Hommage en mémoire du 13 novembre 2015 (Les enfants paradis)
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mercredi 13 novembre 2024
mardi 11 juin 2024
FRANÇOISE HARDY - Tant de belles choses
PAROLES
Même s'il me faut lâcher ta main
sans pouvoir te dire "à demain"
rien ne défera jamais nos liens...
même s'il me faut aller plus loin
couper des ponts, changer de train
l'amour est plus fort que le chagrin...
l'amour qui fait battre nos cœurs
va sublimer cette douleur
transformer le plomb en or
tu as tant de belles choses à vivre encore...
tu verras au bout du tunnel
se dessiner un arc-en-ciel
et refleurir les lilas
tu as tant de belles choses devant toi...
même si je veille d'une autre rive
quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive
je serai avec toi comme autrefois...
même si tu pars à la dérive
l'état de grâce, les forces vives
reviendront plus vite que tu ne crois...
dans l'espace qui lie ciel et terre
se cache le plus grand des mystères
comme la brume voilant l'aurore
il y a tant de belles choses que tu ignores
la foi qui abat les montagnes
la source blanche dans ton âme
penses-y quand tu t'endors
l'amour est plus fort que la mort...
Françoise Hardy est morte à 80 ans : la voix de la mélancolie s’est envolée
Françoise Hardy est décédée à 80 ans, a annoncé son fils Thomas Dutronc, ce mardi 11 juin. Révélée dès ses premières chansons, elle devient vite une icône de la chanson française, ici comme à l’étranger, sortant, en plus de soixante ans de carrière, de nombreux albums remarquables. C’est donc un monument qui vient de disparaître, à la voix émouvante, à la plume élégante, aux mélodies délicates.
mardi 7 mai 2024
LA FRANCOPHONIE EN CHANSONS !
LOUANE - Si t'étais là
11ºL3 - Escola Secundária Ferreira Dias,
Agrupamento de Escolas Aqua Alba, Agualva, Sintra
Dans notre établissement, nous chantons la francophonie toute l'année !
dimanche 28 avril 2024
JEAN-PIERRE FERLAND, CÉLINE DION et GINETTE RENO - Un peu plus haut, Un peu plus loin
PAROLES
Un peu plus haut, un peu plus loin
Je veux aller un peu plus loin
Je veux voir comment c'est là-haut
Garde mon bras et tiens ma main
Un peu plus haut, un peu plus loin
Je veux aller encore plus loin
Laisse mon bras, mais tiens ma main
Je n'irai pas plus loin qu'il faut
Encore un pas, encore un saut
Une tempête et un ruisseau
Prends garde
J'ai laissé ta main
Attends-moi là-bas, je reviens
Encore un pas, un petit pas
Encore un saut et je suis là
Là-haut si je ne tombe pas
Non, j'y suis, je ne tombe pas
C'est beau, c'est beau
C'est beau, c'est beau
Si tu voyais le monde au fond là-bas
C'est beau, c'est beau
C'est beau, c'est beau
La mer, la mer plus petite que soi
Mais on ne se voit pas
Un peu plus haut, un peu plus seule
Je n'veux pas être loin toute seule
Viens voir ici comme on est bien
Quand on est haut, comme on est loin
Un peu plus haut, un peu plus loin
Je n'peux plus te tenir la main
Dis-moi comment j'ai pu monter
Comment descendre sans tomber
Un peu plus haut, un peu plus fort
Encore un saut, essaye encore
Je voudrais te tendre les bras
Je suis trop haut, tu es trop bas
Encore un pas, un petit pas
Tu es trop loin, je t'aime
Adieu, adieu, je reviendrai
Si je redescends sans tomber
C'est beau, c'est beau
C'est beau, c'est beau
Si tu voyais le monde au fond là-bas
C'est beau, c'est beau
C'est beau, c'est beau
La mer, la mer plus petite que soi
Mais je ne te vois pas
Un peu plus haut, un peu plus loin
Je vais aller encore plus loin
Peut-être bien qu'un peu plus haut
Je trouverai d'autres chemins
Oh c'est beau, c'est beau
C'est beau, c'est beau
Si tu voyais le monde au fond là-bas
C'est beau, c'est beau
C'est beau, c'est beau
