vendredi 31 janvier 2020
LOUIS CHEDID - On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime
PAROLES
Ces parents, ces amis, ces femmes qu'on affectionne
Avec lesquels on dort, on dîne, on parle au téléphone
Souvent quand nos regards se croisent
Y a comme une chaleur
Mais de là à en faire des phrases
Trop de pudeur, trop de pudeur.
REFRAIN
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
Par peur de les gêner, qu'on les aime
On (ne) leur dit jamais assez
Que sans eux, sans elles
On ne serait même pas la moitié de nous-mêmes.
Avant de nous dire au revoir, marcher à l'ombre
Avant que sur notre histoire, le rideau tombe
J'veux déclarer à tout c' petit monde qui m'entoure:
La vie, la vie serait d'un sombre sans vous autour
Vous tous autour.
REFRAIN
Qu'y a-t-il de plus important?
La raison ou les sentiments?
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
On(ne) leur dit jamais assez
Qu'on les aime.
Je vous aime!
Touchante version interprétée en famille!
Joseph, Anna, Matthieu et leur père Louis Chedid
mercredi 29 janvier 2020
ÉTIENNE DRAPEAU - À mon père et ma mère
PAROLES
J'ai un père et j'ai une mère
Que j'appelle papa et maman
Mais moi dans mon vocabulaire
Ils sont bien plus que mes parents
Ils sont le ciel et la terre
Et moi cet arbre grandissant
Qui a besoin de leur soleil, de leur lumière
Pour être fort, pour être grand
Ils sont la nuit et le jour
Et moi, le fruit de leurs saisons
J'porte les couleurs de leur amour
De leurs visages et de leurs noms
REFRAIN
À mon père et ma mère
Je n'ai pu faire qu'une chanson
Pour dire à quel point je suis fier de vous
Toute mon admiration
À tous les pères de la terre
À toutes les mères qui entendront
Ma chanson comme une prière
Comme mille voix qui disent
Nous vous aimons
Nous vous aimons
J'ai un père et j'ai une mère
Que j'appelle souvent par leurs prénoms
Pour moi, c'est Jean-Pierre et puis Claire
Pour vous, c'est peut-être Lise et Gaston
Ils sont le feu et l'air
Ils se consument avec passion
Peu importe le millénaire
Les flammes dans leurs yeux brûleront
REFRAIN
Ils marchent loin de leur jeunesse
Bien sûr un jour ils partiront
Avec l'espoir comme seule promesse
Que dans nos cœurs ils reviendront
À mon père et ma mère
Je n'ai pu faire qu'une chanson
Pour dire à quel point je suis fier de vous
Toute mon admiration
Tout c'que vous avez pu faire
Sacrifier rêves et passions
C'que vous avez laissé derrière
À quel prix et à quel nom
À tous les pères de la terre
À toutes les mères qui entendront
Ma chanson comme une prière
Comme mille voix qui disent
Nous vous aimons
Nous vous aimons
jeudi 23 janvier 2020
LEONARD COHEN - La Manic
PAROLES
Si tu savais comme on s'ennuie
À la Manic
Tu m'écrirais bien plus souvent
À la Manicouagan
Parfois je pense à toi si fort
Je recrée ton âme et ton corps
Je te regarde et m'émerveille
Je me prolonge en toi
Comme le fleuve dans la mer
Et la fleur dans l'abeille
Que deviennent quand j'suis pas là
Mon bel amour
Ton front doux comme fine soie
Et tes yeux de velours
Te tournes-tu vers la Côte-Nord
Pour voir un peu, pour voir encore
Ma main qui te fait signe d'attendre
Soir et matin je tends les bras
Je te rejoins où que tu sois
Et je te garde
Dis-moi c'qui s'passe à Trois-Rivières
Et à Québec
Là où la vie a tant à faire
Et tout c'qu'on fait avec
Dis-moi c'qui s'passe à Montréal
Dans les rues sales et transversales
Où tu es toujours la plus belle
Car la laideur ne t'atteint pas
Toi que j'aimerai jusqu'au trépas
Mon éternelle
Nous autres, on fait les fanfarons
À cœur de jour
Mais on est tous des bons larrons
Cloués à leurs amours
Y en a qui jouent de la guitare
D'autres qui jouent d'l'accordéon
Pour passer l'temps quand il est trop long
Mais moi, je joue de mes amours
Et je danse en disant ton nom
Tellement je t'aime
Si tu savais comme on s'ennuie
À la Manic
Tu m'écrirais bien plus souvent
À la Manicouagan
Si t'as pas grand chose à me dire
Écris cent fois les mots je t'aime
Ça fera le plus beau des poèmes
Je le lirai cent fois
Cent fois cent fois, c'est pas beaucoup
Pour ceux qui s'aiment
Si tu savais comme on s'ennuie
À la Manic
Tu m'écrirais bien plus souvent
À la Manicouagan
«La construction de la centrale Manic-5 et du barrage Daniel-Johnson s'inscrit dans le contexte de la Révolution tranquille au Québec, une époque où « Hydro-Québec devient rapidement un symbole du nouveau nationalisme québécois et de la nouvelle stratégie économique de l'État », souligne l'historien Paul-André Linteau dans son Histoire du Québec contemporain. Dans ce contexte, l'avancement des travaux est suivi de près par le public et s'invite dans la culture populaire de l'époque, filmée même en direct à l'Expo 67.
