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vendredi 7 octobre 2022

TROIS CAFÉS GOURMANDS - Quand?



PAROLES

Quand?
Le printemps, c'est quand?
C'est quand le soleil et les grands ciels?
L'espoir et le beau temps

Dis, c'est quand?
Dans combien de temps?
Est-ce demain?
Après-demain?
Ça fait trop longtemps qu'on attend
Est-ce bientôt?
Jamais
Mais quand?
Quand?
L'égalité, quand?
C'est quand l'union de celles et ceux
Divisés, pas si différents
Dis, c'est quand?
Mais qui nous comprend?
Quelle que soit l'allure, l'apparence
Sache que le coeur en vaut la danse
Y'a que des gagnants, danse
Quand?
La conscience, quand?
Acte manqué inassumé
En mesure-t-on les conséquences?
Oui, mais quand?
Reste-t-il du temps?
Doit-on attendre de la science ou bien
Tout miser sur la chance?
Ne plus jamais demander
Quand
Mais nous c'est maintenant
Mais nous c'est maintenant
Nous c'est maintenant
Tes mains nos mains
Tenant tout le temps
C'est urgent
Oui nous c'est maintenant
On n'a plus le temps
Au fond c'est nos pensées
Nos passés oui, mais prêts
A tout recommencer
Nos mains, maintenant
Quand?
La paix c'est pour quand?
C'est dans nos livres et nos chansons
Mais c'est jamais là pour de bon
Dis, c'est quand?
Mais qui nous entend?
L'accord, l'harmonie, la raison
N'est-ce qu'un rêve
Une illusion
La faim du sang des gens
Mais quand?
La sagesse, quand?
L'âge de raison
Lâches de courage?
Mais qui sommes-nous vraiment
Dis, c'est quand?
Le discernement?
La prudence avant le jugement
Un jour enfin, plus tolérants
Oui, mais quand?
La justice, quand?
Combien de discours en avant
Demi-tour
Quand?
Moi j'ai plus le temps
Ça fait trop longtemps qu'on attend
Et nous c'est pour quand?
Quand? Quand?
Quand? Quand?
Quand? Quand?
Mais nous, c'est maintenant
Mais nous, c'est maintenant
Nous, c'est maintenant
Tes mains nos mains
Tenant tout le temps
C'est urgent
Oui nous, c'est maintenant
On n'a plus le temps
Au fond c'est nos pensées
Nos passés oui
Mais prêts à tout recommencer
Nos mains, maintenant
Mais nous c'est maintenant
Mais nous c'est maintenant
Nous c'est maintenant
Tes mains nos mains
Tenant tout le temps
C'est urgent
Oui nous c'est maintenant
On n'a plus le temps
Au fond c'est nos pensées
Nos passés oui
Mais prêts à tout recommencer
Nos mains, maintenant


dimanche 19 septembre 2021

JULOS BEAUCARNE - Je ne songeais pas à Rose (Poème de VICTOR HUGO)

 

2005 © BELGA PHOTO BRUNO ARNOLD

« Le voyageur ne prend qu'une direction ; le rêveur les prend toutes. »

« Mon métier est de vous dire que tout est possible. »

« Dès le moment où nous sortons du ventre de notre mère, nous devenons toutes et tous des émigrés.»



PAROLES

Vieille chanson du jeune temps

Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.

J'étais froid comme les marbres;
Je marchais à pas distraits;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son oeil semblait dire: " Après ? "

La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.

Moi, seize ans, et l'air morose;
Elle, vingt; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.

Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.

Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.

Rose défit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingénu,
Son petit pied dans l'eau pure
Je ne vis pas son pied nu.

Je ne savais que lui dire;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.

Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
" Soit; n'y pensons plus ! " dit-elle.
Depuis, j'y pense toujours.