C'est beau
jeudi 15 décembre 2022
NICOLAS FRAISSINET et YVES JAMAIT - Je regarde la mer
PAROLES
Je regarde la mer sous les yeux de mon père qui me regarde faire
Je regarde la mer et mon enfant se taire devant ses eaux en guerre
Dis-moi encore une fois que tu n'iras pas là-bas
Ne me laisse pas là, je viendrai avec toi
Pour la dernière fois je partirai sans toi
Mais le monde ici-bas vaut la peine que tu y sois
Je suis jeune mais déjà vieux
Car je n'ai pas trouvé mieux que de vouloir partir avant de construire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
Tu es encore un enfant, tu dois rêver d'être grand
Moi, mon corps est un soupir une statue de cire
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
J'imagine mon père sous les eaux de la mer et finir par se taire
Je ne vois plus la mer car mon enfant me serre de sa tendre colère
Dis-moi encore une fois que tu ne partiras pas
Je m'enterre avec toi si tu m'abandonnes là
Pour la dernière fois tu resteras sans moi
Mais tu me dois l'espoir que tu resteras
Je suis jeune mais déjà vieux
Car je n'ai pas trouvé mieux que de vouloir partir avant de construire
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir
Tu es encore un enfant, tu dois rêver d'être grand
Moi, mon corps est un soupir une statue de cire
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir
Mmmmmh... Mmmmmh...
Mais tu n'as pas le droit de me laisser comme ça
Mais qui parle de moi, crois-tu que j'aie le choix ?
Tu veux déjà partir, tu ne me connais même pas
Mon enfant, mon sourire, mon avenir est en toi
Tu ne m'écoutes pas, à quoi bon ces prières
Ma vie est ton éclat je te laisse ma lumière
Qu'ai-je à faire de ces mots si je perds mon père ?
Qu'ai-je à faire de mes maux car de toi je suis fier
Je n'ai pas eu le temps de te ressembler
Tu es bien assez grand pour savoir qui tu es
Tu n'as pas l'air conscient de ce qui va manquer
Ne crois-tu pas autant que je vais te pleurer
Je te vois t'éloigner ne te détourne pas
Je l'entends m'appeler au plus profond de moi
Ne regarde pas la mer où mon avenir se noie
Je regarde la mer... qui nous séparera
dimanche 13 novembre 2022
CLAUDE CAPÉO - Si j'avais su
PAROLES
Je t'aurais dit toutes les choses
Que je ne t'avais jamais dites
Que ta peau a l'odeur des roses
Que j'adore le prénom Edith
Je t'aurais dit toutes les choses
Qu'on ne dit pas assez souvent
Car souvent dans la vie on n'ose
Pas dire les choses tant qu'il est temps
Je t'aurais raconté la mer
Que tu la voies une fois encore
On aurait viré l'infirmière
Puis on aurait rigolé fort
Je t'aurais dit que ton visage
Me fait penser à l'océan
Que tes rides ressemblent à des vagues
Où vont se baigner les enfants
REFRAIN
Si j'avais su
En partant ce soir-là
Si j'avais su
Que le temps n'attend pas
Oh, si j'avais su
Si j'avais su
Que c'était la première fois
Que j'te voyais pour la dernière fois
Je t'aurais refait ton chignon
Et toi tu m'aurais dit ça tire
Moi j'aurais fait un peu le con
Juste pour regarder ton sourire
J't'aurais promis d'faire une chanson
Qui racont'rait comme t'étais belle
Qui racont'rait comme on est cons
D'croire que les gens sont éternels
Et puis j't'aurais serrée si fort
Qu'il y aurait des marques à ton cou
Je t'aurais regardée encore
Et puis j't'aurais gardée surtout
J't'aurais enfermée dans mes yeux
J'aurais capturé ton parfum
J't'aurais dit au revoir un peu mieux
Puis j'aurais menti à demain
REFRAIN
J'me s'rais dépêché de t'aimer
Comme l'on court après la vie
Car on n'aime jamais assez
Je t'aurais dit je t'aime aussi
Les mots faut pas qu'on les conserve
Faut les distribuer à la ronde
Sinon les mots à quoi ils servent
À part à décorer les tombes?
