Chanteurs, chanteuses et groupes par ordre alphabétique...

Artistes par ordre alphabétique:

  • A (65)
  • B (66)
  • C (80)
  • D (47)
  • E (15)
  • F (56)
  • G (70)
  • H (32)
  • I (10)
  • J (61)
  • K (12)
  • L (68)
  • M (76)
  • N (14)
  • O (12)
  • P (42)
  • R (23)
  • S (60)
  • T (21)
  • U (3)
  • V (22)
  • W (8)
  • X (1)
  • Y (16)
  • Z (17)
Affichage des articles dont le libellé est terrorisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est terrorisme. Afficher tous les articles

mercredi 13 novembre 2019

CHANSON PLUS BIFLUORÉE - Quand on a que l'humour

Sylvain Richardot : chant, piano, guitare, dulcimer,
Michel Puyau : chant, guitare, ukulélé, harmonica,
Xavier Cherrier : chant, guitare.



PAROLES
Quand on n’a que l'humour
Et que page après page
Malgré vent et orages
On dessine toujours
 
Quand on n’a que l'humour
Qui nous montre pourquoi
Un bon dessin parfois
Vaut mieux qu’un long discours
         
Quand on n’a que l'humour           
Qu’on publie dans la presse           
Au milieu des détresses           
De jolis contre-jours
           
Quand on n’a que l'humour
Et que l’on nous surveille           
Car quand pique une abeille           
Elle se meurt en retour

Quand on n’a que l'humour   
Et un simple crayon 
Et qu’on a des frissons 
Dans la rue chaque jour       

Quand on n’a que l'humour
Un 7 janvier au matin
Et voilà que soudain
On est mort pour toujours

Quand on n’a que l'humour
Que d’un coup, c’est la guerre
Qu’on est au cimetière 
Pour deux trois calembours
 
Quand on n’a que l'humour     
Pour rire des bourgeois 
De Dieu ou de la foi 
Des aveugles et des sourds

Quand on n’a que l'humour 
Que l’on caricature
Le monde et ses blessures
Pour en rire chaque jour
     
Quand on n’a que l'humour 
Qu’on s’appelle Charlie
Qu’on est toujours en vie 
Qu’on dessine toujours

Et même si on n’en peut plus     
On va continuer 
Avec ou sans Cabu 
Et pour la liberté...

Hommage à Charlie
Texte : S. Richardot
Parodie de "Quand on n'a que l'amour" de Jacques Brel
Extrait de l'album "Chanson plus bifluorée passe à table" (EPM Musique)
Arrangements musicaux : Benjamin Constant 

MERCI

mardi 8 novembre 2016

DAMIEN SAEZ - Les Enfants Paradis

 « Les enfants paradis » rend hommage aux victimes du Bataclan.

PAROLES
Ils étaient des sourires, ils étaient des sanglots
Ils étaient de ces rires que font les chants d’oiseaux
Ils étaient des matins quand on va bord de mer
Ils étaient cœur chagrin, ils étaient cœur lumière
Ils étaient des poèmes, ils étaient des oiseaux
Ils étaient des je t’aime qu’on dit bord du ruisseau
Ils étaient du café, ils étaient du bistrot
Ils étaient étrangers, ils étaient sans drapeau
Ils étaient de Paris, ils étaient de province
Ils étaient cœurs de pluie qui font cœurs qui grincent
Ils étaient pleins de vie, avaient l’œil du printemps
Ils étaient cœurs qui rient quand le ciel est pleurant
Ils étaient des promesses, ils étaient devenir
Ils étaient bien trop jeunes oui pour devoir partir
Ils étaient fils d’Orient ou fils de l’Occident
Enfants du paradis, enfants du Bataclan
Ils étaient cœur français ou international
Ils étaient la rosée qui pleure dessous le châle
Ils étaient des promesses, ils étaient des bourgeons
Qui font monter tristesse, ils étaient des chansons
Ils étaient des familles, ils étaient des amis
Ils étaient ce qui brille dans le ciel de la nuit
Ils étaient amoureux ceux qui se sont blottis
L’un contre l’autre à deux, contre la tyrannie
Ils étaient comme toi, ils étaient comme moi
Ils n’étaient pas guerriers mais sont morts au combat
Ils étaient cœur d’amour, ils étaient cœur qui bat
Puis qui battra toujours même en-dessous la croix
Ils étaient ces amis que je connaissais pas
Ils étaient mon pays et puis le tien je crois
Ils resteront Paris, Paris se souviendra
Toujours de ces amis, la lumière brillera
Ils s’appelaient je t’aime, ils s’appelaient jeunesse
Ils s’appelaient poème, ils s’appelaient tendresse
Ils s’appelaient frangine, ils s’appelaient frangin
Ils s’appelaient gamine, ils s’appelaient gamin
Ils s’appelaient la joie et puis la non violence
Ils s’appelaient, je crois, les enfants de la France
De tous les horizons puis de tous les prénoms
Ils s’appelaient amour, s’appelaient l’horizon
Ils s’appelaient Jacques Brel puis je crois Barbara
Ils s’appelaient le ciel, ils s’appelaient pourquoi
Toujours ici sommeille l’horreur au creux du bois
Qui rejoint l’éternel va l’innocent je crois
Ils étaient poing levé, ils étaient nos concerts
Ils étaient cœurs serrés oui face aux tortionnaires
Ils étaient cœur d’œillets, des fleurs face au fusil
À nos cœurs endeuillés nous pleurons nos amis
À l’innocent qu’on tue, oui, tombé sous les balles
Au soldat inconnu sous l’horreur des mitrailles
Si sont les lettres mortes, les cantiques du chagrin
Puisque frappe à la porte les plaines de Verdun
Si sont tombés ce soir, en ce vendredi noir,
Les frères de mon pays, nous laissant désespoir
Mon pays, ta culture est morte, assassinée
Mais tu sais ma culture, non, ne mourra jamais
Toi mon pays Molière, toi mon pays Vinci,
Toi mon pays Voltaire, toi mon pays Valmy
Toi mon pays la Terre, toi mon pays Paris,
Toi mon pays par terre, relève-toi mon pays
Toi mon pays lumière, toi mon pays la vie
Mon pays littéraire, mon pays triste vie
Toi mon pays mes frères, toi frère de mon pays
Comme on chérit sa mère, on chérit sa patrie