Victor Hugo - Les Contemplations - 1856

🌹« Vieille chanson du jeune temps » de Victor Hugo


vendredi 5 mars 2021

JULIEN DORÉ et CLARA LUCIANI - L'île au lendemain

 



PAROLES

Il reste quoi
Deux ou trois choses
Pour que tu rêves
Pour que tu rêves

Il reste moi
C'est pas grand-chose
Pour que t'espères
Pour que t'espères

REFRAIN
Tout ça n'sert à rien
On a coulé l'île au lendemain
Tout ça n'sert à rien
Tout ça n'sert à rien
On a coulé l'île au lendemain
Tout ça n'sert à rien

Deux ou trois fois
J'ai pris la pose

Pour me déplaire
Pour me déplaire

Dans les miroirs
De ceux qui causent

Au lieu de faire
Au lieu de faire

REFRAIN

Puisqu'il fait bon
À se déplaire
Regarde loin

Vers l’horizon 
accoudés à l’enfer
Jusqu’à demain 
jusqu’à demain

REFRAIN



dimanche 7 juin 2020

GRAND CORPS MALADE - Effets secondaires




PAROLES

En ces temps confinés on s'est posés un peu
Loin des courses effrénées on a ouvert les yeux
Sur cette époque troublée, ça fait du bien parfois
Se remettre à penser même si c'est pas par choix
Alors entre les cris d'enfants et le travail scolaire
Entre les masques et les gants, entre peur et colère
Voyant les dirigeants flipper dans leur confuse gestion
En ces temps confinés, on se pose des questions
Et maintenant...
Et maintenant...
Et si ce virus avait beaucoup d'autres vertus
Que celle de s'attaquer à nos poumons vulnérables
S'il essayait aussi de nous rendre la vue
Sur nos modes de vie devenus préjudiciables
Si on doit sauver nos vies en restant bien chez soi
On laisse enfin la terre récupérer ce qu'on lui a pris
La nature fait sa loi en reprenant ses droits
Se vengeant de notre arrogance et de notre mépris
Et est-ce un hasard si ce virus immonde
N'attaque pas les plus jeunes, n'atteint pas les enfants
Il s'en prend aux adultes responsables de ce monde
Il condamne nos dérives et épargne les innocents
Ce monde des adultes est devenu si fébrile
L'ordre établi a explosé en éclats
Les terriens se rappellent qu'ils sont humains et fragiles
Et se sentent peut-être l'heure de remettre tout à plat
Et si ce virus avait beaucoup d'autres pouvoirs
Que celui de s'attaquer à notre respiration
S'il essayait aussi de nous rendre la mémoire
Sur les valeurs oubliées derrière nos ambitions
On se découvre soudain semblables, solidaires
Tous dans le meme bateau pour affronter le virus
C'était un peu moins le cas pour combattre la misère
On était moins unis pour accueillir l'Aquarius
Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel
Les voyages, les sorties, l'argent ne sont plus la norme
Et de nos fenêtres on réapprend à regarder le ciel
On a du temps pour la famille, on ralentit le travail
Et même avec l'extérieur, on renforce les liens
On réinvente nos rituels, pleins d'idées, de trouvailles
Et chaque jour on prend des nouvelles de nos anciens
Et si ce virus nous montrait qui sont les vrais héros
Ceux qui trimaient déjà dans nos pensées lointaines
Ce n'est que maintenant qu'ils font la Une des journaux
Pendant que le CAC 40 est en quarantaine
Bien avant le Corona l'hôpital suffoquait
Il toussait la misère et la saturation
Nos dirigeants découvrent qu'il y a lieu d'être inquiet
Maintenant qu'il y a la queue en réanimation
On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre
Quand l'état asphyxie tous nos services publics
Ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent
On redécouvre les transparents de la République
Et maintenant...
Et maintenant...
Alors quand ce virus partira comme il est venu
Que restera-t-il de tous ses effets secondaires ?
Qu'est-ce qu'on aura gagné avec tout ce qu'on a perdu ?
Est-ce que nos morts auront eu un destin salutaire ?
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...



