Obrigado la famille, tous main dans la main Depuis qu'on est gamins, unis pour toute la vie Rien ni personne ne nous séparera On a pas toujours les mots pour se dire "je t'aime" Il en faudrait trop Obrigado la famille Celle qui m'apprécie, qui m'accepte comme je suis Chaque fois que je vous vois je sais que vous faites partie des miens Chaque fois que je vous vois je me sens chez moi je me sens si bien Oh oh oh on garde la tête haute et ça quoi qu'il arrive Oh oh oh on s'entraide entre nous et ça nous suffit
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh la famille Oh oh oh oh oh oh obrigado la famille
Obrigado la famille on s'entraide dans la famille Jamais ne toucher la farine quitte à galérer rue Stalin' On s'installe si les keufs s'alignent le courage mieux qu'l'argent Tant qu'on agit n'use pas d'salive Désolé monsieur l'agent mafia africaine l'emblème ensemble On a tout fait ensemble, on a douté à s'en dérouter Mais soudés comme des siamois jamais on n'se plie aux lois On s'sent comme des rois même dans la merde tant qu'on est sous un toit On ne simule pas l'amour entre nous pas d'bluff chez nous Et pas d'bol si vous êtes contre nous on s'dresse contre vous,
C'est
Chaque fois que je vous vois, je sais que vous faites partie des miens Chaque fois que je vous vois, je me sens chez moi je me sens si bien Oh oh oh on garde la tête haute et ça quoi qu'il arrive Oh oh oh on s'entraide entre nous et ça nous suffit
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh la famille Oh oh oh oh oh oh obrigado la famille Obrigado la famille
Obrigado la famille
Oh oh oh on garde la tête haute et ça quoi qu'il arrive Oh oh oh on s'entraide entre nous et ça nous suffit Oh oh oh on garde la tête haute et ça quoi qu'il arrive Oh oh oh on s'entraide entre nous et ça nous suffit
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh la famille Oh oh oh oh oh oh obrigado la famille
Rosa, rosa, Quand on fout le bordel, tu nettoies. Et toi, Albert, Quand on trinque, tu ramasses les verres Céline, bataire, Toi, tu t’prends des vestes au vestiaire. Arlette, arrête. Toi, la fête tu la passes aux toilettes.
Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas. Pour une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas. À ceux qui n’en ont pas.
Quoi les bonnes manières ? Pourquoi j’f’rais semblant.
Il les fabrique ou quoi ? Heureusement qu’c’est que deux verres. Appelle-moi ton responsable Et fais vite, elle pourrait se finir comme ça ta carrière.
Oui célébrons ceux qui ne célèbrent pas. Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas. À ceux qui n’en ont pas.
Frotter, frotter, Mieux vaut ne pas s’y Frotter, frotter.
Si tu n’me connais pas. Brosser, brosser, Tu pourras toujours te Brosser, brosser. Si tu ne me respectes pas.
Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas. Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas. À ceux qui n’en ont pas.
Pilotes d’avion ou infirmières Chauffeurs de camion, hôtesses de l’air Boulangers ou marins-pêcheurs Un verre aux champions des pires horaires Aux jeunes parents bercés par les pleurs Aux insomniaques de profession Et tous ceux qui souffrent de peines de cœur Qui n’ont pas le cœur aux célébrations Qui n’ont pas le cœur aux célébrations.
