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samedi 1 octobre 2022

GAUVAIN SERS - Dans la langue de Prévert




PAROLES

T'étais le genre de lycéen
Un peu perdu et dans ton coin
Toujours assis au fond de la classe
Pas très à l'aise dans tes godasses
Sûr qu'on se cherche à cet âge-là
Mais la jeunesse est faite pour ça
Tu te réfugiais dans les chansons
Pour l'évasion, pour les frissons
Et puis un jour t'as découvert
La force de la langue de Prévert

Tu t'es plongé dans les études
Pour apaiser les inquiétudes
De ceux qui te paient le loyer
Comme une balle à renvoyer
Bientôt passer l'adolescence
Toujours dans le sac à dos les sciences
Mais ta passion c'est l'écriture
Les pattes de mouches et les ratures
Et en cachette t'écris tes vers
Bien sur dans la langue de Prévert

T'aurais pu croupir au bureau
Mal dans tes fringues, mal dans ta peau
De ne jamais avoir osé
Claquer la porte sans te retourner
Un jour t'as pu saisir ta chance
Avec la bonne dose d'insouciance
Pour pas finir aigri et vieux
Des tonnes de regrets dans les yeux
Entre la tendresse, la colère
Tu chantes dans la langue de Prévert

Et aujourd'hui c'est ton métier
Toutes les planètes sont alignées
Quand tu repenses au lycéen
T'aurais pas parier ton destin
Mais comme ton truc c'est la musique
Et pas leurs foutues statistiques
Quel que soit le son du moment
Tu marches à côté tranquillement
Et tu te sens libre comme l'air
Toujours dans la langue de Prévert
Et tu te sens libre comme l'air
Toujours dans la langue de Prévert


vendredi 2 septembre 2022

MARGAUX AVRIL - L'air de rien






PAROLES

Mon cher ami, mon cher amour,
Tu es rentré dans ma vie, m'a prise de court
Tu m'as donné l'envie de croire à l'amour
J'ai oublié ce qu'était l'ennui
Avec tes mots de velours
Tes promesses qui m'obsèdent nuit et jour
Je veux me réveiller chaque matin
Ton corps blotti contre le mien
Je veux mon cœur en tes deux mains
Pour qu'il batte avec le tien

REFRAIN
Viens l'air de rien
Te perdre dans mes va-et-vient
Tu sais que je te tiens                            bis
Grâce à ce petit coup de rein


Mon cher amant, mon cher ami,
Je te veux dans mes bras toujours unis
Quand tu n'es pas là, mon sourire s'assombrit
Même si souvent tu me mens
Amour, amant, et ennemi
Toujours contre toi je m'oublie
Je veux me réveiller chaque matin
Ton corps blotti contre le mien
Je veux mon cœur en tes deux mains
Pour qu'il batte avec le tien

REFRAIN 

Mon cher amour, mon cher amant,
Tu as peur de mes yeux, tu fais semblant
Tu te caches derrière tes airs indifférents
Sous tes baisers et tes caresses,
Je sais qu'il y a tes sentiments
Tu m'aimes chaque jour plus profondément
Je veux me réveiller chaque matin
Ton corps blotti contre le mien
Je veux mon cœur en tes deux mains
Pour qu'il batte avec le tien

REFRAIN

Mon cher ami, mon cher amant,
Tu as peur de mes yeux, tu fais semblant
Sous tes baisers et tes caresses,
Je sais qu'il y a tes sentiments
Tu m'aimes chaque jour plus profondément

REFRAIN

samedi 23 avril 2022

ARNO (1949-2022)

 





PAROLES

Je veux vivre dans un monde
Sans jalousie, sans amants
Et où les pessimistes sont contents
Je veux vivre dans un monde
Sans papiers et où mon foie
Arrête de pleurer
Je veux vivre dans un monde sans pilule
Où les riches et les pauvres
N'existent plus
Je veux vivre dans un monde
Où les chiens embrassent les chats
Et où ils dansent, ils dansent une rumba
Je veux vivre dans un monde
Où les malheureux sont heureux
Je veux vivre dans un monde
Où Dieu il est amoureux
Je veux vivre dans un monde
Sans chichis et où les cons
Font pas, font pas de bruit
Je veux voler très haut. Libre!
Comme un poisson dans l'eau
Et dans ma bouche, pas de mots
Je veux vivre dans un monde
Sans cholestérol
Avec une overdose de rock'n'roll
Je veux vivre dans un monde
Où on doit pas chercher
Chercher la beauté, chercher la vérité.