mercredi 2 novembre 2016

GAUVAIN SERS - Mon fils est parti au djihad

Gauvain Sers, 15 avril sur sa page facebook : BILLET D’HUMEUR – 
Voilà, aujourd’hui, j’ai terminé une nouvelle chanson. Peut-être quelques petites retouches mais rien de bien méchant. Son titre : « Mon fils est parti au Djihâd ». Je vois déjà les gens faire les gros yeux… Je comprends. Mais toujours est-il que ça faisait un bail que je voulais aborder ce thème. Celui de l’extrémisme religieux, assez difficile à mettre en chanson, faut bien l’admettre. Je crois quand même que c’est important voire primordial d’en parler, même à ma toute petite échelle musicale. Et si ça permettait à quelqu’un quelque part de ne pas faire la plus grande des bêtises ? Et si ça permettait aux plus jeunes de se méfier des prédateurs barbares qui viennent trouver un sens à leur vie, précisément sur ce réseau social. N’est-ce pas aussi l’utilité d’une chanson ? Elle ne sert pas qu’à faire danser, rire ou pleurer. Elle peut tout aussi bien servir à informer et on a fort heureusement le droit de tout aborder avec elle. On est libre.
Ayant lu pas mal de témoignages de parents sous le choc, si j’ai bien compris une chose, c’est que ça pouvait arriver à n’importe qui. N’importe où. Enfants d’ouvriers, de profs, de banquiers. Athée ou pratiquant. Fille ou garçon. Homme ou femme. Solitaire ou non. Tout le monde. Ca peut arriver à tout le monde. Ça méritait bien une chanson nan ? 
G.S.

PAROLES

C’était un gamin comme les autres et c’est tellement dur d’en parler
Je sais qu’au fond tout est de ma faute, comment j’ai pu être aveuglée
Je me repasse tout ce qu’il a dit et tout ce qu’il a pu me cacher
Les longues heures sur son ordi : c’est là qu’ils sont venus le chercher

Et j’ai rien vu, j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad
Et j’ai rien vu, j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad

Il était comme tous les ados, plutôt gentil et réservé
Jamais une seule personne à dos, un ballon rond au bout des pieds
Il rêvait d’être éducateur avant de se faire endoctriner
Par leurs discours de prédateurs qui flairent la brebis égarée

C’est le cerveau en marmelade
Qu’ mon fils est parti au djihad
C’est le cerveau en marmelade
Mon fils est parti au djihad

C’était un gamin tout normal qui a grandi près de Vesoul
Puis la conversion radicale, le nouveau nom qui en découle
Je ne souhaite ça à aucune mère, c’est l’aller simple pour l’enfer
Je peux pas croire ce qu’il a fait, j’peux même pas r'faire son lit défait

Croyant aider des jeunes malades,
Mon fils est parti au djihad
Croyant aider des jeunes malades,
Mon fils est parti au djihad