REFRAIN
Mais souvent on ne sait pas
Qu'on voit quelqu'un pour la dernière fois
« Cette chanson, on l'a voulue avec beaucoup d'amour, beaucoup de sincérité et de partage. On voulait parler de l'amour qui nous tient et nous fait du bien, de l'humain : celui qui aime, qui vit la vie à deux et n'ose pas forcément dire les choses qu'il a sur le coeur. "Je t'aime", "j'ai besoin de toi", "tu me manques"... Une fois que la personne n'est plus là, il est bien trop tard. (...) Il ne faut pas passer à côté des choses essentielles. Avec ce titre, on est sur des vérités qui sont très fortes. On raconte un texte, on raconte une histoire, mais la réalité elle est au fond de nous », écrit l'artiste
MERCI
samedi 19 mars 2022
JACQUES BREL- Mon père disait
MERCI
PAROLES
Mon père disait
C'est le vent du nord
Qui fait craquer les digues
À Scheveningen
À Scheveningen, petit
Tellement fort
Qu'on ne sait plus qui navigue
La mer du nord
Ou bien les digues
C'est le vent du nord
Qui transperce les yeux
Des hommes du nord
Jeunes ou vieux
Pour faire chanter
Des carillons de bleus
Venus du nord
Au fond de leurs yeux
Mon père disait
C'est le vent du nord
Qui fait tourner la terre
Autour de Bruges
Autour de Bruges, petit
C'est le vent du nord
Qui a raboté la terre
Autour des tours
Des tours de Bruges
Et qui fait qu'nos filles
Ont le regard tranquille
Des vieilles villes
Des vieilles villes
Qui fait qu'nos belles
Ont le cheveu fragile
De nos dentelles
De nos dentelles
Mon père disait
C'est le vent du nord
Qu'a fait craquer la terre
Entre Zeebruges
Entre Zeebruges, petit
C'est le vent du Nord
Qui a fait craquer la terre
Entre Zeebruges et l'Angleterre
Et Londres n'est plus
Comme avant le déluge
Le point de Bruges
Narguant la mer
Londres n'est plus
Que le faubourg de Bruges
Perdu en mer
Perdu en mer
Mais mon père disait
C'est le vent du nord
Qui portera en terre
Mon corps sans âme
Et sans colère
C'est le vent du nord
Qui portera en terre
Mon corps sans âme
Face à la mer
C'est le vent du nord
Qui me fera capitaine
D'un brise-lames
Ou d'une baleine
C'est le vent du nord
Qui me fera capitaine
D'un brise-larmes
Pour ceux que j'aime
mardi 13 avril 2021
CÉLINE DION - Encore un soir
Dans le cadre d'un travail pour notre cours de Français (11ºL3 - Escola Secundária Ferreira Dias, Agualva-Cacém), Érica nous a fait découvrir:
Photomontage réalisé par Érica
PAROLES
Une photo une date
C'est à n'y pas croire
C'était pourtant hier
Mentirait ma mémoire
Et ces visages d'enfants,
Et le mien dans ce miroir
Oh, c'est pas pour me plaindre
Ça vous n'avez rien à craindre
La vie m'a tellement gâtée
J'ai plutôt du mal à l'éteindre
Oh mon Dieu j'ai eu ma part,
Et bien plus à tant d'égards
Mais quand on vit trop beau trop fort
On en oublie le temps qui passe
Comme on perd un peu le nord
Au milieu de trop vastes espaces
À peine le temps de s'y faire
À peine on doit laisser la place
Oh si je pouvais
Encore un soir,
Encore une heure
Encore une larme de bonheur
Une faveur, comme une fleur
Un souffle, une erreur
Un peu de nous, un rien de tout
Pour tout se dire encore
ou bien se taire en regards,
Juste un report,
À peine encore, même s'il est tard
J'ai jamais rien demandé
Ça c'est pas la mer à boire
Allez, face à l'éternité,
Ça va même pas se voir
Ça restera entre nous,
Oh, juste un léger retard
Y'en a tant qui tuent le temps
Tant et tant qui le perdent ou le passent
Tant qui se mentent, inventent
En les rêvant des instants de grâce
Oh je donne ma place au paradis
Si l'on m'oublie sur Terre
Encore hier
Encore un soir
Encore une heure
Encore une larme de bonheur
Une faveur, comme une fleur
Un souffle, une erreur
Un peu de nous, un rien de tout