Avec ADAMO -  Les filles du bord de mer


PAROLES

Je me souviens du bord de mer
Avec ces filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière
C'était pas fait pour me déplaire
Naïves autant qu'elle étaient belles
On pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport
Pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore
Z'auraient pu danser la java
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Y en avait une qui s'appellait Eve
C'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut
Elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt que d'aller chez le masseur
Elle invitait le premier baigneur
À tâter du côté de son cœur
En douceur, en douceur
En douceur et profondeur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Lui pardonnant cette manie
J'lui proposais de partager ma vie
Mais dès que revint l'été
Je commençais à m'inquiéter
Car sur les bords d'la Mer du Nord
Elle se remit à faire du sport
Je tolérais ce violon d'Ingres
Sinon elle devenait malingre
Puis un beau jour j'en ai eu marre
C'était pis que la mer à boire
Je l'ai refilée à un gigolo
Et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire


lundi 31 janvier 2022

TROIS CAFÉS GOURMANDS - L'année prochaine





PAROLES

L'année prochaine, j'aurai dix ans
J'grimperai en haut du cerisier
J'aurai perdu ma huitième dent
J'serai ceinture jaune de karaté
J'irai jouer avec les grands
J'ferai un bisou à Salomé

L'année prochaine, j'aurai 20 ans
Et j'irai parcourir le monde
Premier tatouage, énième amant
La vie sauvage à la seconde
La famille qu'on s'est dessinée
Des frangins pour l'éternité

L'année prochaine, j'aurai 30 ans
J'arrêterai enfin les conneries
Je songerai à faire des enfants
J'en aurai que pour mon chéri
J'serai la meilleure version de moi-même
J'serai le bonheur façon challenge
J'aurai des moments accomplis
Et mes premières séances de psy

L'année prochaine, j'aurai 40 ans
Et je m'écouterai enfin
Divorcé de ces engagements
Qui ne me ressemblaient en rien
J'ferai des excès mais sereinement
En me disant que j'ai tout mon temps
Qu'ils me vont bien mes 40 ans

L'année prochaine, j'aurai 50 ans
Est-ce que c'est grand, est-ce que c'est vieux ?
Même si mes genoux m'annoncent le temps
J'cours toujours plus vite que mon neveu
J'regarde les oiseaux s'envoler
Et à chaque saison repasser

L'année prochaine, j'aurai 60 ans
J'donnerai raison aux insomnies
J'donnerai raison aux petits-enfants
Et plus souvent à leur mamie
Face au miroir il est grand temps
Que j'use enfin de compromis
Ma vie sera plus belle qu'avant
Ma vie aussi

Les années filent comme des secondes
J'n'ai même pas vu passer le temps
Même si j'ai fait le tour du monde
Qu'est-ce que j'ai compris du présent ?
Qu'est-ce que j'ai retenu de la ronde
Des hommes, des femmes et des enfants ?
Que la vie, mon grand, oui la vie, mon grand,
C'est s'aimer (c'est s'aimer)
S'émouvoir (s'émouvoir)
Et puis pleurer
Se revoir
Et tomber
Se relever
Se consoler
Puis danser
C'est s'aimer

Les années filent comme des secondes
On n'a pas vu passer le temps
Si on a fait le tour du monde
Qu'est-ce qu'on a compris du présent ?
Qu'est-ce qu'on a retenu de la ronde
Des hommes, des femmes et des enfants ?
Que la vie, mon grand, oui la vie, mon grand,
C'est s'aimer



dimanche 19 septembre 2021

JULOS BEAUCARNE - Je ne songeais pas à Rose (Poème de VICTOR HUGO)

 

2005 © BELGA PHOTO BRUNO ARNOLD

« Le voyageur ne prend qu'une direction ; le rêveur les prend toutes. »

« Mon métier est de vous dire que tout est possible. »

« Dès le moment où nous sortons du ventre de notre mère, nous devenons toutes et tous des émigrés.»



PAROLES

Vieille chanson du jeune temps

Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.

J'étais froid comme les marbres;
Je marchais à pas distraits;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son oeil semblait dire: " Après ? "

La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.

Moi, seize ans, et l'air morose;
Elle, vingt; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.

Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.

Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.

Rose défit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingénu,
Son petit pied dans l'eau pure
Je ne vis pas son pied nu.

Je ne savais que lui dire;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.

Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
" Soit; n'y pensons plus ! " dit-elle.
Depuis, j'y pense toujours.

Victor Hugo - Les Contemplations - 1856

🌹« Vieille chanson du jeune temps » de Victor Hugo


mercredi 23 septembre 2020

JULIETTE GRÉCO - Jolie môme





PAROLES

T' es tout' nue
Sous ton pull
Y'a la rue
Qu' est maboule
Jolie môme
T' as ton cœur
À ton cou
Et l' bonheur
Par en d'ssous
Jolie môme

T' as l' rimmel
Qui fout l' camp
C'est l' dégel
Des amants
Jolie môme
Ta prairie
Ça sent bon
Fais-en don
Aux amis
Jolie môme

T' es qu'un' fleur
De printemps
Qui s' fout d' l'heure
Et du temps
T' es qu'un' rose
Éclatée
Que l'on pose
À côté
Jolie môme

T' es qu'un brin
De soleil
Dans l' chagrin
Du réveil
T' es qu'un' vamp
Qu'on éteint
Comme un' lampe
Au matin
Jolie môme

Tes baisers
Sont pointus
Comme un accent aigu
Jolie môme
Tes p'tits seins
Sont du jour
À la coque
À l'amour
Jolie môme

Ta barrière
De froufrous
Faut s' la faire
Mais c'est doux
Jolie môme
Ta violette
Est l' violon
Qu'on violente
Et c'est bon
Jolie môme.

T' es qu'un' fleur
De pass' temps
Qui s' fout d' l'heure
Et du temps
T' es qu'un' étoile
D'amour
Qu'on entoile
Aux beaux jours
Jolie môme

T' es qu'un point
Sur les " i "
Du chagrin
De la vie
Et qu'un' chose
De la vie
Qu'on arros'
Qu'on oublie
Jolie môme

T' as qu'un' paire
De mirett's
Au poker
Des conquêt's
Jolie môme
T' as qu'un' rime
Au bonheur
Faut qu' ça rime
Ou qu' ça pleure
Jolie môme

T' as qu'un' source
Au milieu
Qu' éclabousse
Du "Bon Dieu"
Jolie môme
T' as qu'un' porte
En voil' blanc
Que l'on pousse
En chantant
Jolie môme

T' es qu'un' pauv'
Petit' fleur
Qu'on guimauv'
Et qui meurt
T' es qu'un' femme
À r'passer
Quand son âme
Est froissée
Jolie môme

T'es qu'un' feuille
De l'automne
Qu'on effeuille
Monotone
T'es qu'un' joie
En allée
Viens chez moi
La r'trouver
Jolie môme
T'es tout' nue
Sous ton pull
Y a la rue
Qu'est maboule
Jolie môme!

JULIETTE GRÉCO - Si tu t'imagines

 

PAROLES

«SI TU T'IMAGINES» de Raymond Queneau

Si tu t'imagines
si tu t'imagines
fillette fillette
si tu t'imagines
xa va xa va xa
va durer toujours
la saison des za
la saison des za
saison des amours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures
 
Si tu crois petite
si tu crois ha ha
que ton teint de rose
ta taille de guêpe
tes mignons biceps
tes ongles d'émail
ta cuisse de nymphe 
et ton pied léger
si tu crois que ça va
xa va xa va xa 
va durer toujours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures

les beaux jours s'en vont
les beaux jours de fête
soleils et planètes
tournent tous en rond
mais toi ma petite
tu marches tout droit
vers sque tu vois pas
très sournois s'approchent
la ride véloce
la pesante graisse
le menton triplé
le muscle avachi

allons cueille cueille
les roses les roses
roses de la vie
roses de la vie
et que leurs pétales
soient la mer étale
de tous les bonheurs
de tous les bonheurs
allons cueille cueille
si tu le fais pas
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures

 

Raymond Queneau, L'Instant fatal, 1948.


JULIETTE GRÉCO - Déshabillez-moi



PAROLES

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite
Pas trop vite
Sachez me convoiter
Me désirer
Me captiver

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme
Tous les hommes
Trop pressés.

Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite
Pas trop vite
Sachez m'hypnotiser
M'envelopper
Me capturer
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Avec délicatesse
En souplesse
Et doigté

Choisissez bien vos mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes
Sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte, allez-y...

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Maintenant tout de suite,
Allez vite
Sachez me posséder
Me consommer
Me consumer

Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l'homme...
Agissez !
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Et vous...
Déshabillez-vous !

samedi 30 mai 2020

PIERRE LAPOINTE et CLARA LUCIANI - Qu'est-ce qu'on y peut ?





PAROLES

Reste là, ne bouge pas
Le temps que la beauté se fige
Le temps d'apaiser les vertiges
Que nos corps nous infligent

Dans la moiteur de la chambre
Dans le silence de l'abandon
Essayer de se persuader
Que ce n'était pas si bon

REFRAIN
Quand deux corps se rencontrent
Font leurs aveux
Que l'on soit pour ou contre
Au fond, qu'est-ce qu'on y peut ?

Nous resterons immobiles
Dociles comme ces statues de marbre
Qui s'empoussièrent, nus et fragiles
Que personne ne regarde

Que l'amour dure une vie
Qu'il meurt à la fin de la nuit
Ce soir tu seras mon trésor
L'extension de mon corps

REFRAIN

Que tu restes ou que tu t'en ailles
Que ce soit grandiose ou banal
Qu'importe si nos deux vies déraillent

Quand mon corps est contre le tien
J'oublie qu'un jour on aura mal
Je me fous d'hier, de demain

REFRAIN

Quand deux corps se séparent
Font leurs adieux
Que l'on soit pour ou contre
Au fond, qu'est-ce qu'on y peut ?
Au fond, qu'est-ce qu'on y peut ?


dimanche 15 décembre 2019

ANNA KARINA - Ma ligne de chance




Anna Karina et Antoine Duhamel

PAROLES

Moi, j'ai une toute p'tite ligne de chance
Moi, j'ai une toute p'tite ligne de chance
Si peu de chance dans la main
Ça me fait peur des lendemains
Ma ligne de chance, ma ligne de chance
Dis-moi chéri, qu'est-ce que t'en penses ?

Ce que je pense, quelle importance ?
C'est fou ce que j'aime ta ligne de hanche
Ta ligne de hanche, ma ligne de chance
J'aime la caresser de mes mains
Ta ligne de hanche, ma ligne de chance
C'est une fleur dans mon jardin

Mais regarde ma p'tite ligne de chance
Mais regarde ma p'tite ligne de chance
Regarde ce tout petit destin
Si petit au creux de ma main
Ma ligne de chance, ma ligne de chance
Dis-moi chéri, qu'est-ce que t'en penses ?

Ce que je pense, quelle importance ?
Tais-toi et donne-moi ta main
Ta ligne de hanche, ma ligne de chance
C'est un oiseau dans le matin
Ta ligne de hanche, ma ligne de chance
L'oiseau frivole de nos destins

Quand même une si p'tite ligne de chance
Quand même une si p'tite ligne de chance...
Une si p'tite ligne, c'est moins que rien
À peine un p'tit point dans la main
Ma ligne de chance, ma ligne de chance
Dis-moi chéri, qu'est-ce que t'en penses ?

Ce que j'en pense, quelle importance ?
J' suis fou de joie tous les matins
Ta ligne de hanche, ma ligne de chance
Un oiseau chante dans mes mains
Ta ligne de hanche, ma ligne de chance
C'est l'oiseau vol(e) de nos destins.

Dans le film, Anna Karina chante avec Jean-Paul Belmondo.


mardi 15 octobre 2019

YVES JAMAIT - J'en veux encore

«Devenu chanteur sur le tard, Yves Jamait s’est fait connaître par des histoires de bistrot, de déchirures, de fêlures. Son sixième album le montre apaisé et penché sur ses souvenirs. Une réussite.»



