Ce matin, avant d'aller à l'école, je me suis levé et j'ai déjeuné. Et après, je me suis lavé, je me suis brossé les dents et j'ai étudié.
Le passé composé, il est compliqué. Quel verbe utiliser ? Être ou avoir ? Le passé composé, l'action est dans le passé. Faut-il dire Je suis ou j'ai ?
Après l'école, je suis rentré chez moi, j'ai pris le bus, j'ai joué à Pokémon. Et après, j'ai bu du chocolat, j'ai fait mes devoirs et j'ai été me coucher.
Le passé composé, il est compliqué. Quel verbe utiliser ? Être ou avoir ? Le passé composé, l'action est dans le passé. Faut-il dire Je suis ou j'ai ?
Il fait toujours beau au-dessus des nuages Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage Je traverserais les nuages comme le fait la lumière J'écouterais sous la pluie la symphonie des éclairs
Dès sa plus tendre enfance Elle ne savait pas parler autrement Qu'en criant tout bas, pas faute d'essayer De les retenir, c'est crier ses larmes Qui les faisait tant ...
REFRAIN
En grandissant, rien ne s'est calmé Petite tempête s'est trouvée Des raisons de pleuvoir autant Qui pourrait l'aimer franchement ? Personne n'aimerait se retrouver Au cœur d'une tempête avouée Il y a des raisons de pleurer Elle a ses raisons, mais
REFRAIN
Quand la tempête a su Que des mélodies pouvaient s'échapper du vent Et se retrouver dans le cœur des gens Celle-ci s'est dit Nulle raison d'envier le soleil Je ferai danser les gens au rythme de mes pleurs La tourmente de mes chants viendra réchauffer les cœurs Réchauffer mon cœur
REFRAIN
« La personne qui me connaît le mieux sur cette Terre, celle que j’aime plus que n’importe quel autre humain, mon ombre et ma lumière, ma sœur adorée, a mis en images « La symphonie des éclairs ». C’est le nom de mon premier album, c’est son premier clip animé, et je pleure dès que je le regarde.
Merci infiniment ma chérinette, Emile Auguste, d’avoir si sensiblement retranscrit cette chanson dans ton univers que j’aime tant.
La vidéo entière est disponible dès maintenant sur YouTube et s’adresse à toutes les petites tempêtes qui ont appris, ou apprendront, à embrasser leurs émotions
Être sensible c’est être vivant et nous ne sommes jamais trop vivants !!!!!! »
Grand Corps Malade (Fabien Marsaud), Ben Mazué et Gaël Faye sont pour un temps un trio annoncé comme éphémère. C'est d'ailleurs le titre de leur premier album, un premier bébé qui a donc trois pères engagés, trois plumes qui n'en font qu'une, tant leur amour et leur passion pour les mots, les verbes, les flots et même la poésie les animent.
Tout à coup, me voilà Les jambes fébriles Qu'elle est grande pour moi Cette scène imposante Où tout devient fragile
Et Bam et Bam Dans la poitrine Maman, je l'ai fait pour ça Je veux pas, je veux pas l'Amérique Je veux ce cœur qui bat Et Bam, et Bam Sur la musique Maman, je l'ai fait pour toi Je veux pas, je veux pas l'Amérique
Envolée mon enfance Mais jamais rien n'efface Les rêves ou la violence Ah oui, ça vous glace Mais c'est pour ça qu'on chante
Donnez-moi d’échouer Et que vienne la pluie On ne m’ôtera jamais Que j'ai déjà gagné De nouveaux amis
Et Bam, Et Bam Dans la poitrine Maman, je l'ai fait pour ça Je veux pas, je veux pas, l'Amérique Je veux ce cœur qui bat Et Bam, et Bam Sur la musique Maman, je l'ai fait pour toi Je veux pas, je veux pas, l'Amérique
Et plus fort que ma voix Je l’entends frapper Ce cœur qui bat Déballer mes larmes Et mes pourquoi
Et Bam, Et Bam Dans la poitrine Maman, je l'ai fait pour ça Je veux pas, je veux pas, l'Amérique Je veux ce cœur qui bat Et Bam, et Bam Sur la musique
Messieurs, mesdames, me voilà Je veux pas l’Amérique Je veux ce cœur qui bat Je veux ce cœur qui bat
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
Y a pas d'recette pour supporter les épreuves Remonter l'cours des fleuves quand les tragédies pleuvent Y a pas d'recette pour encaisser les drames Franchir les mers à la rame quand l'horreur te fait du charme
Y a pas de recette quand t'en avais pas non plus
Personne t'avait prévenu, tu t'es battu comme t'as pu Y a pas de recette quand l'enfer te sert la main Abandonner c'est humain, l'avenir c'est loin Mais tu t'es mise à chanter, même pas par choix Comme à chaque chute, à chaque fois, ça c'est imposé à toi Chanter, comme un enfant surpris, comme un instinct d'survie, comme un instant d'furie Chanter pour accepter, exprimer, résister, avancer, progresser, exister Chanter comme une résilience, une délivrance Chanter comme une évidence
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
À quel moment, tu comprends qu'c'est ton truc? Que la musique revient pour t'relever de chaque chute À quel moment, tu sais qu'elle est ta boussole? Quand la vie te punit, la musique te console À quel moment, ce piano a chanté? Ses accords t'ont hantée, ont choyé ta santé À quel moment, il est ta respiration? Et à quel moment, on en fait une chanson?