Pour tout se dire encore ou bien se taire
En regards, juste un report,
À peine encore, je sais, il est tard
C'est pas grand chose
Rien qu'une pause
Que le temps, les horloges se reposent
Et caresser
Juste un baiser, un baiser
Encore un soir
Encore une heure
Un peu de nous, un rien de tout
Un soir
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samedi 24 octobre 2020
CARLA BRUNI - Les séparés

PAROLES
Comment vont faire les séparés
Lorsque leurs jours seront comptés ?
Comment vont-ils s'endormir
Sans que se mêlent leurs soupirs ?
Comment vont faire les séparés
Contre la morsure de l'absence ?
Contre l'ennui et le silence
Qui les déchire comme du papier ?
Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés ?
Comment vont faire les séparés
Pour ne plus être l'un à l'autre ?
Comme des damnés, comme des apôtres
Et l'un à l'autre emprisonnés
Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés ?
Comment vont faire les séparés
Lorsque leurs jours seront comptés
Et quand bientôt ils vont goûter
À la souffrance et au secret ?
Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés ?
vendredi 10 juillet 2020
SERGE LAMA & LISA ANGELL - L'enfant au piano
PAROLES
Les yeux levés au ciel vers le Père éternel
L'enfant au cœur bien gros joue du piano
Sa maman est partie dormir au paradis
Les yeux perdus au ciel, il joue pour elle
Les anges dans le ciel font frissonner leurs ailes
Pour mieux accompagner sa mélodie
Sa maman était belle quand il jouait pour elle
Et il jouera pour elle toute sa vie
Les yeux levés au ciel vers le Père éternel
L'enfant au cœur bien gros joue du piano
lundi 29 juin 2020
MARIE-PAULE BELLE - Mais où est-ce qu'on enterre ceux qui sont méchants ?
PAROLES
Deux cent vingt-trois épouses parfaites
Trois cent seize maris dévoués
Et quant aux bonnes mères
Aux excellents pères
On n' peut même pas les compter
Cent quarante députés honnêtes
Deux cent treize excellents voisins
Dans les cimetières
Y a qu'à lire les pierres
Ce sont tous de petits saints
Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leurs mères, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les vilains râleurs
Les huissiers et les belles-mères et les percepteurs
Les grippe-sous notoires et les créanciers
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Soixante-quinze plus que centenaires
Qui n'ont jamais ni bu ni fumé
Quarante hommes d'affaires
Que leurs actionnaires
Ont tenu à remercier
Six douzaines de chastes comédiennes
Qui vivaient pour l'art et la beauté
Dans les cimetières
Y a qu'à lire les pierres
Ils seront tous canonisés
Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Les maquereaux et les mégères, tous les médisants,
Ceux qu'on croise très vite dans les escaliers
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les vilains gagas
Qui vous parlent des heures entières de leur estomac
Les envieux chroniques et les constipés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les gens des guichets
Qui se servent d'un formulaire pour vous torturer
Tyrans minuscules, petits chefs ratés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leur mère, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
dimanche 7 juin 2020
GRAND CORPS MALADE - Effets secondaires
PAROLES
En ces temps confinés on s'est posés un peu
Loin des courses effrénées on a ouvert les yeux
Sur cette époque troublée, ça fait du bien parfois
Se remettre à penser même si c'est pas par choix
Alors entre les cris d'enfants et le travail scolaire
Entre les masques et les gants, entre peur et colère
Voyant les dirigeants flipper dans leur confuse gestion
En ces temps confinés, on se pose des questions
Et maintenant...