PAROLES

Des matins qui se lèvent
Dans le ciel de tes yeux
Des lumières du jour
Qui tachent tes cheveux
De tes jupes que trousse
Du regard le soleil
Et la gouache des fleurs
Sous des nuées d'abeilles
Des matins insolents
Qui effacent l'hiver
Des étés qui étouffent
De leurs bras incendiaires
Des rires qui se brisent
Pour se laisser pleurer
Sur des mélancolies
Par l'automne insufflé
Oh, j'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Et crépusculairant
Jusqu'aux lumières de l'aube
Des instants ou le jour
Et la nuit marivaudent
De l'alcool qui s'ennuie
De ne savoir créer
Des musiques qui battent
Mon cœur irrégulier
Des mains qui s'insinuent
Dans mes nuits de sommeil
L'envie toujours plus forte
Qu'un besoin essentiel
Des horizons bouchés
Par le soir qui se couche
Des bains ensoleillés
Qui coulent dans ma bouche
J'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Des murs qui se fissurent
Sur des idées nouvelles
Des mots qui se répandent
Comme des étincelles
Des soirs qui s'agrandissent
Un peu plus chaque jour
Des je t'aime je t'attends
Des bonsoirs des bonjours
Des enfants qui m'embrassent
En me disant papa
Des amis qui m'accueillent
Dans le nid de leurs bras
L'ivresse qui s'abreuve
Du rouge de tes baisers
Oui mon corps qui réclame
Sans être rassasié
J'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Des matins qui se lèvent
Dans le ciel de tes yeux
Des lumières du jour
Qui tachent tes cheveux
Des rires qui se brisent
Pour se laisser pleurer
Sur des mélancolies
Par l'automne insufflé

mardi 8 octobre 2019

JEANNE MOREAU - Les mains sur les tempes

Cyrus Bassiak (Serge Rezvani) et Jeanne Moreau
dans Jules et Jim de François Truffaut



PAROLES
de Bassiak

Les mains sur les tempes
Abritant nos regards
Autour de la lampe
Nous rêvions le soir
Nous cherchions les horizons
De nos dix-sept ans
D'autres lieux faits d'un présent
Tendu vers l'avenir

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions d'autres temps
D'autres lieux que nous irions
Par couples conquérir
Des planètes blanches
Sous le grand Soleil
Des mondes qui penchent
Où la vie s'éveille

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions follement
De grands vols à contretemps
Trouant le firmament
De quitter la Terre
Vieillir de mille ans
Vieux système solaire
Vieille Lune d'antan
Et nous rêvions et nous rêvions...

Les mains sur les tempes
Abritant nos regards
Autour de la lampe
Nous rêvions le soir
Nous cherchions les horizons
De nos dix-sept ans
Loin de ce passé présent
Fermant notre avenir

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions follement
D'un monde pétri de nos mains
Lancé sur le néant
Planète de cuivre
Que frôlent en tanguant
Nos grands vaisseaux ivres
Pointés hors du temps

Et nous rêvions et nous rêvions
Nous rêvions follement
Mais voilà qu'un papillon
Phalène au duvet blanc
Piégé par la lampe
Vint en se cognant
Tout contre nos tempes
Mourir en vibrant
Et nous rêvions et nous rêvions

mardi 23 juillet 2019

YVES JAMAIT - Même sans toi




PAROLES

Assis sur un rocher
Je regarde la mer
Pour petit déjeuner
Le vin blanc et les praires

Quelques miettes d'étoile
Et un croissant de lune
Traînent encore sur la toile
Cirée d'une nuit posthume

Un ciel encore humide
De tremper dans le bleu
D'un clapotis tranquille
Se berce au fond des cieux

Une mer d'aluminium
Scintillante d'argent
Emballe mon cœur d'homme
Et de petit enfant

REFRAIN
Et je voudrais que tu sois là 
Je voudrais que tu voies ça 
Je t'avoue que je n'y crois pas 
C'est beau, c'est beau même sans toi

Un soleil feignant
Essore ses rayons
Dans l'azur en peignant
D'or l'horizon

Une mouette au tableau
Figure un goéland
Et se perd tout là-haut
Au fond du firmament

REFRAIN

Et les embruns qui giflent
Ou caressent ma peau
Et puis le vent qui siffle
Sur le mât d'un bateau

Je vais fermer les yeux
Je vais sentir la mer
Je vais sentir le bleu
Sans rouvrir les paupières

REFRAIN bis

Quelques miettes d'étoiles
Sur la nappe du ciel
Un croissant qui dévoile
Un déjeuner d'soleil

Et moi tout petit homme
Je me sens un peu con
De n'être rien en somme
Qu'un tout petit garçon


REFRAIN bis

mercredi 1 mai 2019

FRANCIS LEMARQUE - Tout ça parce qu'au bois de Chaville

 
Une chanson de 1953, toujours d'actualité...
Musique Claude Rolland
Paroles de Pierre Destailles

