Chanteurs, chanteuses et groupes par ordre alphabétique...

Artistes par ordre alphabétique:

  • A (57)
  • B (63)
  • C (68)
  • D (41)
  • E (14)
  • F (50)
  • G (65)
  • H (28)
  • I (10)
  • J (53)
  • K (12)
  • L (57)
  • M (71)
  • N (14)
  • O (11)
  • P (39)
  • R (20)
  • S (52)
  • T (17)
  • U (3)
  • V (17)
  • W (6)
  • X (1)
  • Y (13)
  • Z (13)

dimanche 26 septembre 2021

GRAND CORPS MALADE & LEÏLA BEKHTI - Le sens de la famille



PAROLES

J'ai un peu de mal à imaginer la vie sans mes proches,
Quand je dis un peu de mal, en fait, je l'imagine pas du tout.
Ils sont mes repères, mes bases, mes compliments, mes reproches
Sans eux, je suis pas entière, je les veux pas loin, souvent, partout
Avec eux, on n'a pas peur du silence, on n'a rien à se prouver.
Une sorte d'équipe sans remplaçant, sans capitaine.
Dans cette équipe, tu ris, tu râles, tu progresses, 
tu veux rester très loin du star-système où tu restes tard si t'aime.
Si jamais je devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour,
Je n'aurais besoin que de leur présence pour que la vie reste facile.
Peu importe ce qu'il y a sur la table, ce qui compte c'est qui il y a autour.
Ce que je ressens, je veux leur dire
Je crois que j'ai le sens de la famille

J'ai un peu de mal à imaginer la vie sans mes proches,
Quand je dis un peu de mal, en fait, je l'imagine pas du tout.
C'est avec eux que j'avance, de la sérénité plein les poches
S'ils ne le partagent pas avec moi, aucun bonheur ne vaut le coup
Et à l'inverse, il n'y a rien qui me fasse plus de peine
Qu'imaginer leur visage au moment où ils ont appris 
que mes 20 ans seraient cruels, que mon avenir s'annonçait terne.
Le drame ça se partage, mais ça n'apaise pas l'esprit
Ils m'ont transmis tout ce que j'aimerais transmettre à mon tour
C'est grâce à eux si je suis en paix et que je pars pas en vrille.
Leur humanité sans trompette, leur bienveillance sans détour
Ce que je leur dois, je veux leur dire
Je crois que j'ai le sens de la famille

Évidemment quand t'es maman, ton cœur explose et pour toujours
On te confie le rôle ultime, celui qui te change viscéralement,
Tu savais pas que c'était possible de générer autant d'amour
Je trouve pas de mots assez forts, c'est tellement, tellement…

Évidemment quand t'es daron, toutes les cartes sont redistribuées
Ils sont dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sang chaque seconde,
Je n'ai plus qu'eux comme certitude, il va falloir m'habituer
J'ai découvert les liens invisibles et les plus solides du monde

Les enfants, c'est des galères qu'on ne pouvait même pas concevoir

Ils nous rendent complètement ouf, mais en un sourire on vacille

T'as qu'une envie, c'est qu'ils s'endorment et dès qu'ils dorment, tu veux les voir.

Eh ouais, on est devenus ceux qu'on chambrait
Je crois qu'on a le sens de la famille

Et le sens de la famille, c'est aussi le sens de l'amitié
Je peux te présenter des frères et sœurs qui n'ont pas le même sang
Frères d'espoir, sœurs de cœur, frères de galère ou de quartier
Faire des projets d'adultes dans des cerveaux d'adolescents

La famille, c'est aussi ceux qui sont devenus essentiels
Ceux qui te connaissent, te révèlent, te soutiennent et te protègent
Ceux qui te parlent la bouche fermée parce que le cœur s'emmêle/s'en mêle*

Si tu veux signer avec moi, faut signer avec tout le cortège



S'emmêler  - se mélanger  / s'en mêler - intervenir

dimanche 19 septembre 2021

JULOS BEAUCARNE - Je ne songeais pas à Rose (Poème de VICTOR HUGO)

 

2005 © BELGA PHOTO BRUNO ARNOLD

« Le voyageur ne prend qu'une direction ; le rêveur les prend toutes. »

« Mon métier est de vous dire que tout est possible. »

« Dès le moment où nous sortons du ventre de notre mère, nous devenons toutes et tous des émigrés.»



PAROLES

Vieille chanson du jeune temps

Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.

J'étais froid comme les marbres;
Je marchais à pas distraits;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son oeil semblait dire: " Après ? "

La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.

Moi, seize ans, et l'air morose;
Elle, vingt; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.

Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.

Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.

Rose défit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingénu,
Son petit pied dans l'eau pure
Je ne vis pas son pied nu.

Je ne savais que lui dire;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.

Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
" Soit; n'y pensons plus ! " dit-elle.
Depuis, j'y pense toujours.