Et maintenant...
Et si ce virus avait beaucoup d'autres vertus
Que celle de s'attaquer à nos poumons vulnérables
S'il essayait aussi de nous rendre la vue
Sur nos modes de vie devenus préjudiciables
Si on doit sauver nos vies en restant bien chez soi
On laisse enfin la terre récupérer ce qu'on lui a pris
La nature fait sa loi en reprenant ses droits
Se vengeant de notre arrogance et de notre mépris
Et est-ce un hasard si ce virus immonde
N'attaque pas les plus jeunes, n'atteint pas les enfants
Il s'en prend aux adultes responsables de ce monde
Il condamne nos dérives et épargne les innocents
Ce monde des adultes est devenu si fébrile
L'ordre établi a explosé en éclats
Les terriens se rappellent qu'ils sont humains et fragiles
Et se sentent peut-être l'heure de remettre tout à plat
Et si ce virus avait beaucoup d'autres pouvoirs
Que celui de s'attaquer à notre respiration
S'il essayait aussi de nous rendre la mémoire
Sur les valeurs oubliées derrière nos ambitions
On se découvre soudain semblables, solidaires
Tous dans le meme bateau pour affronter le virus
C'était un peu moins le cas pour combattre la misère
On était moins unis pour accueillir l'Aquarius
Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel
Les voyages, les sorties, l'argent ne sont plus la norme
Et de nos fenêtres on réapprend à regarder le ciel
On a du temps pour la famille, on ralentit le travail
Et même avec l'extérieur, on renforce les liens
On réinvente nos rituels, pleins d'idées, de trouvailles
Et chaque jour on prend des nouvelles de nos anciens
Et si ce virus nous montrait qui sont les vrais héros
Ceux qui trimaient déjà dans nos pensées lointaines
Ce n'est que maintenant qu'ils font la Une des journaux
Pendant que le CAC 40 est en quarantaine
Bien avant le Corona l'hôpital suffoquait
Il toussait la misère et la saturation
Nos dirigeants découvrent qu'il y a lieu d'être inquiet
Maintenant qu'il y a la queue en réanimation
On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre
Quand l'état asphyxie tous nos services publics
Ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent
On redécouvre les transparents de la République
Et maintenant...
Et maintenant...
Alors quand ce virus partira comme il est venu
Que restera-t-il de tous ses effets secondaires ?
Qu'est-ce qu'on aura gagné avec tout ce qu'on a perdu ?
Est-ce que nos morts auront eu un destin salutaire ?
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
« L’intégralité des revenus de ce morceau sera reversée à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (93) et l’hôpital François Quesnay de Mantes la Jolie (78) via la Fondation Hôpitaux Paris - Hôpitaux de France.
Auteur : Grand Corps Malade
Compositeur : Mosimann »
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lundi 18 mai 2020
ROMY SCHNEIDER, MICHEL PICCOLI, PHILIPPE SARDE - La chanson d'Hélène
ArtsKris - Clip réalisé avec les images du film Les choses de la vie de Claude Sautet.