« L’intégralité des revenus de ce morceau sera reversée à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (93) et l’hôpital François Quesnay de Mantes la Jolie (78) via la Fondation Hôpitaux Paris - Hôpitaux de France.
 Auteur : Grand Corps Malade  
 Compositeur : Mosimann »

mardi 23 juillet 2019

YVES JAMAIT - Même sans toi




PAROLES

Assis sur un rocher
Je regarde la mer
Pour petit déjeuner
Le vin blanc et les praires

Quelques miettes d'étoile
Et un croissant de lune
Traînent encore sur la toile
Cirée d'une nuit posthume

Un ciel encore humide
De tremper dans le bleu
D'un clapotis tranquille
Se berce au fond des cieux

Une mer d'aluminium
Scintillante d'argent
Emballe mon cœur d'homme
Et de petit enfant

REFRAIN
Et je voudrais que tu sois là 
Je voudrais que tu voies ça 
Je t'avoue que je n'y crois pas 
C'est beau, c'est beau même sans toi

Un soleil feignant
Essore ses rayons
Dans l'azur en peignant
D'or l'horizon

Une mouette au tableau
Figure un goéland
Et se perd tout là-haut
Au fond du firmament

REFRAIN

Et les embruns qui giflent
Ou caressent ma peau
Et puis le vent qui siffle
Sur le mât d'un bateau

Je vais fermer les yeux
Je vais sentir la mer
Je vais sentir le bleu
Sans rouvrir les paupières

REFRAIN bis

Quelques miettes d'étoiles
Sur la nappe du ciel
Un croissant qui dévoile
Un déjeuner d'soleil

Et moi tout petit homme
Je me sens un peu con
De n'être rien en somme
Qu'un tout petit garçon


REFRAIN bis

mercredi 26 juin 2019

RAPHAËL - L'année la plus chaude de tous les temps



PAROLES

Il pleut des cordes sur le balcon
Le vent s'engouffre dans la maison
Les volets claquent vers la mer
Le ciel est bleu pourtant
Tu regardes vers le nord
Avis de grand frais à la fenêtre
Mer 5 à 7 forcissant dans ta tête
Des crêtes d'écume au plafond
Un orage dans le salon
Dans la salle de bain du bas
Détends-toi

REFRAIN
C'est l'année la plus chaude de tous les temps
L'année la plus chaude de tous les temps
L'année la plus chaude de tous les temps

L'anticyclone des Açores est sur nous
La main de dieu est sur nous
Les comètes géantes arrivent
Le canapé dérive
Dans les muséums d'histoire naturelle
Les os des dinosaures tremblent
Les planètes s'entrechoquent
Et tu n'as encore rien vu
Et tu n'as encore rien vu, rien vu

REFRAIN
De tous les temps
De tous les temps

Il pleut des cordes sur le balcon
Le vent s'engouffre dans la maison
Les volets claquent vers la mer

REFRAIN
De tous les temps
De tous les temps
L'année la plus chaude de tous les temps
...

jeudi 30 mai 2019

BARBARA DESCHAMPS - Chez toi




PAROLES

Il faut vouloir aller chez toi
Et la rivière qui me conduit
Délaisse villes et villages
Chez toi, c'est encore plus petit
Quatre maisons dans la montagne
Tenues dans les bras d'un pays
Une chapelle, une cascade
Une enseigne qui dit "C'est ici"

Posé au cœur de dame nature
Je n'ai pas oublié le chemin
En d'autres lieux je me serais perdue
Mais de chez toi je me souviens
Il y a des couleurs d'autrefois
Qui vous inondent comme un parfum
Ta maison, c'est comme une escale
Je suis arrivée, je me sens bien

REFRAIN 
Toi, tu tricotes l'amitié 
À points précis, à points serrés 
Comme nos grand-mères ont dû le faire 
Pour les tourmentes de l'hiver 
Qu'il est bon ce grand feu de bois 
Qu'il est bon de venir chez toi 

C'est une place de marché
Une caverne d'Ali Baba
Le mot magique pour y rentrer
Un beau sourire et ça suffira
Un rendez-vous, un magasin
Resto, bistrot ou salon de thé
Poste restante et dépôt de pain
Dernier bastion d'une vallée

