lundi 29 juin 2020
BENJAMIN BIOLAY - Ton héritage
PAROLES
Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie
Et les pas des passants
L'éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri
Crie, mon enfant
Si tu aimes les éclaircies
Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit
Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie
Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis
Près de toi, tout le temps
Si tu pries quand la nuit tombe
Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes
Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe
Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre
De temps en temps
Si tu aimes la marée basse
Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse
Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace
Dès qu' arrive le printemps
Si la vie te dépasse
Passe, mon enfant
REFRAIN
Ça n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou plutôt sans
Si tu oublies les prénoms
Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son
D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon
Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris
Quand vient l'orage
Si tu aimes les goûts amers
Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide, mon enfant
REFRAIN
Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et du ciel trop grand / Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille, rouge sang
Si tu as peur de la foule
Mais supporte les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes 20 ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule, mon enfant
REFRAIN
Mon enfant...Mon enfant...
MARIE-PAULE BELLE - Mais où est-ce qu'on enterre ceux qui sont méchants ?
PAROLES
Deux cent vingt-trois épouses parfaites
Trois cent seize maris dévoués
Et quant aux bonnes mères
Aux excellents pères
On n' peut même pas les compter
Cent quarante députés honnêtes
Deux cent treize excellents voisins
Dans les cimetières
Y a qu'à lire les pierres
Ce sont tous de petits saints
Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leurs mères, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les vilains râleurs
Les huissiers et les belles-mères et les percepteurs
Les grippe-sous notoires et les créanciers
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Soixante-quinze plus que centenaires
Qui n'ont jamais ni bu ni fumé
Quarante hommes d'affaires
Que leurs actionnaires
Ont tenu à remercier
Six douzaines de chastes comédiennes
Qui vivaient pour l'art et la beauté
Dans les cimetières
Y a qu'à lire les pierres
Ils seront tous canonisés
Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Les maquereaux et les mégères, tous les médisants,
Ceux qu'on croise très vite dans les escaliers
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les vilains gagas
Qui vous parlent des heures entières de leur estomac
Les envieux chroniques et les constipés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les gens des guichets
Qui se servent d'un formulaire pour vous torturer
Tyrans minuscules, petits chefs ratés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leur mère, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
vendredi 26 juin 2020
GRAND CORPS MALADE et CAMILLE LELLOUCHE - Mais je t'aime
PAROLES
Ne me raconte pas d’histoires, tu sais bien
Ce qui ne tourne pas rond chez moi,
Ne m’en demande pas trop, tu sais bien
Que les fêlures sont profondes en moi,
Ne t’accroche pas si fort
Si tu doutes,
Ne t’accroche pas si fort
Si ça te coûte,
Ne me laisse pas te quitter
Alors que je suis sûre de moi,
Je te donne tout ce que j’ai,
Alors essaie de voir en moi,
Que je t’aime,
Mais je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime,
Je t’aime du plus fort que je peux,
Je t’aime et je fais de mon mieux.
On m’avait dit : « Attends, tu vas voir, l’amour, c’est un grand feu,
Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux,
Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament,
Ça s’allume d’un coup et ça éclaire le monde et la vie différemment. »
Nous, on a craqué l’allumette pour l’étincelle de nos débuts,
On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus,
On s’est aimés plus que tout, seuls au monde, dans notre bulle,
Ces flammes nous ont rendus fous, on a oublié qu’au final, le feu, ça brûle
Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime,
Je t’aime, je t’aime,
Je t’aime du plus fort que je peux,
Je t’aime et je fais de mon mieux.
Je m’approche tout près de notre feu et je transpire d’amertume,
Je vois danser ses flammes jaunes et bleues et la passion qui se consume,
Pourquoi lorsque l’amour est fort, il nous rend vulnérables et fragiles ?
Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n’est facile ?