Il avait l’âge des premières clopes et toute ma vie s’est arrêtée
Quand j’ai découvert cette enveloppe : Maman il faut pas t’inquiéter
Je pars aider les jeunes Syriens, promis, je t’écrirai bientôt, je t’aime fort
Et puis, plus rien, plus de nouvelles, silence radio

Je m’revois pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad
Je m’revois pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad

Mais merde, c’était rien qu’un gamin et hors de ma vue cette photo
Avec un fusil à la main, c’est pas lui, pas mon Pierrot
Lui qui avait horreur du sang, lui qui aimait les jolies phrases
Il a tué des innocents, ils en ont fait un kamikaze

Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad
Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad


dimanche 11 septembre 2016

RENAUD et AXELLE RED - Manhattan Kaboul



PAROLES
Petit Portoricain
Bien intégré, quasiment New-Yorkais
Dans mon building tout de verre et d’acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café

Petite fille Afghane
De l’autre côté de la terre
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien, c’est la misère et la guerre

  Refrain                     Deux étrangers au bout du monde, si différents
                                  Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
                                  Pulvérisés sur l’autel de la violence éternelle

Un 747
S’est explosé dans mes fenêtres
Mon ciel si bleu est devenu orage
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Refrain 

So long ! Adieu mon rêve américain,
Moi plus jamais esclave des chiens
Ils t’imposaient l’Islam des tyrans
Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?

Suis redev’nu poussière,
Je s’rai pas maître de l’univers,
Ce pays que j’aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d’argile ?

Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
F’ront toujours de nous de la chair à canon

Refrain

« La chanson Manhattan-Kaboul a été écrite en 2002, peu après les évènements du 11 septembre 2001 et la seconde guerre d'Aghanistan.
Elle retrace la journée du 11 septembre 2001, vécue par deux personnages complètement opposés : un portoricain travaillant dans leWorld Trade Center pendant l'offensive, et une enfant afghane tuée pendant l'attaque de la coalition armée menée par les Etats-Unis dans son pays dirigé par les talibans.
A partir du rapprochement de ces deux antipodes, Renaud remet en cause à la fois l'intégrisme musulman et la surpuissance américaine. Il rappelle aussi avec acuité et réalisme les désastres que provoquent les litiges politiques sur les populations innocentes des pays en guerre.
Composée par Jean-Pierre Bucolo 
Titres attribués :
- “Chanson originale de l'année” aux Victoires de la musique 2003.
- “Chanson francophone de l'année” aux NRJ Music Awards 2003.»

vendredi 20 mai 2016

GRAND CORPS MALADE - Je suis Charlie



PAROLES

7 janvier 2015, j'ai pas envie d'aller au lit
Je préfère prendre un stylo car ce soir je suis Charlie
Des artisans de la liberté ont rencontré leur destinée
Ce soir j'écris pour eux, parce que je sais pas dessiner
Soyons 66 millions à avoir la même idée
Pour que leurs cartouches d'encre à eux ne soient plus jamais vidées
Laissons des traces indélébiles pour que l'avenir puisse savoir
Que leur talent et leur courage ne vivent pas que dans nos mémoires
Écrivains, paroliers, dessinateurs, grapheurs,
Musiciens, poètes, peintres et sculpteurs,
Célébrités, anonymes, professionnels et amateurs
Faisons en sorte que cet élan s'affiche plus loin que sur Twitter
Des hommes sont morts pour défendre la liberté d'expression
Mais leurs idées doivent rayonner et ne subir aucune pression
Contre l'obscurantisme avec honneur et insolence
À nous de prendre les crayons pour que leur combat ait un sens
J'ai mal à l'être humain, comment en est-on arrivé là ?
Perdue dans ce vacarme la fraternité chante a cappella
La barbarie grandit sans aucune trace de dignité
En 2015 le monde a perdu toute humanité
Si seulement les mois qui viennent pouvaient me faire mentir
Si seulement ce drame abject pouvait nous faire grandir
Puissions-nous nous réunir pour croire ensemble à l'embellie
Quoi qu'il advienne j'ai un stylo car ce soir je suis Charlie

TRYO - #JeSuisCharlie

«Tignous était notre ami. Nous dédions cette chanson à sa famille et à toutes les victimes de ces terribles journées...»



