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jeudi 26 novembre 2020

GAËL FAYE - Respire

 



PAROLES

Respire
Respire
Respire
Espère
Encore l'insomnie, sonnerie du matin
Le corps engourdi, toujours endormi, miroir, salle de bain
Triste face à face, angoisse du réveil
Reflet dans la glace, les années qui passent ternissent le soleil - ok
Aux flashs d'infos, les crises, le chômage, la fonte des glaces, les particules fines
Courir après l'hеure, les rames bondéеs, les bastons d'regards, la vie c'est l'usine, hamster dans sa roue
Petit chef, grand bourreau
Faire la queue partout, font la gueule partout, la vie, c'est robot
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
Encore fatigué, la cloche du midi
Le corps assommé, toujours épuisé, les masques sont mis
Triste face à face, poursuite du bonheur
Reflet dans la glace, les années qui passent flétrissent les fleurs - ok
Les écrans, le bruit, l'argent, les crédits, les phrases assassines, les cons, les cancers
Le temps qui s'écoule, le vide qui se fait, le silence épais, la vie c'est la guerre
Tourner dans l'tambour
Amour placébo
Faire semblant pour tout, c'est violent partout, la vie c'est Rambo
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - respire
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
Les yeux ouverts, ne trouve pas l'sommeil, dans le lit tourne tout l'temps
Les phares des voitures balayent le plafond de leurs ombres dansantes
La nuit étouffe, la chaleur est lourde, l'orage est en suspens
Où sont les rêves, où sont nos rêves d'enfants
S'échapper, déserter les rangs
S'évader des tapis roulants
Chercher le silence et l'errance
Raccrocher, trouver sa cadence
Se foutre des codes, des routines étroites
Quitter son rôle, les cases et les boîtes
Ne pas craquer, claquer, cramer
Desserre ton col pour respirer
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - respire
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
Respire
Respire
Respire
Espère
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire
Espère

samedi 13 janvier 2018

JEAN FERRAT - Nuit et Brouillard




PAROLES
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe, il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vishnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux?
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent

mercredi 6 décembre 2017

JOHNNY HALLYDAY - Le pénitencier



PAROLES
Les portes du pénitencier
Bientôt vont se refermer
Et c'est là que je finirai ma vie
Comme d'autres gars l'ont finie

Pour moi, ma mère a donné
sa robe de mariée
Peux-tu jamais me pardonner
je t'ai trop fait pleurer

Le soleil n'est pas fait pour nous
C'est la nuit qu'on peut tricher
Toi qui ce soir as tout perdu
Demain, tu peux gagner

Oh, mères, écoutez-moi
Ne laissez jamais vos garçons
Seuls la nuit traîner dans les rues
Ils iront tout droit en prison

Et toi la fille qui m'a aimé
Je t'ai trop fait pleurer
Les larmes de honte que tu as versées
Il faut les oublier

Les portes du pénitencier
Bientôt vont se refermer
Et c'est là que je finirai ma vie
Comme d'autres gars l'ont finie