J'ai un peu de mal à imaginer la vie sans mes proches, Quand je dis un peu de mal, en fait, je l'imagine pas du tout. Ils sont mes repères, mes bases, mes compliments, mes reproches Sans eux, je suis pas entière, je les veux pas loin, souvent, partout Avec eux, on n'a pas peur du silence, on n'a rien à se prouver. Une sorte d'équipe sans remplaçant, sans capitaine. Dans cette équipe, tu ris, tu râles, tu progresses,
tu veux rester très loin du star-système où tu restes tard si t'aime. Si jamais je devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour, Je n'aurais besoin que de leur présence pour que la vie reste facile. Peu importe ce qu'il y a sur la table, ce qui compte c'est qui il y a autour. Ce que je ressens, je veux leur dire Je crois que j'ai le sens de la famille
J'ai un peu de mal à imaginer la vie sans mes proches, Quand je dis un peu de mal, en fait, je l'imagine pas du tout. C'est avec eux que j'avance, de la sérénité plein les poches S'ils ne le partagent pas avec moi, aucun bonheur ne vaut le coup Et à l'inverse, il n'y a rien qui me fasse plus de peine Qu'imaginer leur visage au moment où ils ont appris
que mes 20 ans seraient cruels, que mon avenir s'annonçait terne. Le drame ça se partage, mais ça n'apaise pas l'esprit Ils m'ont transmis tout ce que j'aimerais transmettre à mon tour C'est grâce à eux si je suis en paix et que je pars pas en vrille. Leur humanité sans trompette, leur bienveillance sans détour Ce que je leur dois, je veux leur dire Je crois que j'ai le sens de la famille
Évidemment quand t'es maman, ton cœur explose et pour toujours On te confie le rôle ultime, celui qui te change viscéralement, Tu savais pas que c'était possible de générer autant d'amour Je trouve pas de mots assez forts, c'est tellement, tellement…
Évidemment quand t'es daron, toutes les cartes sont redistribuées Ils sont dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sang chaque seconde, Je n'ai plus qu'eux comme certitude, il va falloir m'habituer J'ai découvert les liens invisibles et les plus solides du monde
Les enfants, c'est des galères qu'on ne pouvait même pas concevoir
Ils nous rendent complètement ouf, mais en un sourire on vacille
T'as qu'une envie, c'est qu'ils s'endorment et dès qu'ils dorment, tu veux les voir.
Eh ouais, on est devenus ceux qu'on chambrait Je crois qu'on a le sens de la famille
Et le sens de la famille, c'est aussi le sens de l'amitié Je peux te présenter des frères et sœurs qui n'ont pas le même sang Frères d'espoir, sœurs de cœur, frères de galère ou de quartier Faire des projets d'adultes dans des cerveaux d'adolescents
La famille, c'est aussi ceux qui sont devenus essentiels Ceux qui te connaissent, te révèlent, te soutiennent et te protègent Ceux qui te parlent la bouche fermée parce que le cœur s'emmêle/s'en mêle*
Si tu veux signer avec moi, faut signer avec tout le cortège
* S'emmêler - se mélanger / s'en mêler - intervenir
Dans le cadre d'un travail pour notre cours de Français (11ºL3 - Escola Secundária Ferreira Dias, Agualva-Cacém), Gabriela et Viqui nous ont fait découvrir:
Photomontage réalisé par Gabriela et Viqui
PAROLES (à compléter)
Paname, on va gagner
Paname, on va gagner
Cinquante ans de cohésion plein d'émotions, PSG
Du petit au grand ou moyen on vibre à l'unisson, PSG
Champion c'est notre ADN
La pelouse est notre scène
Fiers de ce blason on aime le ballon
(...)
Ici c'est la capitale, les jours de match on régale
En ces temps confinés on s'est posés un peu
Loin des courses effrénées on a ouvert les yeux
Sur cette époque troublée, ça fait du bien parfois
Se remettre à penser même si c'est pas par choix
Alors entre les cris d'enfants et le travail scolaire
Entre les masques et les gants, entre peur et colère
Voyant les dirigeants flipper dans leur confuse gestion
En ces temps confinés, on se pose des questions
Et maintenant...
Et maintenant...