PAROLES
Ce soir nous sommes septembre
Et j'ai fermé ma chambre
Le soleil n'y entrera plus
Tu ne m'aimes plus
Là-haut un oiseau passe comme une dédicace
Dans le ciel
Je t'aimais tant Hélène
Il faut se quitter
Les avions partiront sans nous
Je ne sais plus t'aimer Hélène
Avant dans la maison
J'aimais quand nous vivions
Comme dans un dessin d'enfant
Tu ne m'aimes plus
Je regarde le soir tomber dans les miroirs
C'est ma vie
C'est mieux ainsi Hélène
C'était l'amour sans amitié
Il va falloir changer de mémoire
Je ne t'écrirai plus Hélène
L'histoire n'est plus à suivre
Et j'ai fermé le livre
Le soleil n'y entrera plus
Tu ne m'aimes plus
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mercredi 29 janvier 2020
ÉTIENNE DRAPEAU - À mon père et ma mère
PAROLES
J'ai un père et j'ai une mère
Que j'appelle papa et maman
Mais moi dans mon vocabulaire
Ils sont bien plus que mes parents
Ils sont le ciel et la terre
Et moi cet arbre grandissant
Qui a besoin de leur soleil, de leur lumière
Pour être fort, pour être grand
Ils sont la nuit et le jour
Et moi, le fruit de leurs saisons
J'porte les couleurs de leur amour
De leurs visages et de leurs noms
REFRAIN
À mon père et ma mère
Je n'ai pu faire qu'une chanson
Pour dire à quel point je suis fier de vous
Toute mon admiration
À tous les pères de la terre
À toutes les mères qui entendront
Ma chanson comme une prière
Comme mille voix qui disent
Nous vous aimons
Nous vous aimons
J'ai un père et j'ai une mère
Que j'appelle souvent par leurs prénoms
Pour moi, c'est Jean-Pierre et puis Claire
Pour vous, c'est peut-être Lise et Gaston
Ils sont le feu et l'air
Ils se consument avec passion
Peu importe le millénaire
Les flammes dans leurs yeux brûleront
REFRAIN
Ils marchent loin de leur jeunesse
Bien sûr un jour ils partiront
Avec l'espoir comme seule promesse
Que dans nos cœurs ils reviendront
À mon père et ma mère
Je n'ai pu faire qu'une chanson
Pour dire à quel point je suis fier de vous
Toute mon admiration
Tout c'que vous avez pu faire
Sacrifier rêves et passions
C'que vous avez laissé derrière
À quel prix et à quel nom
À tous les pères de la terre
À toutes les mères qui entendront
Ma chanson comme une prière
Comme mille voix qui disent
Nous vous aimons
Nous vous aimons
vendredi 15 novembre 2019
LES COWBOYS FRINGANTS - Ici-bas
PAROLES
Malgré nos vies qui s'emballent dans une époque folle
Où un rien nous détourne du simple instant présent
Alors que tout s'envole
Avec le temps
Malgré la mort, celle qui frappe et qui nous fait pleurer
Ou bien celle qui un jour, tôt ou tard, nous fauchera
Je m'accroche les pieds
Ici-bas
Malgré l'amour celui qui nous fait vivre d'espoir
Qui parfois fait si mal quand on reste sur le seuil
D'une trop courte histoire
Sans qu'on le veuille
Malgré la haine qui souvent nous retombe sur le nez
Et les caves qui s'abreuvent de ce triste crachat
Je m'accroche les pieds
Ici-bas, ici-bas
REFRAIN
Tant que mes yeux s'ouvriront
Je chercherai dans l'horizon
La brèche qui s'ouvre sur mes décombres
La lueur dans les jours plus sombres
Tant que mes pieds marcheront
J'avancerai comme un con
Avec l'espoir dans chaque pas
Et ce jusqu'à mon dernier souffle, ici-bas
Malgré les merdes, les revers, les choses qui nous échappent
Les p'tits, les grands tourments, les erreurs de parcours
Et tout c'qui nous rattrape
Dans le détour
Malgré l'ennui, le trafic, les rêves inachevés
La routine, le cynisme, l'hiver qui finit pas
Je m'accroche les pieds
Ici-bas, ici-bas
REFRAIN
Ici.bas
Ici-bas
samedi 26 octobre 2019
THIERRY AMIEL - De là-haut
PAROLES
De ce temps-là, je n'entends plus ma voix
De ce temps-là, je ne guide plus mes pas
De ce temps-là, je sais que je vais mais ne marche pas
Sans aucun repos, j'avance puisqu'il le faut
De là-haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux ?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends ?