On vient te voir comme on respire
La cloche ne fait que tinter
Si t'as pas le temps de nous servir
C'est encore mieux, on va rester
Rester avec de la musique
Chez toi, Mozart est invité
Chez toi, c'est un peu atypique
Et d'en partir je ne suis pas pressée

REFRAIN 

Tu as le talent d'un artiste
Entre peinture et aquarelle
Dans ta minuscule boutique
C'est comme un sapin de Noël
Et comme tu as un jardin
Qui est pour toi ta deuxième maison
Tu nous inondes du parfum
De chaque fleur de toutes saisons

Et puis les soirs de lune grise
Quand le hameau est déserté
Tu fais le plein de plein d'amis
Pour y partager la veillée
Y a plus de table, plus de boutique
Juste des chaises bien alignées
Une guitare, de la poésie
Et l'émotion du verbe aimer

Toi, tu tricotes l'amitié 
À points précis, à points serrés 
Comme nos grand-mères ont dû le faire 
Pour les tourmentes de l'hiver 
Qu'il est bon ce grand feu de bois 
Qu'il est bon de chanter chez toi 

mercredi 1 mai 2019

FRANCIS LEMARQUE - Tout ça parce qu'au bois de Chaville

 
Une chanson de 1953, toujours d'actualité...
Musique Claude Rolland
Paroles de Pierre Destailles

PAROLES

Ce jour-là au Bois de Chaville
Y avait du muguet
Si ma mémoire est docile,
C'était au mois de mai
Au mois de mai dit le proverbe
Fais ce qu'il te plaît
On s'est allongés sur l'herbe
Et c'est ce qu'on a fait
Comme nous étions sous les branches
Bien dissimulés
Samedi-Soir et France-Dimanche
N'en ont pas parlé
Le lendemain de cette aventure
Nous avons acheté
Un traité de puériculture
Et de quoi tricoter
Tout ça parce qu'au bois de Chaville
Y avait du muguet

Quand je songe aux conséquences
De ce jour charmant
Je me sens rempli d'avance
D'un très grand tourment
Car par ma faute il va naître
Un pauvre ingénu
Qui va forcément connaître
Tout ce que j'ai connu
Les fessées, la varicelle,
Le premier amour
Cette grande passion éternelle
Qui dure quelques jours
Et des tas de choses inutiles
Comme les traités de paix
Les savants, les sergents de ville
Et le chef du budget
Tout ça parce qu'au bois de Chaville
Y avait du muguet.

On t'apprendra le code civique
Et la probité
Si tu les mets en pratique
Tu seras exploité
Par contre, si tu t'en balances
Tu seras respecté
Et selon toute évidence
Tu seras député
Pour te faire faire connaissance
De la liberté
Tu seras dès ta naissance
Finement ligoté
Tu pourras souiller ton lange
Afin de protester
C'est tout de même toi, petit ange,
Qui seras embêté
Tout ça parce qu'au bois de Chaville
Y avait du muguet.

On t'enverra faire la guerre
Dans les fantassins
Pour que ceux de la dernière
Soient pas morts pour rien
C'est ce qu'on a dit à mon père
Et c'est ce qu'on m'a dit
Ça revient de façon régulière
Tout comme les radis
Voilà mon cher petit homme
Tout ce qui t'attend
Parce que j'ai croqué la pomme
Un jour de printemps
C'est peut-être une folie
Mais si tu voyais
Comme ta maman est jolie
Tu me pardonnerais
D'avoir été à Chaville
Cueillir le muguet.

mercredi 26 septembre 2018

MAXIME LE FORESTIER et MAURANE - J'ai eu 30 ans

Pour tous ceux et toutes celles qui ont senti l'odeur mouillée de la rentrée 
à l'abri des marronniers...
Pour tous ceux et toutes celles qui continuent à griffonner à la craie 
pour colorier la vie ...
Nous partageons cette magnifique interprétation!
...Nous avons 30 ans
depuis longtemps...