Et si ce virus avait beaucoup d'autres vertus
Que celle de s'attaquer à nos poumons vulnérables
S'il essayait aussi de nous rendre la vue
Sur nos modes de vie devenus préjudiciables
Si on doit sauver nos vies en restant bien chez soi
On laisse enfin la terre récupérer ce qu'on lui a pris
La nature fait sa loi en reprenant ses droits
Se vengeant de notre arrogance et de notre mépris
Et est-ce un hasard si ce virus immonde
N'attaque pas les plus jeunes, n'atteint pas les enfants
Il s'en prend aux adultes responsables de ce monde
Il condamne nos dérives et épargne les innocents
Ce monde des adultes est devenu si fébrile
L'ordre établi a explosé en éclats
Les terriens se rappellent qu'ils sont humains et fragiles
Et se sentent peut-être l'heure de remettre tout à plat
Et si ce virus avait beaucoup d'autres pouvoirs
Que celui de s'attaquer à notre respiration
S'il essayait aussi de nous rendre la mémoire
Sur les valeurs oubliées derrière nos ambitions
On se découvre soudain semblables, solidaires
Tous dans le meme bateau pour affronter le virus
C'était un peu moins le cas pour combattre la misère
On était moins unis pour accueillir l'Aquarius
Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel
Les voyages, les sorties, l'argent ne sont plus la norme
Et de nos fenêtres on réapprend à regarder le ciel
On a du temps pour la famille, on ralentit le travail
Et même avec l'extérieur, on renforce les liens
On réinvente nos rituels, pleins d'idées, de trouvailles
Et chaque jour on prend des nouvelles de nos anciens
Et si ce virus nous montrait qui sont les vrais héros
Ceux qui trimaient déjà dans nos pensées lointaines
Ce n'est que maintenant qu'ils font la Une des journaux
Pendant que le CAC 40 est en quarantaine
Bien avant le Corona l'hôpital suffoquait
Il toussait la misère et la saturation
Nos dirigeants découvrent qu'il y a lieu d'être inquiet
Maintenant qu'il y a la queue en réanimation
On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre
Quand l'état asphyxie tous nos services publics
Ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent
On redécouvre les transparents de la République
Et maintenant...
Et maintenant...
Alors quand ce virus partira comme il est venu
Que restera-t-il de tous ses effets secondaires ?
Qu'est-ce qu'on aura gagné avec tout ce qu'on a perdu ?
Est-ce que nos morts auront eu un destin salutaire ?
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
« L’intégralité des revenus de ce morceau sera reversée à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (93) et l’hôpital François Quesnay de Mantes la Jolie (78) via la Fondation Hôpitaux Paris - Hôpitaux de France.
Jean Jacques Goldman fait une nouvelle version de sa chanson Il changeait la vie.
PAROLES
C'est des pères et des mères, docteurs, brancardiers,
Aides-soignantes, infirmières, agents de sécurité,
Qui ont mille raisons de rester confinés,
Mais leurs propres raisons de ne pas laisser tomber.
Ils nous donnent du temps, du talent et du cœur,
Oubliant la fatigue, la peur, les heures.
Et loin des beaux discours, des grandes théories,
À leurs tâches, chaque jour, sans même attendre un merci,
Ils sauvent des vies. Merci! Merci beaucoup!
Caissières, éboueurs, un cadre, un ouvrier,
Un routier, un facteur, paysan, un PDG.
Tous auraient très bien pu se mettre en retrait,
Mais ils pensent têtus, qu'ils ont un rôle à jouer.
Ils nous donnent du temps, du talent et du cœur,
oubliant la fatigue, la peur, les heures.
Et loin des beaux discours, des grandes théories,
À leurs tâches, chaque jour, sans même attendre un merci,
Ils sauvent nos vies. Merci! Merci beaucoup!
Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci,
Les boulangers, les politiques,
Les équipages, les cheminots, les militaires
Merci à tous ceux que j'oublie
Les ambulances, les taxis
Les chercheurs vont trouver, mais ils ont besoin de nous tous
Alors soyez prudents et soyez fiers.