Désormais, s'il fait un peu plus frais
Ce n'est pas que le temps soit mauvais
Mais il est vrai que je me perds dans ce monde imparfait
Ni meilleur, ni plus laid
Mais juste un pâle reflet
De là-haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux ?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends
Tous mes mots ?
Peux-tu me dire si leur sens est plus beau ?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud ?
Et s'ils te réconfortent, là où ils t'emportent
Je ne rêve qu'en noir et blanc
Mes souvenirs se mêlent de sang
Et pourtant,
Je me lève pour faire semblant
De vivre comme un vivant
De là-haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux ?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends
Tous mes mots ?
Peux-tu me dire si leur sens est plus beau ?
Et peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud ?
S'ils te réconfortent, là où ils t'emportent
Là-haut
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends
De là-haut ?
mardi 15 janvier 2019
NICOLAS PEYRAC - Ma petite fille
PAROLES
1979T'attache pas au temps qui passe
Un jour, il passera sans toi
Tu sais, les gens, ça se remplace
Quoiqu'en disent les grands
Mais dis-toi pourvu que ça dure
Cet amour que j'ai pour la vie
Il ouvre et ferme les blessures
Sans savoir ce qu'il fait
REFRAIN
Ma petite fille, n'oublie pas qu'un jour
Nous ne serons peut-être plus là
Peu importe l'argent qui s'en va
Qui revient dans tes mains
L'argent ne sera rien
Qu'un moyen, dis-toi bien
Qu'il te faudra souvent vivre au jour le jour
Mais ne fais jamais rien sans amour
N'oublie pas qu'il ne faut pas qu'au fond
De tes yeux tu aies honte
Un jour d'avoir faibli
Simplement par ennui
Il n'y a pas que les études
Pour pouvoir devenir quelqu'un
Mais si tu veux faire des études
Fais-les bien, ça vaut mieux
Mais si tu veux faire l'artiste
Moi, je ne t'empêcherai pas
De traîner un peu en coulisses
Si c'est ça ton bonheur
REFRAIN
Un beau jour, tu liras ces lignes
Ou qui sait tu les entendras
Tu me traiteras de débile
Ou de fou, pourquoi pas?
Mais sache que je suis sincère
Et que les mots ne servent à rien
C'est toi qui gagneras ta guerre
Toute seule, dans ton coin
REFRAIN
©Wochit
jeudi 10 janvier 2019
GiedRé - Quand on est mort
«GiedRė Barauskaitė, dite GiedRé, naît le 23 octobre 1985 à Vilnius, capitale de la Lituanie. GiedRé a 7 ans quand sa maman, à la suite du décès de son mari, s'établit en banlieue parisienne avec son grand frère.
[...]
Mi-octobre 2014, GiedRé fête son 120 000ème fan déclaré, plus de 18 millions de vidéos visionnées, 350 concerts et plus de 25 000 albums vendus. GiedRé poursuit ses spectacles en tournées, qu'elle continue par auto-dérision à appeler "Tournantes 21" seule ou avec d'autres artistes, dans diverses salles en France, Belgique et Suisse...
Décrits comme crus, politiquement incorrects et teintés d'humour noir, les textes de GiedRé abordent des sujets comme la prostitution et la pédophilie. Ils contrastent avec son apparence innocente et ses costumes de scène enfantins. GiedRé estime que ses chansons ne sont pas provocantes, elle dit retranscrire la réalité, qui est selon elle « souvent choquante ».