Je t’aime en feu, je t’aime en or,
Je t’aime soucieux, je t’aime trop fort,
Je t’aime pour deux, je t’aime à tort,
C’est périlleux, je t’aime encore,
Alors c’est vrai, ça me perfore,
Je t’aime pesant, je t’aime bancal,
Evidemment, ça me dévore,
Je sais tellement que je t’aime mal
Si j’avance avec toi,
C’est que je me vois faire cette danse dans tes bras,
Des attentes, j’en ai pas,
Tu me donnes tant d’amour, tant de force, que je ne peux plus me passer d'toi,
Si mes maux te blessent, c’est pas d’ta faute,
Mes blessures sont d’hier, il y a des jours plus durs que d’autres,
Si mes maux te pèsent, j’y suis pour rien,
J’y suis pour rien, rien.
Mais je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime,
Je t’aime du plus fort que je peux,
Je t’aime et je fais de mon mieux / Tu m'aimes et tu fais de ton mieux.
Mais… je t’aime.
dimanche 7 juin 2020
SEXION D'ASSAUT - Avant qu'elle parte
PAROLES
Insensé, insensible,
Tu l'aimes et pourtant tu la fuis
Insensé, insensible,
Tu l'aimes et pourtant tu la fuis
Pardonne-moi pour tes insomnies à répétitions
Pardonne-moi pour les files d'attentes, tes clashs à l'inspection
Pardonne-moi pour les garde-à-vue, les perquisitions
Pardonne-moi d'être parti si tôt d'être devenu musicien
Toutes les fois où j'ai oublié de répondre à tes messages
Toutes les fois où je devais venir te voir entre deux-trois dates
Toutes les fois où j'ai dû te mentir pour éviter que tu me frappes
Toutes ces fois, je n'ai jamais douté de ta bonne foi
Ta mère est une fleur rare que t'abreuves par ton amour
L'en priver c'est la tuer donc n'abrège pas son compte à rebours
Dis-lui que tu l'aimes que tu regrettes ta manière d'être conflictuelle
Elle a du mal à s'évader car tes grands frères ont pris du ferme
Est-ce mes rides qui m'empêchent de lui sourire
Je veux pas rester en vie jusqu'à la voir mourir
Tes larmes piquaient mes plaies, j'aimerais te contenter
À jamais je maudis ce jour où on t'enterre
REFRAIN bis
Et même quand tout le monde est contre toi
Elle reste ta meilleure amie
T'aimerais lui dire ce qu'elle représente pour toi
Avant qu'elle ne perde la vie
Mais tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire
Et tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire
J'suis sûr qu'elle aimerait juste entendre un "Maman je t'aime"
À la place des cris du daron qui menace de te jeter
J'suis sûr qu'elle craque au bout d'une semaine passée sans toi
Et que ton absence lui ferait plus mal qu'une chute du haut de son toit
J'suis sûr qu'elle aimerait que tu la prennes dans tes bras
Exactement comme elle le faisait durant tes 12 premiers mois
J'suis sûr que l'amour t'as rendu myope
Au lieu de le porter à ta mère tu le portes à une idiote
Des heures au phone avec ta meuf afin de mieux vous rapprocher
Quand ta mère t'appelle, tu veux vite raccrocher
Devant tes potes tu lui tiens tête tu veux lui donner des leçons
Mais t'oublies que cette tête elle l'a tenue
Quand elle te donnais le sein
Crois-moi sur paroles
On peut remplacer des poumons mais sûrement pas une daronne
T'as habité en elle, t'as habité sous son toit
C'est la seule personne qui prie pour quitter ce monde avant toi
Au commissariat pour elle t'étais jamais coupable
Mais pour moi tu l'es car t'es bronzé alors qu'elle est toute pâle
À part elle personne supporte ton égoïsme permanent
T'es pas le nombril du monde mais t'es celui de ta maman
REFRAIN bis
Je ne suis jamais parti
Je n'ai jamais changé
Si ce n'est ma voix et ma taille
Oh Maman
C'est moi
Je veux que tu valides ma fiancée
Réconforte-moi comme quand je tombais
Maman où t'es passée oh
