1967 - Georges Chelon reprend la chanson d'Alain Barrière.
PAROLES
J'irais cueillir pour toi des bouquets de muguet
Cathy, si tu m'aimais au joli mois de mai
J'irais cueillir pour toi le plus bel arc-en-ciel
Cathy, si tu m'aimais au mois du grand soleil
Cathy, si tu croyais au moins en ma folie
Cathy, j'allumerais les grands feux de ta vie
Cathy, si tu croyais au moins en notre amour
J'allumerais pour toi de grands feux tout le jour
Pourquoi t'appelai-je Cathy
Toi que ce jour-là je vis
Dans ta belle robe d'organdi
Pourquoi, mais pourquoi depuis
Je te pleure, oh ma Cathy
Je graverais pour toi mes plus jolis sonnets
Cathy, si tu m'aimais au joli mois de mai
J'irais écrire là-haut notre amour dans le ciel
Cathy, si tu m'aimais au mois du grand soleil
Cathy, si tu croyais au moins en ma folie
Cathy, j'allumerais les grands feux de ta vie
Cathy, si tu croyais au moins en notre amour
J'allumerais pour toi de grands feux tout le jour
Cathy, Cathy, si tu m'aimais
Si tu m'aimais, si tu m'aimais
Si tu m'aimais, si tu m'aimais...
J’ai lâché le téléphone
Comme ça
En ce beau matin d’automne
Pas froid
Ça ressemblait à l’été
Sauf que tu n’y étais pas
Puis j’ai regardé le ciel
D’en bas
Indécis, voulais-je y monter
Ou pas
Mais savais que j’étais fait
Que j’étais fait comme un rat
Comment est ta peine ?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine ?
La mienne s’en vient, s’en va
S'en vient, s'en va
J’ai posé le téléphone
Comme ça
J' peux jurer avoir entendu
Le glas
J’aurais dû te libérer
Avant que tu ne me libères moi
J’ai fait le bilan carbone
Trois fois
Puis parlé de ta daronne
Sur un ton que tu n’aimerais pas
Tu ne le sauras jamais
Car tu ne m’écoutes pas
Comment est ta peine ?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine ?
La mienne s’en vient, s’en va
La mienne s'en vient, s'en va
Dis comment sont tes nuits
Et combien as-tu gardé de nos amis ?
Comment est ta peine
Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit ?
Comment va ta vie ?
Comment va ta vie ?
La mienne comme ça, comme ci
Comment est ta peine ?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine ?
La mienne s’en vient, s’en va
S'en vient, s'en va
S'en vient, s'en va
Clip en noir est blanc réalisé par Marta Bevacqua. Avec l'actrice franco-finlandaise, Nadia Tereszkiewicz, qui danse au bord de la plage, alors que Benjamin Biolay est chez lui.
Moi, je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter
L'une d'entre elles est la plus belle
Elle sait bien dire papa maman
Quant à son frère il peut prédire
Pour demain la pluie ou bien le beau temps
Moi, je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter
Chez nous, à chaque instant, c'est jour de fête
Grâce au petit clown qui nous fait rire
Même Alexa cette pauvrette
Oublie, oublie, qu'elle a toujours pleuré
Moi, je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Elles vous diront, elles vous diront
Que je suis leur ami, que je suis leur ami
Que je suis leur ami, leur ami
Aline - 1965
PAROLES
J'avais dessiné
Sur le sable
Son doux visage
Qui me souriait
Puis il a plu
Sur cette plage
Dans cet orage
Elle a disparu
Et j'ai crié, crié Aline Pour qu'elle revienne Et j'ai pleuré, pleuré Oh! J'avais trop de peine
Je me suis assis
Auprès de son âme
Mais la belle dame
S'était enfuie
Je l'ai cherchée
Sans plus y croire
Et sans un espoir
Pour me guider
REFRAIN
Je n'ai gardé
Que ce doux visage
Comme une épave
Sur le sable mouillé
REFRAIN Les mots bleus - 2013
PAROLES
Il est six heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
À tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre
Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'elle comprenne
À tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a plus besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus
Tous les mots bleus
Le Chœur des Jeunes de Laval (CJL) est un chœur à voix mixtes dont les membres sont âgés entre 17 à 28 ans. Il compte plus d'une quarantaine de choristes. Ce sont tous des gradués des Petits Chanteurs de Laval et des Voix Boréales. La direction musicale et artistique du groupe est assurée par Philippe Ostiguy.
Partout les chaises sont empilées
Partout les rideaux sont tirés
Les salles de classes ressemblent toutes
À ce qu'elles seront au mois d'août
Les paquets de pâtes italiennes
Ont déserté tous les rayons
Comme s'il fallait qu'on se souvienne
Que la peur réveille les couillons
Exceptée la bêtise humaine
Nous voilà tous en quarantaine
En quarantaine
Certains allument la chaîne-hifi
Savourent un album en entier
Certaines ressortent le manuscrit
Qu'elles n'ont jamais pu achever
Les confinés relisent Prévert
Les cons finis se serrent la main
On a toujours besoin d'une guerre
pour démasquer les êtres humains
Comme le cargo du capitaine
Nous voilà tous en quarantaine
En quarantaine
En quarantaine
Les impatients trinquent à distance
Par vidéo interposée
Les solitaires matent à outrance
N'importe quel daube télévisée
S'il y a des concerts aux fenêtres
Et des coups d'fil pour nos grands-mères
C'est qu'au bord du gouffre peuvent naître
Les plus beaux élans solidaires
Moi qui viens d'passer la trentaine
Je fais un saut en quarantaine
Les marchés s'effondrent un peu plus
Et les costards retroussent les manches
Il fallait au moins ce virus
Pour qu'ils se soucient des blouses blanches
Comme la bataille est immédiate
Et malgré le manque de moyens
C'est le stéthoscope en cravate
Que les docteurs sauvent nos anciens
Il serait temps qu'on s'en souvienne
Quand prendra fin la quarantaine
La quarantaine
La quarantaine.