José Maria Laura





PAROLES

Dors ma ville aux pluies d'automne
Odeurs de craie qu'enfant griffonne
Trottoirs mouillés
Les marronniers
Bonsoir

Dors, ma nuit au goût amer
De ces étés des bords de mer
Parents couchés
Rêves éveillés
Bonsoir

Tous mes souvenirs s'enfument
Aux trente bougies qui s'allument
Je soufflerai
J'arrêterai
Plus tard

Tous mes souvenirs s'écartent
Un peu semblables au jeu de cartes
Aux mains du joueur
Quand il n'y aura plus de donne
Même s'il y a maldonne

Au café des certitudes
Aux vieux flippers de l'habitude
Aux jeux gratuits
Des loteries
Bonsoir

À l'idole qui finit mal
Avec Blondie dans un journal
Maîtres à penser
Maîtres à chanter
Bonsoir

C'est le temps de plus d'excuse
Au vieil écolier qui s'amuse
Ce qui n'est pas
Ne sera pas
Plus tard

Dans l'emploi du temps qui reste
Y a plus de nuits, y a plus de siestes
Y a plus de cafard
Ceux qui regardent en arrière
Ne voient que de la poussière

Oh! ma ville aux pluies d'automne
Un jour, si ton parfum m'étonne
Cheveux mouillés
Gorge serrée
Du soir

Promets-moi de faire silence
Avec mes souvenirs d'enfance
J'ai eu trente ans
Je suis content
Bonsoir
 


mardi 20 mars 2018

HUGUES AUFRAY - Dès que le printemps revient

 88 printemps!



PAROLES

Les filles sont jolies
Dès que le printemps est là      bis
Mais les serments s'oublient
Dès que le printemps s'en va      bis
Là-bas dans la prairie
J'attends toujours, mais en vain
Une fille en organdi
Dès que le printemps revient.      bis

Je repense à ses yeux
Dès que le printemps est là      bis
Je revois nos adieux
Dès que le printemps s'en va      bis
Mais son image rôde
Au détour de mon chemin
Quand les soirées se font chaudes
Dès que le printemps revient.      bis

REFRAIN
Non, le temps n'y fait rien
Oh non, le temps n'y peut rien

Je crois la retrouver
Dès que le printemps est là      bis
Je cesse d'y rêver
Dès que le printemps s'en va      bis
Après bien des hivers
Pourtant mon cœur se souvient
Comme si c'était hier
Dès que le printemps revient.      bis

REFRAIN 

Parfois je veux mourir
Dès que le printemps est là      bis
Je crois toujours guérir
Dès que le printemps s'en va      bis
Mais je sens la brûlure
D'une douleur qui m'étreint
Comme une ancienne blessure
Dès que le printemps revient       bis
Dès que le printemps revient       bis

samedi 10 mars 2018

JEAN-PIERRE FERLAND - Je reviens chez nous




PAROLES
Il a neigé à Port-au-Prince
Il pleut encore à Chamonix
On traverse à gué la Garonne
Le ciel est plein bleu à Paris

Ma mie, l'hiver est à l'envers
Ne t'en retourne pas dehors
Le monde est en chamaille
On gèle au sud, on sue au nord

Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout

La Seine a repris ses vingt berges
Malgré les lourdes giboulées
Si j'ai du frimas sur les lèvres
C'est que je veille à ses côtés

Ma mie, j'ai le cœur à l'envers
Le temps ravive le cerfeuil
Je ne veux pas être tout seul
Quand l'hiver tournera de l'œil

Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout

Je rapporte avec mes bagages
Un goût qui m'était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage
C'est l'amour de mon potager

Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout

Fais du feu dans la cheminée
Je rentre chez moi
Et si l'hiver est trop buté
On hibernera.


1968


Gaubertin, février 2018
Photos de José Maria Laura

jeudi 1 mars 2018

SALVATORE ADAMO - Tombe la neige

En 1963...



PAROLES

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur  s'habille de noir

Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège

La la la
Hum hum hum

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir

Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Mais tombe la neige
Impassible manège

La la la
Hum hum hum
La la la
Hum hum hum

vendredi 17 novembre 2017

BEAU DOMMAGE - La complainte du phoque en Alaska

EN 1975
Et toujours d'actualité...

