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dimanche 27 octobre 2019

DIMASH KUDAIBERGEN - SOS d'un terrien en détresse

Quelle interprétation! Quel artiste!
Les adjectifs nous manquent pour souligner la beauté de cette reprise, l'intensité de la voix de Dimash et la portée de son art !




PAROLES
(Dimash ne chante pas les vers en italiques)

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs?
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure?
Voici le S.O.S.
D'un terrien en détresse
J'ai jamais eu les pieds sur terre
J'aimerais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau
J'voudrais voir le monde à l'envers
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut
D'en haut
J'ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J'ai comme des envies de métamorphoses
Je sens quelque chose
Qui m'attire
Qui m'attire
Qui m'attire vers le haut
Au grand loto de l'univers
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut

J'ai pas tiré l'bon numéro
J'suis mal dans ma peau
J'ai pas envie d'être un robot
Métro boulot dodo

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs?
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure?
Je crois capter des ondes
Venues d'un autre monde
J'ai jamais eu les pieds sur terre
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut

J'aimerais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau
J'voudrais mieux voir le monde à l'envers
J'aimerais mieux être un oiseau

Dodo l'enfant do

samedi 26 octobre 2019

THIERRY AMIEL - De là-haut



PAROLES

De ce temps-là, je n'entends plus ma voix
De ce temps-là, je ne guide plus mes pas
De ce temps-là, je sais que je vais mais ne marche pas
Sans aucun repos, j'avance puisqu'il le faut

De là-haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux ?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends ?

Désormais, s'il fait un peu plus frais
Ce n'est pas que le temps soit mauvais
Mais il est vrai que je me perds dans ce monde imparfait
Ni meilleur, ni plus laid
Mais juste un pâle reflet

De là-haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux ?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends
Tous mes mots ?
Peux-tu me dire si leur sens est plus beau ?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud ?
Et s'ils te réconfortent, là où ils t'emportent

Je ne rêve qu'en noir et blanc
Mes souvenirs se mêlent de sang
Et pourtant,
Je me lève pour faire semblant
De vivre comme un vivant

De là-haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux ?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends
Tous mes mots ?
Peux-tu me dire si leur sens est plus beau ?
Et peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud ?
S'ils te réconfortent, là où ils t'emportent
Là-haut
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends
De là-haut ?

mardi 15 octobre 2019

YVES JAMAIT - J'en veux encore

«Devenu chanteur sur le tard, Yves Jamait s’est fait connaître par des histoires de bistrot, de déchirures, de fêlures. Son sixième album le montre apaisé et penché sur ses souvenirs. Une réussite.»



PAROLES

Des matins qui se lèvent
Dans le ciel de tes yeux
Des lumières du jour
Qui tachent tes cheveux
De tes jupes que trousse
Du regard le soleil
Et la gouache des fleurs
Sous des nuées d'abeilles
Des matins insolents
Qui effacent l'hiver
Des étés qui étouffent
De leurs bras incendiaires
Des rires qui se brisent
Pour se laisser pleurer
Sur des mélancolies
Par l'automne insufflé
Oh, j'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Et crépusculairant
Jusqu'aux lumières de l'aube
Des instants ou le jour
Et la nuit marivaudent
De l'alcool qui s'ennuie
De ne savoir créer
Des musiques qui battent
Mon cœur irrégulier
Des mains qui s'insinuent
Dans mes nuits de sommeil
L'envie toujours plus forte
Qu'un besoin essentiel
Des horizons bouchés
Par le soir qui se couche
Des bains ensoleillés
Qui coulent dans ma bouche
J'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Des murs qui se fissurent
Sur des idées nouvelles
Des mots qui se répandent
Comme des étincelles
Des soirs qui s'agrandissent
Un peu plus chaque jour
Des je t'aime je t'attends
Des bonsoirs des bonjours
Des enfants qui m'embrassent
En me disant papa
Des amis qui m'accueillent
Dans le nid de leurs bras
L'ivresse qui s'abreuve
Du rouge de tes baisers
Oui mon corps qui réclame
Sans être rassasié
J'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Des matins qui se lèvent
Dans le ciel de tes yeux
Des lumières du jour
Qui tachent tes cheveux
Des rires qui se brisent
Pour se laisser pleurer
Sur des mélancolies
Par l'automne insufflé

mardi 8 octobre 2019

JEANNE MOREAU - Les mains sur les tempes

Cyrus Bassiak (Serge Rezvani) et Jeanne Moreau
dans Jules et Jim de François Truffaut



PAROLES
de Bassiak

Les mains sur les tempes
Abritant nos regards
Autour de la lampe
Nous rêvions le soir
Nous cherchions les horizons
De nos dix-sept ans
D'autres lieux faits d'un présent
Tendu vers l'avenir

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions d'autres temps
D'autres lieux que nous irions
Par couples conquérir
Des planètes blanches
Sous le grand Soleil
Des mondes qui penchent
Où la vie s'éveille

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions follement
De grands vols à contretemps
Trouant le firmament
De quitter la Terre
Vieillir de mille ans
Vieux système solaire
Vieille Lune d'antan
Et nous rêvions et nous rêvions...

Les mains sur les tempes
Abritant nos regards
Autour de la lampe
Nous rêvions le soir
Nous cherchions les horizons
De nos dix-sept ans
Loin de ce passé présent
Fermant notre avenir

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions follement
D'un monde pétri de nos mains
Lancé sur le néant
Planète de cuivre
Que frôlent en tanguant
Nos grands vaisseaux ivres
Pointés hors du temps

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions follement
Mais voilà qu'un papillon
Phalène au duvet blanc
Piégé par la lampe
Vint en se cognant
Tout contre nos tempes
Mourir en vibrant
Et nous rêvions et nous rêvions