PAROLES

Ce jour-là au Bois de Chaville
Y avait du muguet
Si ma mémoire est docile,
C'était au mois de mai
Au mois de mai dit le proverbe
Fais ce qu'il te plaît
On s'est allongés sur l'herbe
Et c'est ce qu'on a fait
Comme nous étions sous les branches
Bien dissimulés
Samedi-Soir et France-Dimanche
N'en ont pas parlé
Le lendemain de cette aventure
Nous avons acheté
Un traité de puériculture
Et de quoi tricoter
Tout ça parce qu'au bois de Chaville
Y avait du muguet

Quand je songe aux conséquences
De ce jour charmant
Je me sens rempli d'avance
D'un très grand tourment
Car par ma faute il va naître
Un pauvre ingénu
Qui va forcément connaître
Tout ce que j'ai connu
Les fessées, la varicelle,
Le premier amour
Cette grande passion éternelle
Qui dure quelques jours
Et des tas de choses inutiles
Comme les traités de paix
Les savants, les sergents de ville
Et le chef du budget
Tout ça parce qu'au bois de Chaville
Y avait du muguet.

On t'apprendra le code civique
Et la probité
Si tu les mets en pratique
Tu seras exploité
Par contre, si tu t'en balances
Tu seras respecté
Et selon toute évidence
Tu seras député
Pour te faire faire connaissance
De la liberté
Tu seras dès ta naissance
Finement ligoté
Tu pourras souiller ton lange
Afin de protester
C'est tout de même toi, petit ange,
Qui seras embêté
Tout ça parce qu'au bois de Chaville
Y avait du muguet.

On t'enverra faire la guerre
Dans les fantassins
Pour que ceux de la dernière
Soient pas morts pour rien
C'est ce qu'on a dit à mon père
Et c'est ce qu'on m'a dit
Ça revient de façon régulière
Tout comme les radis
Voilà mon cher petit homme
Tout ce qui t'attend
Parce que j'ai croqué la pomme
Un jour de printemps
C'est peut-être une folie
Mais si tu voyais
Comme ta maman est jolie
Tu me pardonnerais
D'avoir été à Chaville
Cueillir le muguet.

vendredi 15 mars 2019

MAÎTRE GIMS - Bella




PAROLES

Bella, Bella
Bella, Bella
Oh Bella, oh Bella
Oh Bella, oh Bella

REFRAIN
Elle répondait au nom de "Bella"
Les gens du coin ne voulaient pas la cher-lâ
Elle faisait trembler tous les villages
Les gens me disaient "Méfie-toi de cette fille-là"      bis

C'était un phénomène, elle n'était pas humaine
Le genre de femme qui change le plus grand délinquant en gentleman
Une beauté sans pareille,
Tout le monde veut s'en emparer
Sans savoir qu'elle les mène en bateau

Hypnotisés, on pouvait tout donner
Elle n'avait qu'à demander, puis aussitôt on démarrait
On cherchait à l'impressionner, à devenir son préféré
Sans savoir qu'elle les mène en bateau

Mais quand je la vois danser le soir
J'aimerais devenir la chaise sur laquelle elle s’assoit
Ou moins que ça, un moins que rien
Juste une pierre sur son chemin

REFRAIN

Oui, c'est un phénomène qui aime hanter nos rêves
Cette femme était nommée "Bella la peau dorée"
Les femmes la haïssaient, toutes la jalousaient
Mais les hommes ne pouvaient que l'aimer
Elle n'était pas d'ici, ni facile, ni difficile
Synonyme de "magnifique", à ses pieds, que des disciples
Qui devenaient vite indécis, tremblants comme des feuilles
Elle te caressait sans même te toucher
Mais quand je la vois danser le soir
J'aimerais devenir la chaise sur laquelle elle s’assoit
Ou moins que ça, un moins que rien
Juste une pierre sur son chemin

REFRAIN

Fais-moi tourner la tête, hé-hé
Tourner la tête, héhé
Rends-moi bête comme mes ieds-p', hé-hé
Bête comme mes ieds-p', héhé
Je suis l'ombre de ton ien-ch', hé-hé
L'ombre de ton ien-ch', héhé
Fais-moi tourner la tête, hé-hé
Tourner la tête, héhé
Fais-moi tourner la tête, hé-hé
Tourner la tête, héhé
Rends-moi bête comme mes ieds-p', hé-hé
Bête comme mes ieds-p', héhé
Je suis l'ombre de ton ien-ch', hé-hé
L'ombre de ton ien-ch', héhé
Fais-moi tourner la tête, hé-hé
Tourner la tête, héhé

REFRAIN

mardi 3 avril 2018

JEAN FERRAT - Au printemps de quoi rêvais-tu?