 PAROLES
Cré-moé, cré-moé pas, quéqu' part en Alaska
Y a un phoque qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie gagner sa vie
Dans un cirque aux États-Unis

Le phoque est tout seul, il r'garde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense aux États en pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché

REFRAIN
Ça vaut pas la peine 
De laisser ceux qu'on aime 
Pour aller faire tourner 
Des ballons sur son nez 
Ça fait rire les enfants 
Ça dure jamais longtemps 
Ça fait plus rire personne 
Quand les enfants sont grands 

Quand le phoque s'ennuie, il r'garde son poil qui brille
Comme les rues de New York après la pluie
Il rêve à Chicago, à Marilyn Monroe
Il voudrait voir sa blonde faire un show

C'est rien qu'une histoire, j'peux pas m'en faire accroire
Mais des fois j'ai l'impression qu'c'est moi
Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face
Mon amour est parti pis j'm'ennuie

REFRAIN

mardi 14 mars 2017

MANU CHAO - J'ai besoin de la lune



PAROLES

J'ai besoin de la lune
Pour lui parler la nuit
J'ai besoin du soleil
Pour me chauffer la vie
J'ai besoin de la mer
Pour regarder au loin
J'ai tant besoin de toi
Tout à côté de moi
J'ai besoin de la lune
Pour voir venir le jour
Tant besoin du soleil
Pour l'appeler la nuit
J'ai besoin de la mer
Tout à côté de moi
J'ai tant besoin de toi
Pour me sauver la vie
J'ai besoin de mon père
Pour savoir d'où je viens
Tant besoin de ma mère
Pour montrer le chemin
J'ai besoin du métro
Pour aller boire un verre
Tant besoin d'oublier
Tant besoin de prières
J'ai besoin de la lune
Pour lui parler la nuit
J'ai besoin de la lune
Pour lui parler la nuit
Tant besoin du soleil
Pour me chauffer la vie
J'ai besoin de la mer
Pour regarder au loin
J'ai tant besoin de toi
Tout à côté de moi
J'ai besoin de la terre
Pour connaître l'enfer
Tant besoin d'un p'tit coin
Pour pisser le matin
J'ai tant besoin d'amour
Tant besoin tous les jours
J'ai tant besoin de toi
Tout à côté de moi
J'ai tant rêvé d'un jour
De marcher sous la lune
J'ai tant rêvé d'un soir
Au soleil de tes nuits
J'ai tant rêvé d'une vie
À dormir ce matin
J'ai besoin de la lune
Pour lui parler la nuit
J'ai besoin de la lune
Pour lui parler la nuit
Pas besoin de la mort
Pour rire à mon destin
J'ai besoin de la lune
Pour lui parler la nuit
Pas besoin de la mort
Pour rire à mon destin.

lundi 13 mars 2017

MOULOUDJI - L'amour, l'amour, l'amour

En 1951...


PAROLES

L'amour, l'amour, l'amour
Dont on parle toujours
L'amour, c'est un printemps craintif
Une lumière attendrie
Ou souvent une ruine
L'amour, l'amour,
C'est le poivre du temps
Une rafale de vent
Une feuillée de lune

L'amour, l'amour, l'amour
Dont on parle toujours
L'amour met la nuit un bonnet
Et le jour, porte un masque
Qui veut que l'on grimace
L'amour, l'amour,
C'est parfois même aussi
le visage d'un autre
Qui n'est ni lui ni l'autre