Ainsi, le chanteur Georges Dor écrit son grand succès La Manic en 1966. La chanson relate les lettres d'un travailleur exilé au chantier. Elle décrit comment il se sent seul si loin de chez lui. Le « Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic… » a capturé l'imaginaire québécois de cette période. Cette chanson a été reprise par Leonard Cohen lors de sa tournée de 2012, au cours des spectacles de Montréal et Québec. La version du 2 décembre 2012 au Colisée de Québec apparaît sur son album live Can't Forget: A Souvenir of the Grand Tour. Elle a aussi été reprise par Bruno Pelletier dès 1998 (où on la retrouve sur son live de 2001 entre autres).»
samedi 18 janvier 2020
LES YEUX D'LA TÊTE - Sois belle et tais-toi
PAROLES
J'ai passé tant de matins à t'attendre dans la salle de bain
À te mater te tartiner, te maquiller pour t'arranger
À te peindre comme un Miro, un vieux Poussin, un Picasso
À te camoufler comme un vieux vélo volé
Avec toi, ma Valentine, c'est pas du luxe quand tu satines
C'est pas de la peinture sur soi(e), c'est du fat cap Montana
C'est pas le dos de la truelle qui te rendra plus belle
Faut que ça brille dans tous les coins comme un poids lourd américain
Comme une nuit à Vegas, comme un flingue au Texas
Un diadème de pucelle, un cliché de La Chapelle
Une boucle d'oreille de Patrick Bruel.
REFRAIN
Sois belle, et tais-toi
Sois toi et t'es belle
Sois belle, et tais-toi
Sois toi! T'es belle comme ça
Et ce rouge sur tes lèvres dis moi pourquoi t'en mets trois couches
T'en as jusqu'aux oreilles, on voit même plus ta bouche
T'as les pommettes qui brillent comme une entrée de music hall
J'ose même plus t'embrasser chérie tellement tu khôls
Arrête de glosser ta mascarade m'ennuie
Je veux te voir comme tu es sans tous ces soins de nuit.
Ça rimel à rien toutes tes histoires d'anti-âge
Comme on dit dans le Berry: sous les pâtés, le carnage
T'es tellement plus belle au petit matin au réveil
Avec la trace de l'oreiller, ce filet de bave séchée
Je reconnais la chose, t'as pas une haleine de rose
Mais ta peau douce et chaude me donne envie de faire des choses
REFRAIN
Parfaitement refaite, mens pas, c'est bien trop rond
La courbe est bien trop nette, le scalpel a été bon
Faux seins, faux ongles, faux cils pourtant t'es jeune
T'es pas trop gênée par ce faux nez quand tu déjeunes?
J' préfère le pain nature à ces tartines de confiture
J' préfère un sapin dans les landes qu'à Noël sous les guirlandes
Une chèvre en liberté c'est mieux qu'un chapeau d'écossais
J' préfère trouver des perles en mer qu'autour du cou de ta mère!
Moi, j'tire pas les canons de la mode américaine
Qui se font refaire le fion, le tarin, le croupion. Oui moi j'aime
Les p'tits seins, les gros culs, mais aussi le contraire
Du moment que dans ta tête tout est clair
REFRAIN
mardi 14 janvier 2020
ANTOINE ELIE - La rose et l'armure
PAROLES
Suivant la longue métamorphose qui m'éloigne de mon passé
J'ai croisé une rose qui ne pouvait pas avancer
Pas qu'elle n'ose pas la chose mais n'y avait jamais pensé
Depuis toujours tenant la pose quand les regards l'éclaboussaient
Elle a la couleur de l'amour bien que je ne l'aie jamais croisé
Bien qu'à la lumière du jour, les fleurs sont toutes belles à crever
Alors j'ai mis la route en pause, à ses côtés me suis posé
Puisque cette rose semblait morose d'être seule au jour achevé
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, tu peux être sûre
Que tu n'seras plus jamais seule pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Suivant la course du soleil avec nos yeux fatigués
On s'est raconté nos merveilles et nos tristesses irriguées
On n'avait pas grand chose à faire alors on s'est allongés
Avec ma rose j'ai fait la guerre à mon envie de voyager
Mais au matin la route appelle alors je lui ai proposé
Si elle osait me faire l'honneur d'avancer à mes côtés
Même si ton armure est trop lourde bien qu'elle t'ait toujours protégée
Sache que la vie est sourde quand elle ne doit pas nous blesser
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, tu peux être sûre
Que tu n'seras plus jamais seule pour franchir les murs
Il y a de la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Traversant tous les bruits du monde avec ma fleur à mes côtés
Me nourrissant à chaque seconde de sa douceur et sa beauté
J'ai croisé un ruisseau immonde qui a cru bon de refléter l'image
D'un monstre aux plaies profondes, un guerrier triste et abîmé
Comment ma rose peux-tu subir pareille offense à ta splendeur?
Et comment puis-je réussir à oublier quelle fut l'erreur
De t'arracher à ton jardin à cause d'un vide dans mon cœur
Mais elle m'arrête puis m'embrasse, ma rose rit et moi je pleure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, maintenant je suis sûr
Que je n'serai plus jamais seul pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, que ça peut être dur
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, depuis que ma vie dure
Je n'avais jamais eu personne pour guérir mes blessures
Jusqu'à ce qu'un jour une rose vienne se poser sur mon armure
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