«Devenu chanteur sur le tard, Yves Jamait s’est fait connaître par des histoires de bistrot, de déchirures, de fêlures. Son sixième album le montre apaisé et penché sur ses souvenirs. Une réussite.»
PAROLES
Des matins qui se lèvent
Dans le ciel de tes yeux
Des lumières du jour
Qui tachent tes cheveux
De tes jupes que trousse
Du regard le soleil
Et la gouache des fleurs
Sous des nuées d'abeilles
Des matins insolents
Qui effacent l'hiver
Des étés qui étouffent
De leurs bras incendiaires
Des rires qui se brisent
Pour se laisser pleurer
Sur des mélancolies
Par l'automne insufflé
Oh, j'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Et crépusculairant
Jusqu'aux lumières de l'aube
Des instants ou le jour
Et la nuit marivaudent
De l'alcool qui s'ennuie
De ne savoir créer
Des musiques qui battent
Mon cœur irrégulier
Des mains qui s'insinuent
Dans mes nuits de sommeil
L'envie toujours plus forte
Qu'un besoin essentiel
Des horizons bouchés
Par le soir qui se couche
Des bains ensoleillés
Qui coulent dans ma bouche
J'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Des murs qui se fissurent
Sur des idées nouvelles
Des mots qui se répandent
Comme des étincelles
Des soirs qui s'agrandissent
Un peu plus chaque jour
Des je t'aime je t'attends
Des bonsoirs des bonjours
Des enfants qui m'embrassent
En me disant papa
Des amis qui m'accueillent
Dans le nid de leurs bras
L'ivresse qui s'abreuve
Du rouge de tes baisers
Oui mon corps qui réclame
Sans être rassasié
J'en veux
J'en veux encore
Et ne jamais cesser
De sentir dans mes veines
Cette vie palpiter
Aussi belle que vaine
J'en veux
J'en veux
J'en veux
J'en veux encore
Je le crie sans colère
Au milieu du vacarme
Je finirai mon verre
Jusqu'à la dernière larme
Des matins qui se lèvent
Dans le ciel de tes yeux
Des lumières du jour
Qui tachent tes cheveux
Des rires qui se brisent
Pour se laisser pleurer
Sur des mélancolies
Par l'automne insufflé
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