Victor Hugo - Les Contemplations - 1856

🌹« Vieille chanson du jeune temps » de Victor Hugo


mardi 14 septembre 2021

MADALENA TRABUCO - L'invitation au voyage

 



PAROLES

La, la la la, ...
Tournez les couteaux
On verra où ça nous mène
Voguez les bateaux
Nous embarquerons ce soir même
Dessine au tableau
Le pays que tu préfères
Ça s’efface à l’eau
On verra si on touche terre  bis

REFRAIN
L’invitation au voyage
Marseille Porto à la nage
C’est toujours mieux si tu viens avec moi
Quero viajar contigo !
L’invitation au voyage
Quand est-ce qu’on se met à l’eau, à l’eau
C’est toujours mieux si tu viens avec moi
Quero viajar contigo !   bis

 Mettez vos chapeaux
Du soleil au déjeuner
Rangez les drapeaux
Faites-en des voiles pour naviguer
Laissons de côté
Le détroit de Gibraltar
L’Espagne "Olé!"
Et le Portugal au hasard   bis

REFRAIN

La, la la la, ...

 

dimanche 5 septembre 2021

FRÉDÉRIC ZEITOUN - J'aime tout le monde




PAROLES

C'est beau ce qui m'arrive
Non, je n'en reviens pas
Je parle comme un livre
Du grand Dalaï-Lama
J'étais boule de nerfs
Que des pulsions démangent
J'ai jeté mes colères
Aux eaux troubles du Gange

J'ai envie d'embrasser
À bouche que veux-tu ?
Mes ennemis d'hier
Et même des inconnus
Rancunier de nature
Je deviens écolo
Et la terre est si belle
Et les gens sont si beaux

Aujourd'hui, j'aime tout l' monde
Même les bons à rien
Aujourd'hui, j'aime tout l' monde
Et ça me fait du bien

Mon tout dernier ulcère
Lorsqu'il s'est réveillé
M'a mis les choses au clair
À quoi bon s'énerver
À qui veut m'écouter
Je crie, paix sur la terre
C'est sûr, je sortirai
Ghandi de cette affaire

J'ai envie d'embrasser
De baiser de bon cœur
Ces hommes qui sont mes frères,
Et leurs femmes mes sœurs
Un grand vent messianique
Me pousse dans le dos
Et la terre est si belle
Et les gens sont si beaux

Aujourd'hui, j'aime tout l' monde
C'est mon nouveau refrain
Aujourd'hui, j'aime tout l' monde
Et ça me fait du bien

Pas une queue de poisson
Ni même un bras d'honneur
Ne me détourneront
De mon être intérieur
J'ai fait tant de progrès
Que je peux être fier
Et je peux me promener
Maintenant sans muselière

J'ai envie d'embrasser
À bouche que veux-tu ?
Du troupeau des brebis
Même les plus perdues
Une lumière tamise
Mes pensées les plus sombres
Et le soleil caresse
Mes pires zones d'ombre

Aujourd'hui, j'aime tout l' monde
J'ai changé, c'est certain
Aujourd'hui, j'aime tout l' monde
Enfin jusqu'à demain
Aujourd'hui, j'aime tout l' monde
Enfin jusqu'à demain

samedi 4 septembre 2021

WILLIAM SHELLER - Un endroit pour vivre

 



PAROLES

Imagine-toi dans une rue toute en ville
Mais avec une lumière comme y a pas chez toi
Et ce s'rait p'têt'* là un endroit pour vivre
Je s'rais bien loin de savoir ou dire
Si l'on verrait des jours ou bien meilleurs ou pires
Mais ce serait p'têt' là un endroit pour vivre
Ce s'rait p'têt' là un endroit pour vivre

Moi j'suis un homme de peu, je suis le fils de rien
On m'a bandé les yeux avant que j'ai vu l'chemin
On m'a jamais dit viens, on m'a dit va où tu veux
Mais j'déambule tout bas gentiment inutile
J'aim'rais faire quelque chose pas forcément facile
J'voudrais pouvoir te dire j'ai un peu vécu pour toi
C'est comme un jour où l'on s'promène
Et on sent qu'ça va et qu' le vent t'entraine
Ce s'rait p'têt' là un endroit pour vivre
C'est toute la nuit quand on parle dehors
Du rêve tranquille d'un môme qui dort
Et ce s'rait p'têt' là un endroit pour vivre
Ce s'rait p'têt' là un endroit pour vivre
Ça serait p'têt' là

Faudrait qu'je puisse donner tout l'temps que j'ai plus
Qu'on m'a pris sans savoir mais qu'on m'a pas rendu
Que j'ai perdu dans l'air, que j'ai pas bien vendu
Faudrait que je puisse trouver au fond des moments bizarres
Où je comprends si bien qu'il est déjà si tard
Un truc pour oublier, que j'ai pas les moyens d'y croire
Mais j'veux garder ne s'rait-ce que l'temps d'un tour sur moi
L'impression d'avoir pu un jour élever la voix
Jusqu'à chanter des mots où tu te reconnaitras


*p'têt' = peut-être