Jean Jacques Goldman
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson tombée du ciel, sortie d'une malle ou d'une armoire peut aider
Si cette chanson est de celles qui peuvent ramener l'espoir et la paix
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Chanter de toutes ses forces
Chanter de tout son cœur
Être le rire qu'on a volé
Et l'insouciance enfuie
Être le jour qui est tombé
Sous les balles de la nuit
Chanter, chanter, chanter encore
Chanter de tout son corps
Prendre le chagrin dans ses mains
La joie évanouie
Être comme un rempart au destin
Au bonheur éconduit
Si dans la prison de la peine, une chanson peut se présenter au parloir
Si sans appeler à la haine, elle sait allumer une flamme dans le noir
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / alors il faut
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur / chanter, chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / alors il faut
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur / chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur / chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
En douceur
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
À l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
Et de l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie
Quel est le point commun entre Soprano et Patrick Fiori? Marseille, évidemment! Les deux artistes ont vécu leur enfance dans une cité populaire des Bouches-du-Rhône, Air Bel pour Fiori, Plan d'Aou pour Soprano. Alors quand ils se voient pour la première fois lors des Enfoirés, les Sudistes ont rapidement sympathisé. De cette rencontre est née la chanson Chez nous (Plan d'Aou, Air Bel), écrite par un autre Marseillais de cœur Jean-Jacques Goldman.
Vous là-bas vous irez là bâtiment 23
Toi tu fais quoi, la smala, mettez- vous par là
T'es rital et toi malien, vous serez voisins
Un jour on s'est posé là
Vous trois là, quoi c'est étroit, pas de charabia
C'est provisoire on verra, trente ans qu'on est là
L'école en bas, le tabac, deux boutiques ici
Et c'est là qu'on a grandi
REFRAIN On avait traversé les mers On avait tout laissé derrière Dieu que la vie nous semblait belle On était chez nous au Plan d'Aou, à Air Bel On faisait le tour de la Terre À chaque étage solidaire C'est ici qu'ont poussé nos ailes Dans notre Babel de Plan d'Aou, Air Bel
Tu te souviens de Sahra, Kader est soldat
Le fou du trois, les fiestas, des gitans, les voix
C'était tajine et pizza, doudouk et guitares
Les portes ouvertes et l'espoir
C'était pas que foot ou rap et tous les clichés
On rêvait CAP, Bac, un job et voter
Les conneries, les faux pas, gare aux papas
Ça filait droit dans toutes les fois
REFRAIN
Nous sommes les enfants des tours
Tout a bien changé de nos jours
Le même ciel et le même soleil
Mais rien n'est plus vraiment pareil
Ce sont les mêmes quatre tours
Les portes closes à double tour
C'était la liberté, la France
Nous, c'est méfiance et défiance
On avait traversé les mers (Racontez grands frères)
On avait largué les misères (Mais c'était hier)
Dieu que la vie nous semblait belle
On était chez nous au Plan d'Aou, à Air Bel
On faisait le tour de la terre (On sait pas quoi faire)
À chaque étage solidaire (Chacun ses affaires)
C'est ici qu'ont poussé nos ailes
Dans notre babel de Plan d'Aou, Air Bel
Mmm, on sait pas quoi faire
Mmm, chacun ses affaires
Magnifique hommage! Izia et Arthur H ont rendu hommage à leur père, Jacques Higelin, décédé le 6 avril 2018, en interprétant "Je ne peux plus dire je t'aime", aux Victoires de la Musique.
PAROLES
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi
Si dure que soit la solitude
Elle te ramène à ton destin
La loi du grand amour est rude
Pour qui s'est trompé de chemin
Je ne peux plus dire je t'aime
Sans donner ma langue à couper
Trop de serpents sous les caresses
Trop d'amours à couteaux tirés
Si dure que soit la solitude
Elle te ramène à ton destin
La loi du grand amour est rude
Pour qui s'est trompé de chemin
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Toi et moi ne sommes plus les mêmes
Pourquoi l'amour vient et s'en va
Si la solitude te pèse
Quand le destin te mène ici
Et qu'un ami t'a oublié(e)
Tu peux toujours compter sur moi
Et qu'un ami vienne à manquer
Tu peux toujours compter sur moi