1969


PAROLES

Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Vieux monde clos comme une orange,
Faites que quelque chose change,
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu ?

Au printemps de quoi riais-tu ?
Jeune homme bleu de l'innocence,
Tout a couleur de l'espérance,
Que l'on se batte dans la rue
Ou qu'on y danse,
Au printemps de quoi riais-tu ?

Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Poing levé des vieilles batailles,
Et qui sait pour quelles semailles,
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille,
Au printemps de quoi rêvais-tu ?

Au printemps de quoi doutais-tu ?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure,
Que le temps d'un Ave, pas plus
Ou d'un parjure,
Au printemps de quoi doutais-tu ?

Au printemps de quoi rêves-tu ?
D'une autre fin à la romance,
Au bout du temps qui se balance,
Un chant à peine interrompu
D'autres s'élancent,
Au printemps de quoi rêves-tu ?

D'un printemps ininterrompu

mercredi 21 février 2018

GRAND CORPS MALADE - Dimanche soir



PAROLES

Parce qu'avec toi le temps a pris de nouvelles dimensions
Que ma routine s'est égarée dans ces changements de direction
Parce que les jours de la semaine se mélangent dans ce bazar
Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Parce que ça arrive tellement souvent que je sois en pic de sentiments
Et que ma pudeur accepte quand même de te le faire comprendre gentiment
Parce qu'il paraît que l'homme s'habitue vite, s'habitue trop
Et qu'moi je sais que mes deux mains ne se lasseront jamais de ta peau

Quand je vois tout ce qu'on a construit, je me dis que dix ans c'est tellement long
Et puis je me dis que c'est tellement court à chaque fois que s’affiche ton prénom
Parce que le temps n'a pas d'emprise sur la couleur de tes yeux
Parce que le vent éteint une petite flamme mais attise un grand feu

Parce qu'on s'est tant rapprochés que nos souvenirs se ressemblent
Parce que quand la vie n'est pas simple, c'est tellement mieux d'être ensemble
Parce que je sais que le lundi, je vais te parler et te voir
Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent
Dans notre histoire, rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence
Parfois elle aime mes mots mais cette fois, c'est elle que mes mots aiment
Et sur ce coup-là, c'est elle qui a trouvé le plus beau thème

Parce que je te chambre sur tes manies mais que je pourrai plus me passer d'elles
Parce que je me moque de tes défauts mais qu'ils me sont devenus essentiels
Parce qu’avant de te regarder partir, je te vois te maquiller dans le miroir
Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Parce qu'on est libres quand on est forts et plus forts quand nos liens se soudent
Qu'une mauvaise passe devient alors moins profonde que le creux du coude
Parce que tous les nuages du monde n'empêchent pas les pleines lunes
Et que chaque fois qu’elles brillent, c’est nos débuts qui se rallument

Parce que tu sais ce que j'aime, parce que je sais ce que tu veux
Et que c'est quand même une première fois dès qu'on est seuls tous les deux
Parce que cent-vingt mois plus tard, je viens encore juste de te rencontrer
Parce que tu es mon plan A et que tu seras aussi mon plan B

Après dix ans d'un beau voyage où je me rappelle de chaque seconde
Après dix ans qui ont vu naître les quatre plus beaux yeux du monde
C'est toi qui as trouvé le plus beau thème de notre histoire
Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent
Dans notre histoire, rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence
Parfois elle aime mes mots mais cette fois, c'est elle que mes mots aiment
Et sur ce coup-là, c'est elle qui a trouvé le plus beau thème

Je n'ai plus peur du dimanche soir

Photo de José Maria Laura

mercredi 6 décembre 2017

JOHNNY HALLYDAY - L'envie

Un véritable «monstre sacré» nous quitte: il nous laisse 60 ans de chansons, des mélodies qui ont su s'adapter à différentes époques et à différents styles musicaux, le souvenir d'une présence exubérante sur scène et, surtout, une voix irremplaçable. 
Que nous soyons admirateur inconditionnel ou sympathisant timide, c'est tout un pan de notre vie qui dégringole avec la disparition de «l'idole des jeunes». 
Nous avons grandi, nous avons vieilli avec Johnny... 
Merci.
José Maria Laura








PAROLES
Qu'on me donne l'obscurité puis la lumière
Qu'on me donne la faim la soif puis un festin
Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Que je retrouve le prix de la vie, enfin !