SON
Auteur-compositeur: Guizmo
Mixage: Gérome Briard (LPDLP)
Mastering: Simon Capony (Basalte Studio)
IMAGES
Extraits des films réalisés en janvier 2012 lors des 18 ans de l'ONG "CLOWNS SANS FRONTIÈRES".
Réalisation: Gilles Porte
Image: Samuel Lahu
Montage: Benjamin Anton
Coordination: Malik Nahassia

MERCI: http://www.tryo.com/site/post/2015/01/11/charlie

PAROLES

Le monde a changé, Charlie
C'est ce qui t'a tué, Charlie
C'est pas Mahomet
C'est juste des enragés, Charlie
La France a pleuré, Charlie
Mais ta liberté chérie
Elle est immortelle
Tu la vois du ciel
Le monde est cruel mais la vie est belle
On a tué ta vie, Charlie, mais pas tes idées, Charlie
On va les chanter mon frère, et ces cons vivront l'enfer
Un monde libéré, Charlie, où on peut se marrer aussi
Au milieu du vacarme, du jihad et des armes
Il reste la culture, l'humour et la nature

Hé-é-é-é, je suis Charlie
Hé-é-é-é, je suis Charlie
Hé-é-é-é toujours en vie
Hé-é-é-é je te l'écris
Et, je vais le dessiner.

Et me revoilà, Charlie
Aujourd'hui et demain, c'est dit
À grands coups de dessins en hommage aux amis,
Une grosse paire de seins sur un barbu aigri,
Je suis plus fort que toi, petit
La honte d'Allah c'est dit
Quand il te regarde, il pleure pour toi,
Il se frotte la barbe et il ne comprend pas,
Comment au nom de Dieu, a-t-on utilisé une arme
Contre un simple crayon,
Tu n'vas pas nous faire taire,
T'as raté ton coup,
Et la France toute entière restera debout

Hé-é-é-é, je suis Charlie
Hé-é-é-é toujours en vie
Hé-é-é-é je te l'écris
Et, je vais le dessiner

On va rire et écrire, Charlie
On saura se souv'nir, Charlie
De toutes ces barres de rire au temps d'Hara-Kiri
On veillera à l'avenir, aux familles, aux amis
Je te le promets, mon frère
Ce sera dans la paix, mon frère
On tuera la misère, la tristesse et la guerre
Et on laiss'ra derrière ces connards en colère

Hé-é-é-é, je suis Charlie
Hé-é-é-é toujours en vie
Hé-é-é-é je te l'écris
Et, je vais le dessiner

M - Comme un seul homme

Matthieu Chedid a écrit une chanson hommage à Charlie Hebdo.
© Frédéric Dugit / PQR Le Parisien / MAxPPP


PAROLES

Au rythme de la vie
Je marche ma douleur
Et je marche Charlie
Je ris et je pleure

Ces larmes de silence
Pour libérer nos cœurs
Pour apaiser ma France
Dans mes bras grande sœur

Charlie

À arroser nos âmes
Nous avons vu pousser
Dans le cœur de Paname
Des fleurs d'éternité

Pour célébrer toujours
L'humour en liberté
On a senti l'amour
Dans l'air
Le vent siffler

Charlie

Je suis, tu es (Charlie)
Il est, nous sommes (Charlie)
À l'unisson (Charlie)
Comme un seul homme (Charlie)
Dans mes pensées (Charlie)
Comme un cri dans la ville (Charlie)
À bout portant (Charlie)
Dans nos cœurs fragiles (Charlie)

Charlie

Crayon à la main
Tes idées qui résonnent
Tes mille et un dessins
N'ont jamais tué personne

Pour vous les oiseaux rares
Et pour vos grandes plumes
Et pour l'humour de l'art
Dans vos rires posthumes

Charlie

Je suis, tu es (Charlie)
Il est, nous sommes (Charlie)
À l'unisson (Charlie)
Comme un seul homme (Charlie)
Dans mes pensées (Charlie)
Dans mon lit dans mon ciel (Charlie)
Ta liberté (Charlie)
Étincelle (Charlie)

Charlie

Dessine-moi une guitare
Mets-lui de grandes ailes
Caricature pour moi
Ce solo immortel

Au rythme de mon cœur
Je marche dans ma vie
Et Paris marche et pleure
Entre soleil et pluie

Ces yeux plein de silence
On les connait par cœur
La vie est une danse
Une valse grande sœur

Charlie

Je suis, tu es (Charlie)
Il est, nous sommes (Charlie)
À l'unisson (Charlie)
Comme un seul homme (Charlie)

Dans mes pensées (Charlie)
Comme un cri dans la ville (Charlie)
À bout portant (Charlie)
Dans nos cœurs fragiles (Charlie)

Alors je siffle (Charlie)
Ce vent de liberté (Charlie)
L'étendard Paris (Charlie)
S'est levé (Charlie)

Charlie

Oh liberté Charlie (Charlie)
L'étendard est levé (Charlie)
Même si le ciel est gris (Charlie)
J'entends le vent siffler… (Charlie)

Le vent universel, de la fraternité

Charlie
Paris