Regarde-moi
Simplement te serrer dans mes bras
Te serrer très fort te dire je t'aime une dernière fois
Repose en paix
Pour nous t'as donné corps et âme
Si j'ai plus d'encre tant pis je continuerai avec mes larmes, akhi
Aujourd'hui Maman n'est plus là
J'suis tombé de haut mais je pourrais pas tomber plus bas
Poto fais pas l'enfant de la DASS
Si t'en a une fais lui plaisir dis-lui que tu l'aimes avant qu'elle parte
À tous ceux qui ont encore une mère
Même si la mort n'arrête pas l'amour
Dites-leur que vous les aimez
Avant qu'elles partent
LUIS MARIANO - Maman, la plus belle du monde
Chanson enregistrée en 1958
PAROLES
Maman, c'est toi, la plus belle du monde
Aucune autre à la ronde n'est plus jolie
Tu as pour moi, avoue que c'est étrange
Le visage d'un ange du paradis
Dans tous mes voyages
J'ai vu des paysages
Mais rien ne vaut l'image
De tes beaux cheveux gris
C'est toi maman, la plus belle du monde
Et ma joie est profonde
Lorsqu'à mon bras
Maman, tu mets ton bras
Maman, c'est toi, la plus belle du monde
Car tant d'amour inonde tes jolis yeux
Pour toi, c'est vrai, je suis malgré mon âge
Le petit enfant sage des jours heureux
J'avais fait des rêves
Où l'on m'aimait sans trève
Mais les rêves s'achèvent
Et toi seule m'est restée
C'est toi maman, la plus belle du monde
Et lorsque tout s'effondre autour de moi
Maman, toi tu es là
CHRISTOPHE MAÉ - Maman
PAROLES
Quand je la regarde faire, j'ai les larmes aux yeux
Mais ce n'est qu'une mère qui voudrait être le bon Dieu
Ce n'est qu'une mère qui voudrait être le bon Dieu
Pour ne jamais voir l'enfer dans le vert de mes yeux
Alors je danse vers des jours heureux
Alors je danse vers et je m'avance vers
Des jours heureux
REFRAIN
Je t'aime, je t'aime
Maman, maman
Je t'aime passionnément
Je t'aime, je t'aime
Maman, maman
Je t'aime simplement
Quand je regarde mon père et ses yeux amoureux
Elle sera sûrement la dernière dans ses bras à lui dire adieu, adieu
Elle a mal sans en avoir l'air pour qu'autour d'elle ceux
Qui la regardent faire ferment les yeux
Pour qu'autour d'elle ceux
Qui la regardent faire n'y voient que du feu
Je t'aime, je t'aime
REFRAIN bis
J'ai pas su trouver les mots
Pour te parler, je sais
Mais je pense être assez grand
Alors aujourd'hui j'essaie
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime en effet
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime en effet
Tu l'as compris je crois
Je t'aime pour de vrai
Oh Maman
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime, je t'aime pour de vrai
ARNO - Les yeux de ma mère
PAROLES
Ma mère elle a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Elle a des yeux qui tuent
Mais j'aime ses mains sur mon corps
J'aime l'odeur au-dessous de ses bras
Oui, je suis comme ça
REFRAIN
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Ma mère, elle m'écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C'est elle qui sait que mes pieds puent
C'est elle qui sait comment j'suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoire
REFRAIN
Ma mère a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours...
GRAND CORPS MALADE - Effets secondaires
PAROLES
En ces temps confinés on s'est posés un peu
Loin des courses effrénées on a ouvert les yeux
Sur cette époque troublée, ça fait du bien parfois
Se remettre à penser même si c'est pas par choix
Alors entre les cris d'enfants et le travail scolaire
Entre les masques et les gants, entre peur et colère
Voyant les dirigeants flipper dans leur confuse gestion
En ces temps confinés, on se pose des questions
Et maintenant...
Et maintenant...