Qu'on me donne la peine pour que j'aime dormir
Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme
Pour que j'aime ma terre qu'on me donne l'exil
Et qu'on m'enferme un an pour rêver à des femmes !

On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les "merci"
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie !
L'envie d'avoir envie !
Qu'on allume ma vie !

Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour
La solitude aussi pour que j'aime les gens
Pour que j'aime le silence qu'on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l'argent !

Pour que j'aime être sain, vaincre la maladie
Qu'on me donne la nuit pour que j'aime le jour
Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit
Pour que j'aime aujourd'hui oublier les "toujours" !

On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les "merci"
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie !
L'envie d'avoir envie !
Qu'on rallume ma vie !

mercredi 29 novembre 2017

GRÉGOIRE - Mes enfants




PAROLES

Sachez qu'il il y aura des hasards qui auront le goût de destin
Et des étoiles dans la nuit noire, de fausses routes, de vrais chemins
Il y aura des jours avec et il y aura des jours sans
Bien moins de victoires que d'échecs, malheureusement, fatalement
Et sachez qu'il y aura des peines et des « après tout, c'est comme ça »
Parfois des joies qui nous emmènent dans des lieux qu'on ne connaît pas
Il y aura de bonnes surprises et des mauvaises évidemment
Et sûrement de jolies méprises, des grains de folie par moments

Sachez que c'est l’espoir qui gagne et qui terrasse l'indifférence
C'est lui qui déplace des montagnes, c'est lui qui provoque la chance
Et c'est l'envie et non la rage qui doit tracer votre chemin
Il doit y avoir dans vos bagages du courage pour vos lendemains
Sachez qu'il faut respecter l'autre et que votre cœur lui pardonne
Sans jamais rejeter la faute, qu'il faut donner plus qu'on vous donne
Et qu'il faut laisser le mensonge au lâche, au faible, à l'apeuré
Et lorsque le chagrin vous ronge, il faut savoir vous relever

Sachez qu'il faut savoir vivre vos rêves et qu'il faut choisir l'aventure
Qu'il faut aider celui qui crève, celui pour qui, tout est plus dur
Il ne faut jamais oublier d'où vous venez et qui vous êtes
Et ne jamais abandonner quand c'est le pire qui se répète
Sachez aussi qu'il ne faut pas succomber à leurs invectives
Il faut rester honnêtes et droits sans être de ceux qui les suivent 
Et peu importe où vous allez, quels que soient vos choix , vos désirs
Oui , peu importe qui vous aimez, tant qu'on ne vous fait pas souffrir

Sachez aussi quoiqu'il advienne,
Quel que soit l 'endroit ou l'instant
C'est pour toujours que je vous aime
Et que je suis là, mes enfants

mardi 28 novembre 2017

HENRI SALVADOR - J'ai tant rêvé


La si belle chanson qui berce la pub  de Noël d' Intermarché:
 
 
 PAROLES

J'ai tant rêvé
De pouvoir voler bien au-delà du soleil
D'être toujours comme un enfant qui s'émerveille
Oh oui ! J'ai tant rêvé
J'ai tant cherché
À remonter jusqu'à la source du bonheur
À comprendre pourquoi soudain battait mon cœur
Oh oui ! J'ai tant cherché
J'ai tant voulu connaître le pourquoi, le comment
J'ai voulu retrouver tous mes rêves d'enfant
Je n'ai jamais compris
Pourquoi il faut grimper si haut pour voir sa vie
J'ai tant connu
Tous ces matins qui n'ont ni rime ni raison
Tous ces demains qui n'osent pas dire leur nom
Pourquoi l'Amour s'éteint toujours au fond du cœur
J'ai tant connu tous ces matins qui n'ont ni rime ni raison
Tous ces demain qui n'osent pas dire leur nom
J'ai voulu voir, j'ai voulu croire
J'ai tant rêvé...