Si je me sens comme une enfant, j'ai déjà eu plusieurs vies Je peux regarder devant, en chantant ce qu'on m'a pris
Moi aussi, j'ai connu une sorte brouillard et j'ai entendu ce piano au loin Et moi aussi, sans vraiment le prévoir, naturellement ma voix la rejoint On a pas du tout la même histoire, mais finalement quelques points communs Comme un air de force oratoire, j'écris, tu chantes, le brouillard est bien loin
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage.
Le clip de Louane et de Grand Corps Malade, tourné en partie à Boulogne, vient de sortir
« Louane et Grand Corps Malade ont dévoilé leur dernier clip ce mardi en fin d’après-midi. Et pas de doute, les images montrent bien Boulogne ! En témoignent les premières secondes de cette vidéo d’un peu moins de cinq minutes, montrant un piano planté au beau milieu de la plage, le boulevard Sainte-Beuve en toile de fond…Le clip a été tourné en partie dans la cité portuaire en début de mois, mettant en images Derrière le brouillard, l’un des neuf titres du dernier album de Grand Corps Malade intitulé « Mesdames ». La ville avait été choisie en référence aux origines nordistes de Louane. L’autre partie du clip a été tournée à Saint-Denis, en région parisienne, Grand Corps Malade étant né en Seine-Saint-Denis. Les images des deux villes sont habilement mêlées dans ce clip très graphique, tourné à l’aide d’un drone.»
Et surtout une voix du Monde... Voici notre humble hommage qui gambade avec tendresse entre adaptations de ses chansons et reprises, en français...
José Maria Laura Aranjuez, mon amour La vie en rose
Mourir pour toi L'important, c'est la rose Inch'Allah
Le chanteur d’origine néo-zélandaise Graeme Allwright avait 93 ans.
Le chanteur français d’origine néo-zélandaise Graeme Allwright, connu notamment pour avoir adapté de nombreuses chansons d’artistes folk américains en français, est décédé dimanche à l’âge de 93 ans, a annoncé sa famille.
Michel Puyau : chant, guitare, ukulélé, harmonica,
Xavier Cherrier : chant, guitare.
PAROLES
Quand on n’a que l'humour
Et que page après page
Malgré vent et orages
On dessine toujours
Quand on n’a que l'humour
Qui nous montre pourquoi
Un bon dessin parfois
Vaut mieux qu’un long discours
Quand on n’a que l'humour
Qu’on publie dans la presse
Au milieu des détresses
De jolis contre-jours
Quand on n’a que l'humour
Et que l’on nous surveille
Car quand pique une abeille
Elle se meurt en retour
Quand on n’a que l'humour
Et un simple crayon
Et qu’on a des frissons
Dans la rue chaque jour
Quand on n’a que l'humour
Un 7 janvier au matin
Et voilà que soudain
On est mort pour toujours
Quand on n’a que l'humour
Que d’un coup, c’est la guerre
Qu’on est au cimetière
Pour deux trois calembours
Quand on n’a que l'humour
Pour rire des bourgeois
De Dieu ou de la foi
Des aveugles et des sourds
Quand on n’a que l'humour
Que l’on caricature
Le monde et ses blessures
Pour en rire chaque jour
Quand on n’a que l'humour
Qu’on s’appelle Charlie
Qu’on est toujours en vie
Qu’on dessine toujours
Et même si on n’en peut plus
On va continuer
Avec ou sans Cabu
Et pour la liberté...