MERCI: https://culture.tv5monde.com/musique/biographies-artistes/giedre-1196
PAROLES
Tu te demandes ce qui se passe après la mort
Si, quand on part, on existe un peu encore
Tu crois en quelque chose, mais tu sais pas vraiment quoi
Parce que c'est vrai ça, on peut pas juste partir comme ça
Ce qui se passera après ta mort, on le sait bien
On va te laver, te vider, te mettre dans une boîte en sapin
On va creuser un trou et mettre la boîte dedans
Et puis tout le monde ira boire des coups chez tes parents
Quand on est mort, tout est pareil qu'avant
C'est juste qu'on n'est plus là
Une fois qu'on meurt, la vie, c'est pas si différent
C'est juste qu'on n'en est pas
Les gens seront tristes et puis passés quelques mois
On donnera toutes tes affaires aux vide-greniers d'en bas
Parfois on retombera sur une photo de toi gamin
Mais à part ça tout sera pareil, toi en moins
Tu dis que la vie s'arrête alors qu'on a si peu vécu
Mais la vie elle s'arrête pas, c'est juste toi qui n'en es plus
Tu sais rien ne va changer quand tu ne seras plus là
Sois tranquille, il ne se passera rien quand tu mourras
Quand on est mort, tout est pareil qu'avant
C'est juste qu'on n'est plus là
Une fois qu'on meurt, la vie, c'est pas si différent
C'est juste qu'on n'en est pas
Quand on est mort, tout est pareil qu'avant
C'est juste qu'on n'est plus là
Une fois qu'on meurt, la vie, c'est pas si différent
C'est juste qu'on n'en est pas
samedi 20 octobre 2018
ÉRIC FRASIAK - Le jardin de Papa
PAROLES
Si tu voyais le jardin dans l’état
Ça te ferait comme du chagrin, du tracas
Tout ce qui pousse de travers, t’aimerais pas
T’aurais pas laissé faire en tout cas
Y a l’hiver qui se ramène à grand pas
Un temps de chien dans ma peine, il fait froid
Ta Pologne saura rien de tout ça
Mais c’est vrai que c’est si loin ce temps-là
La la la...
T’as traversé la vie sans que ça se voit
Sans jamais faire un bruit, un faux pas
Maman serait pas d’accord avec moi
Des fois vous faisiez fort, chien et chat
Ton camion, ta casquette, tes dadas
Ça repasse dans ma tête je les vois
Mes cinq ans que tu soulèves, tes hourras
Et mon rire qui s’élève aux éclats
La la la...
C’est comment vu de là-haut, ça fait quoi ?
Est-ce que tous nos petits mots, tu les reçois ?
Y a tout le monde ici qui pense à toi
Dans ton ciel bleu et gris, où que tu sois
Elle continue, la vie, c’est comme ça
Et cette année de l’eau de vie, t’en feras pas
Tu croyais au Bon Dieu, si tu le vois
Dis-lui de faire un peu mieux une autre fois
La la la...
Cette chanson comme les autres s’envolera
Pas un ange, un apôtre te la chantera
Les morts dans les cimetières ça repousse pas
On les met dans la terre, puis voilà
Si tu voyais le jardin dans l’état
Ça te ferait comme du chagrin, du tracas
Une des graines que t’as semé, c’était moi
Et tu vas lui manquer, mon Papa
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vendredi 14 septembre 2018
BERRY - Le bonheur
PAROLES
N'ayez pas peur du bonheur
Il n'existe pas
Ni ici, ni ailleurs,
Da di da di da, da di dam
Nous allons mourir demain
Ne dites plus rien
Le bonheur conjugal
Restera de l'artisanat local
Laissez-vous aller
Le temps d'un baiser
Hmm, je vais vous aimer
Le trésor n'est pas caché
Il est juste là,
à nos pieds, dévoilé
Il nous ferait presque tomber
C'est dommageable qu'on ne vive qu'une seule fois
C'est le temps d'une joie qui s'offre comme vous à moi
Laissez-vous aller
Le temps d'un baiser
Hmm, je vais vous aimer
Un peu de sel, dans la mer
Ne changera rien
On s'adore, on s'enterre
On trouve une main et on serre
N'ayez pas peur du bonheur
Il n'existe pas
Da di da di da, da di dam
Laissez-vous aller
Le temps d'un baiser
Hmm, je vais vous aimer...
Laissez-vous aller
Le temps d'un baiser
Hmm, je vais vous aimer...
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