L'amour, l'amour, l'amour
Dont on parle toujours
L'amour, l'amour,
C'est plus d'une fois
un panier vide au bras
L'arc-en-ciel sur deux cœurs
l'amour, l'amour,
l'amour, c'est quand je t'aime
L'amour, c'est quand tu m'aimes
Sans me le dire
Sans te le dire
L'amour, l'amour,
L'amour, c'est quand tu m'aimes
L'amour, c'est quand je t'aime
Sans te le dire
Sans me le dire



samedi 17 décembre 2016

VOLO - Tabarnak

«Volo ce sont deux frères, Frédéric et Olivier Volovitch. Originaires de Tours, vous les avez peut-être vus avec le groupe Wriggles qui était connu pour ses tenues rouges. L’aventure du duo commence en 2005 avec la parution de l’album Bien Zarbos. Depuis c’est trois autres opus qui viennent ponctuer la carrière discrète de Volo, le dernier, Sans rire, datant de 2013.
Volo c’est de la chanson française, des textes parfois engagés, des mélodies où la guitare est reine…»
MERCI: http://www.aficia.info/actualite-musique/volo-tabarnak-premisse-de-lalbum/84998


PAROLES
Je ne sais pas de qui je parle
Je suis très loin d'imaginer
Ce que veut dire le dernier râle
Ne me sentant pas trop concerné
Par les derniers instants de la vie
Quand il faudra quitter ce monde
Et quitte à avoir un avis
Pour vivre les dernières secondes

REFRAIN
J'voudrais mourir au bord d'un lac 
Partir dans un beau tabarnak 
Finir dans l'herbe sur le dos 
Dernier soupir les pieds dans l'eau 
J'voudrais mourir au bord d'un lac 
Partir dans un beau tabarnak 
Près d'un p'tit chalet dans les bois 
Sur un bout de terrain québécois 

Je ne peux pas me rappeler
Ni m'appuyer sur du vécu
Si ça m'était déjà arrivé
Je pense que je m'en serais souvenu
Entre les 36 000 façons
Ou bien les mille et une manières
Et quitte à trouver le temps long
Comme la première fois est la dernière

REFRAIN

La belle province, c'est personnel
Le tabarnak même sans l'accent
Au moins ça fait pas trop solennel
Et ça s'dit bien en expirant
Comme je n'sais pas de quoi je cause
Si je n'connais rien du sujet
Et quitte à voir la mort en rose
Avant qu'ce soit pour plus jamais

REFRAIN


mercredi 21 septembre 2016

TIM DUP - Vers les ourses polaires

CAP VERS L'ISLANDE
«Aux portes grises de Paris, je m'envole pour l'Islande, cette île aux mille couleurs, écrin sublime de feu et de glace !!! On va y tourner entre copains le clip de Vers les ourses polaires ❄️»
Tim Dup



PAROLES

Je vais ici et là, jouer de mon piano
dans des soirées, au fil de l'eau
Qu'est-ce que la vie des gens
sinon celle dont ils rêvaient enfants
Et moi, j'ai toujours voulu devenir
un ramasseur de souvenirs
J'effleure le blanc et le noir
En attendant que vienne le soir
ou une silhouette de hasard
dans la pénombre de ce bar

Oublie
La fadeur de ces jours
Pendu
à mes notes de velours

J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires

Près pour le grand cabotage
de rencontre en partage
Je veux voir les autres autrement
toucher leur vie, leurs sentiments
Et nous partirons vaille que vaille
Au souffle de ce que nous sommes
Provoquer quelques entailles
À l'idée qu'on s' fait des hommes

Plus de peines ni d'histoires vaines
C'est décidé, ce soir, putain, je quitte la plaine

J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires

J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires
Polaires
Voir les ourses polaires
Polaires

mardi 10 mai 2016

DARAN et FLORENT-PAGNY - L'eau



PAROLES

L'eau - c'est beau - c'est limpide
Ça ramène à la vie
L'eau - qui coule - en rivières
Ne connaît pas le désert

Et j'ignore comment l'eau choisit son camp
Et le sable brûle les pieds de ceux qui cherchent
L'eau - si claire - justifie
Les traversées du désert,
Les kilomètres à faire,
La chaleur, la poussière

Et j'ignore comment l'eau choisit son camp
Et le sable brûle les pieds de ceux qui cherchent
Et j'ignore comment faire pour vivre sans
Mais le sable à perte de vue me l'apprend

Rien n'est meilleur que la pluie
Rien n'est meilleur que la pluie
Rien que la pluie...