Hommage à Charlie
Texte : S. Richardot
Parodie de "Quand on n'a que l'amour" de Jacques Brel
Extrait de l'album "Chanson plus bifluorée passe à table" (EPM Musique)
Arrangements musicaux : Benjamin Constant
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson tombée du ciel, sortie d'une malle ou d'une armoire peut aider
Si cette chanson est de celles qui peuvent ramener l'espoir et la paix
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Chanter de toutes ses forces
Chanter de tout son cœur
Être le rire qu'on a volé
Et l'insouciance enfuie
Être le jour qui est tombé
Sous les balles de la nuit
Chanter, chanter, chanter encore
Chanter de tout son corps
Prendre le chagrin dans ses mains
La joie évanouie
Être comme un rempart au destin
Au bonheur éconduit
Si dans la prison de la peine, une chanson peut se présenter au parloir
Si sans appeler à la haine, elle sait allumer une flamme dans le noir
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / alors il faut
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur / chanter, chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / alors il faut
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur / chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
En douceur
«Mercy et sa maman ont été retrouvées dans un camp de réfugiés en Sicile par les journalistes de France 2. Taiwo, la jeune maman, découvre la chanson "Mercy" de Madame Monsieur»
«"Monsieur Jacques Brel" est la 2e chanson - clip extrait de l'album "L'Union fait la force" de la chorale "Les Enfantastiques de Belgique".
Cette chanson est un hommage rendu par "Les Enfantastiques" à cet artiste extraordinaire et universel avec la participation exceptionnelle de M. MARCEL AZZOLA à qui il lança pendant une séance d'enregistrement le fameux «Chauffe, chauffe Marcel !!!»
Des chansons écrites avec des enfants
Des chansons chantées par des enfants
Des chansons pour d'autres enfants
Le projet "Les Enfantastiques de Belgique" , sous la direction artistique de Monsieur Nô, a été organisé par M. Christian Dufour avec le soutien du Ministère de l'Enseignement et de Promotion Sociale de la Communauté Française de Belgique, en partenariat avec les médias : RTBF, OUFTIVI, L'AVENIR, le JDE et la M.C. d'Arlon.
Avec leur album, Les Enfantastiques de Belgique" soutiennent l'association CAP 48.»
PAROLES
Paroles et Musique de JEAN NÔ
Participation de MARCEL AZZOLA
À l'école on a beaucoup parlé de toi
On a écouté tes chansons
Tu avais une jolie et grosse voix
Tu y mettais tant de passion
Tu racontais la vie des gens simplement
Des flamands et ton plat pays
L'amour, l''amitié, les bonheurs, les tourments
Fernand, Jojo, Jeff et Jacky
Y'avait Mathilde, Mad'leine et une autre dame
Tu ne voulais pas qu'elle te quitte
Tu te promenais dans le port d'Amsterdam
Paraît que ça sentait les frites
Tu parlais des biches, des vieux, de moribonds
Tu t'moquais un peu des bourgeois
Mais quand tu apportais tout plein de bonbons
T'étais quand même drôlement sympa
Monsieur Jacques Brel, Monsieur Jacques Brel
On trouve tes chansons si belles
Monsieur Jacques Brel, Monsieur Jacques Brel
Et tes refrains sont éternels
Pour toi la vie était une valse à mille temps
Et tu ne voulais pas vieillir
Alors tu es parti la grand' voile au vent
L'aventure, Cap sur les Marquises
On espère que là-bas tu es bien tranquille
Près de Gauguin, maître des toiles
Et que maint'nant tu as enfin de ton île
Atteint l'inaccessible étoile
Monsieur Jacques Brel, Monsieur Jacques Brel
On trouve tes chansons si belles
Monsieur Jacques Brel, Monsieur Jacques Brel
Et tes refrains sont éternels (Bis)
À l'école on a beaucoup parlé de toi
On a écouté tes chansons.
La musique était à la fête vendredi 10 février, au Zénith de Paris. Les 32e Victoires de la musique ont fait dans la diversité, récompensant de jeunes pousses comme des artistes dont le talent n'est plus à prouver. La chanteuse Jain, tout juste âgée de 25 ans, Benjamin Biolay, Louise Attaque ou encore Calypso Rose ont été distingués au cours d'une cérémonie qui fut aussi politique. Lors de sa prestation, Imany a ainsi poussé un coup de gueule contre les violences policières : "On se doit d'être les voix de ceux et celles qui n'en ont pas. On se doit de demander des comptes à nos élites. On se doit de demander des comptes à la police. On se doit de demander la justice. On se doit de demander la justice pour Théo, la justice pour Adama…" Un discours vivbrant, chaleureusement applaudi par le public.
