël
En smoking de velours vert, en col roulé blanc
Et le cœur en bandoulière, marchant à pas lents
À pied, il longeait la Seine tout en sifflotant
Puisqu'il allait chez Madeleine, il avait bien l' temps
Charmant Noël, charmant Noël
C'était vingt-deux heures à peine, ce vendredi-là
C'était veille de Noël et, pour fêter ça,
Elle s'en allait chez Jean-Pierre, près du Pont d' l'Alma
Il aurait eu tant de peine qu'elle ne vienne pas
Fêter Noël, fêter Noël
Bottée noire souveraine et gantée de blanc
Elle allait pour dire "Je t'aime" marchant d'un pas lent
À pied, elle longeait la Seine tout en chantonnant
Puisqu'elle allait chez Jean-Pierre, Mmh mhm mhm
Charmant Noël, charmant Noël
Or, voilà que sur le pont ils se rencontrèrent
Ces deux-là qui s'en venaient d'un chemin contraire
Lorsqu'il la vit si belle des bottes aux gants
Il se sentit infidèle jusqu'au bout des dents
Elle aima son smoking vert, son col roulé blanc
Et frissonna dans l'hiver en lui souriant
- Bonsoir je vais chez Jean-Pierre, près du pont d' l'Alma
- Bonsoir, j'allais chez Madeleine, c'est juste à deux pas
Et ils allèrent chez Eugène pour y fêter ça
Sous le sapin de lumière quand il l'embrassa
Heureuse, elle se fit légère au creux de son bras
Au petit jour, ils s'aimèrent près d'un feu de bois
Joyeux Noël, joyeux Noël
Mais après une semaine, ce vendredi-là
Veille de l'année nouvelle, tout recommença
Il se rendit chez Madeleine, l'air un peu sournois
Elle se rendit chez Jean-Pierre, un peu tard, ma foi
Bien sûr, il y eut des scènes près du Pont d' l'Alma
Qu'est-ce que ça pouvait leur faire à ces amants-là?
Eux qu'avaient eu un Noël comme on n'en fait pas
Mais il est bien doux quand même de rentrer chez soi
Après Noël,
Joyeux Noël
Extrait d'une émission présentée par Patrick Sabatier dont l'invitée est Mimie Mathy.
Beaucoup de surprises l'attendent: cette surprise a lieu dans l'école où Mimi Mathy a fait ses études. Maurane interprète quelques couplets d'une chanson de Bourvil que la famille de Mimi chante lors de toutes les réunions familiales. Beaucoup d'émotion...
PAROLES
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Une mélodie, un visage, un sourire qui ont bercé mon enfance... Merci Bourvil!
Maria Laura
La Tendresse, paroles de Noël Roux, musique d'Hubert Giraud, interprétation de BOURVIL, en 1963.
Jacques Higelin, le 14 septembre 1986 lors de son concert à la Fête de « L’Humanité » à Paris.
ANDRÉ DURAND AFP
«Ce clip musical 3D a été réalisé en 2010 et 2011, par les vingt étudiants et étudiantes de la promo 3D d'année 2 à partir de la chanson "Champagne !" de Jacques Higelin, puis finalisé en 2012 dans le cadre de la Bourse aux Projets (BAP) de l'IIM.»
PAROLES
La nuit promet d'être belle
Car voici qu'au fond du ciel
Apparaît la lune rousse
Saisi d'une sainte frousse
Tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses
Valets volages et vulgaires
Ouvrez mon sarcophage
Et vous pages pervers
Courez au cimetière
Prévenez de ma part
Mes amis nécrophages
Que ce soir nous sommes attendus dans les marécages
Voici mon message
Cauchemars, fantômes et squelettes
Laissez flotter vos idées noires
Près de la mare aux oubliettes
Tenue du suaire obligatoire
Lutins, lucioles, feux-follets,
Elfes, faunes et farfadets
S'effraient d'mes grands carnassiers
Une muse un peu dodue
Me dit d'un air entendu
Vous auriez pu vous raser
Comme je lui fais remarquer
Deux, trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate
Elle me lance un oeil hagard
Et vomit sans crier gare
Quelques vipères écarlates
Vampires éblouis
Par de lubriques vestales
Egéries insatiables
Chevauchant des Walkyries
Infernales appétits de frénésies bacchanales
Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie
Envoi !
Satyres joufflus, boucs émissaires
Gargouilles émues, fières gorgones
Laissez ma couronne aux sorcières
Et mes chimères à la licorne
Soudain les arbres frissonnent
Car Lucifer en personne
Fait une courte apparition
L'air tellement accablé
Qu'on lui donnerait volontiers
Le bon Dieu sans confession
S'il ne laissait malicieux
Courir le bout de sa queue
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d'un bond
Dans un concert de jurons
Disant d'un ton pathétique
Que les damnés obscènes cyniques et corrompus
Fassent griefs de leur peine à ceux qu'ils ont élus
Car devant tant de problèmes
Et de malentendus
Les dieux et les diables en sont venus à douter d'eux-mêmes
Dédain suprême
Mais déjà le ciel blanchit
Esprits, je vous remercie
De m'avoir si bien reçu
Cocher lugubre et bossu, déposez-moi au manoir
Et lâchez ce crucifix
Décrochez-moi ces gousses d'ail
Qui déshonorent mon portail
Et me chercher sans retard
L'ami qui soigne et guérit
La folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi
Champagne !
Allumons un feu
Avec ce qui ne va pas
Ce qui rend malheureux
Brûlons tout ça
Réduisons en cendres
Les blessures
Réduisons ensemble
Nos fractures
Et ce sera , tu verras, Un feu de joie
Et ce sera , tu verras,
Un feu de joie
La la la
Pour remplacer les bûches
Les reproches crétins
Leurs minables embûches
Crameront bien
Feu d'artifice
Si l'on jette dedans
Amitiés factices
Amours décevants
Et ce sera , tu verras,
Un feu de joie
Et ce sera , tu verras,
Un feu de joie
Un feu de joie
La la la
Vois comme s'enflamme
Ce qui nous consommait
Soyons pyromanes
Des entraves qu'on avait
Nos regrets , des étincelles
Chagrins follets, crépitent au ciel
Remords stériles , enfumés
L'inutile, dans le brasier
Et ce sera , tu verras,
Un feu de joie
Et ce sera , tu verras,
Un feu de joie
Un feu de joie
Avoir cinq ans au soleil
Avoir le temps d'être éternel
Et croire au père Noël
Qui descendra du ciel
Est-ce que tu te rappelles ?
La vie était belle
On attendait Noël
On attendait Noël
Noël
Avoir cinq ans au soleil
Avoir les yeux pleins d’étincelles
Et lancer des appels
En direction du ciel
Oui, je me rappelle
La vie était belle
On attendait Noël
On attendait Noël
Noël
On ne vit plus sous le même toit
On ne fait plus de petites croix
La vie passe
Nous ne sommes plus des enfants
Mais en installant l'étoile
C'est à nous que je pense
Je retombe en enfance
Avoir cinq ans chaque Noël
Retrouver l'enfance éternelle
Et croire au père Noël
pour un instant de ciel
Redevenir ton frère
Petit frère téméraire
En attendant Noël
En attendant Noël
Noël
Avoir cinq ans au soleil
Avoir le temps d'être éternel
Et croire au père Noël
Qui descendra du ciel
Avoir cinq ans au soleil
Avoir le temps d'être éternel
Et croire au père Noël
Qui descendra du ciel
Redevenir ton frère
Petit frère téméraire
En attendant Noël
En attendant Noël
Noël