Et si ce virus avait beaucoup d'autres vertus
Que celle de s'attaquer à nos poumons vulnérables
S'il essayait aussi de nous rendre la vue
Sur nos modes de vie devenus préjudiciables
Si on doit sauver nos vies en restant bien chez soi
On laisse enfin la terre récupérer ce qu'on lui a pris
La nature fait sa loi en reprenant ses droits
Se vengeant de notre arrogance et de notre mépris
Et est-ce un hasard si ce virus immonde
N'attaque pas les plus jeunes, n'atteint pas les enfants
Il s'en prend aux adultes responsables de ce monde
Il condamne nos dérives et épargne les innocents
Ce monde des adultes est devenu si fébrile
L'ordre établi a explosé en éclats
Les terriens se rappellent qu'ils sont humains et fragiles
Et se sentent peut-être l'heure de remettre tout à plat
Et si ce virus avait beaucoup d'autres pouvoirs
Que celui de s'attaquer à notre respiration
S'il essayait aussi de nous rendre la mémoire
Sur les valeurs oubliées derrière nos ambitions
On se découvre soudain semblables, solidaires
Tous dans le meme bateau pour affronter le virus
C'était un peu moins le cas pour combattre la misère
On était moins unis pour accueillir l'Aquarius
Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel
Les voyages, les sorties, l'argent ne sont plus la norme
Et de nos fenêtres on réapprend à regarder le ciel
On a du temps pour la famille, on ralentit le travail
Et même avec l'extérieur, on renforce les liens
On réinvente nos rituels, pleins d'idées, de trouvailles
Et chaque jour on prend des nouvelles de nos anciens
Et si ce virus nous montrait qui sont les vrais héros
Ceux qui trimaient déjà dans nos pensées lointaines
Ce n'est que maintenant qu'ils font la Une des journaux
Pendant que le CAC 40 est en quarantaine
Bien avant le Corona l'hôpital suffoquait
Il toussait la misère et la saturation
Nos dirigeants découvrent qu'il y a lieu d'être inquiet
Maintenant qu'il y a la queue en réanimation
On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre
Quand l'état asphyxie tous nos services publics
Ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent
On redécouvre les transparents de la République
Et maintenant...
Et maintenant...
Alors quand ce virus partira comme il est venu
Que restera-t-il de tous ses effets secondaires ?
Qu'est-ce qu'on aura gagné avec tout ce qu'on a perdu ?
Est-ce que nos morts auront eu un destin salutaire ?
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
« L’intégralité des revenus de ce morceau sera reversée à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (93) et l’hôpital François Quesnay de Mantes la Jolie (78) via la Fondation Hôpitaux Paris - Hôpitaux de France.
Auteur : Grand Corps Malade
Compositeur : Mosimann »
Libellés :
avenir,
C,
environnement,
G,
hommage,
M,
mémoire,
mort,
nature,
solidarité,
souffrance
BERTHE SYLVA - Les roses blanches
Une chanson de 1926
Les Roses blanches
Paroles Charles-Louis Pothier
Musique Léon Raiter
interprétée par BERTHE SYLVA
PAROLES
C'était un gamin, un gosse de Paris
Pour famille il n'avait qu'sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout
Et le bambin tous les dimanches
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement
Il disait en les lui donnant:
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimes tant
Va, quand je serai grand
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi jolie maman.
Au printemps dernier le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché, tout tremblant le pauv' mioche
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris
En baissant la tête il lui dit:
C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman.
La marchande émue, doucement lui dit:
Emporte-les, je te les donne
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, tout bas une infirmière
Lui dit: Tu n'as plus de maman
Et le gamin s'agenouillant
Dit, devant le petit lit blanc...
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant!
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin, là-bas
Toutes ces roses blanches
Tu les emporteras.
Les Roses blanches
Paroles Charles-Louis Pothier
Musique Léon Raiter
interprétée par BERTHE SYLVA
PAROLES
C'était un gamin, un gosse de Paris
Pour famille il n'avait qu'sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout
Et le bambin tous les dimanches
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement
Il disait en les lui donnant:
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimes tant
Va, quand je serai grand
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi jolie maman.
Au printemps dernier le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché, tout tremblant le pauv' mioche
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris
En baissant la tête il lui dit:
C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman.
La marchande émue, doucement lui dit:
Emporte-les, je te les donne
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, tout bas une infirmière
Lui dit: Tu n'as plus de maman
Et le gamin s'agenouillant
Dit, devant le petit lit blanc...
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant!
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin, là-bas
Toutes ces roses blanches
Tu les emporteras.
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