Très belle promenade dans les rues de Paris. Sur les murs, les pavés, les toits, les visages des deux artistes surgissent entourés de mille dessins...
PAROLES
Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson hum hum
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le cœur d'un garçon
(Sous le ciel de Paris Marchent des amoureux hum hum Leur bonheur se construit Sur un air fait pour eux)
El cielo de Paris ve pasar al amor
amantes que van mostrándo su aire feliz
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens
Quelques badauds
Puis les gens par milliers
(Sous le ciel de Paris Jusqu'au soir vont chanter hum hum L'hymne d'un peuple épris De sa vieille cité)
Bajo el cielo de Paris
canta el amanecer
eterna canción de amor
de esta vieja ciudad
Près de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons
Du ciel d'été
L'accordéon d'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris
Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux hum hum
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu hum hum
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles
Il est épris
De notre île Saint-Louis
Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu hum hum
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants hum hum
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre eclatant
Mais le ciel de Paris
N'est pas longtemps cruel hum hum
Pour se faire pardonner
Il offre un arc-en-ciel
GEORGES BRASSENS, NTM, KERY JAMES, JEAN FERRAT, CHARLES AZNAVOUR, JACQUES BREL, RENAUD et BARBARA...
Poésie en mots et en images!
PAROLES
Georges Brassens:
"On a déclaré que j'étais un poète, moi, je fais des chansons. Je ne sais pas si je suis poète, il est possible que je l'sois un p'tit peu, m'enfin, peu m'importe ; je mélange des paroles et d'la musique...
Grand Corps Malade:
Au réveil, c'est du Brassens quand j'émerge encore loin des gens
Ça met trois claques au sommeil, puis ça démarre intelligent
Parce que, Brassens, c'est du pain chaud sur lequel tu mets du miel
Ça sent l'café expresso, on commence par l'essentiel
Une fois les neurones bien secoués, c'est l'heure du réveil musculaire
Après la douche, c'est NTM qui fait bouger mes maxillaires
C'est l'heure de s'remplir d'énergie pour la journée et ses coups bas
C'est l'heure du flow et des gros bras, et s'rappeler aussi que je viens d'là
Quand j'prends l'volant sur l'périph', faut que j'continue la série
Du gros son sur chaque texte, alors c'est l'heure de Kery
Car c'est la bande originale du paysage tout autour
Le bitume prend l'micro quand j'suis à Porte de Clignancourt
REFRAIN
À chaque saison, la césure a ses airs de fête
Elle a raison, ça rassure, c'est bien l'heure des poètes
À chaque saison, la césure a ses airs de fête
Elle a raison, ça rassure, c'est bien l'heure des poètes
Midi : c'est l'repos du guerrier, la pause du dragon
Et la lumière qui s'épaissit et Ferrat qui chante Aragon
Des mots tranchants et la voix chaude, quand le feu rejoint l'eau
Le soleil est juste au-d'ssus, y'a aucune ombre au tableau
À l'heure du dessert, c'est évident, c'est Aznavour
Les p'tits plats sont dans les grands, y'a l'gâteau qui sort du four
Un repas sans dessert, c'est une compil' sans "La Bohème"
L'institution dans l'élégance, des profiteroles avec la crème
Quinze heure trente : plein soleil, j'veux du solide, pas du frêle
C'est bien l'heure du grandiose, du spacieux, c'est du Brel
La poésie qui s'envole et t'emporte en un instant
À Vesoul, à Amsterdam, avec Mathilde et à mille temps
REFRAIN
Quand le soleil part à reculons, c'est p't-être mon moment préféré
Une atmosphère comme du coton, et la lumière un peu biaisée
C'est l'heure de tous les états d'âme où je ressens le poids de chaque mot
C'est l'bon climat, messieurs-dames, pour pouvoir écouter Renaud
Renaud, c'est la tempête dans la douleur du crépuscule
C'est un cœur de moineau dans la poitrine d'Hercule
C'est la rage et la tendresse, il y a trente ans, il a écrit
Des trucs qui, chaque jour, m'aident à comprendre c'que j'fous ici
Et, lors du règne de la nuit, quand la lumière s'habille en noir
Et pour trouver l'accord parfait entre quiétude et cafard
Il nous restera ça, le corps caché sous les draps
Une enceinte au bout des doigts qui fait chanter Barbara
À chaque saison, la césure a ses airs de fête
Elle a raison, ça rassure, c'est bien l'heure des poètes