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lundi 30 novembre 2020

TERRENOIRE - Jusqu'à mon dernier souffle

 


PAROLES

Jusqu'à mon dernier souffle
Je voudrais faire le bien
Et puis soigner les gens
De cette vie qui les rongent et qui les retient là sur le sol
L'âme posée sur une mémoire de forme

Jusqu'à mon dernier souffle
J'imaginerai le pire
J'suis pas mauvais pour ça, j'ai dû prendre de mon père
Je vieillis doucement, je vais vers le bonheur
À toujours le chercher, quelle erreur!

J'vis toujours à Clichy, ça fait plus de sept ans
Je ne compte même plus
Le nombre de filles, le nombre de nuits passées sous ces toits
À rouler des étoiles entre mes bras

J'suis pas un gars d'ici, je suis loin de chez moi
Les enfants de Terrenoire ont très bonne mémoire
J'me souviens La Métare et les collines dorées
Par le soleil du soir, c'est l'heure de rentrer
Papa nous sifflait, le jour s'embrumait
On mangeait en silence devant la télé

Gamotière, Perrotière, St Jean, St Charles, La Métare, le château, la maison, le cimetière
St Jean, La Métare, Terrenoire, Terrenoire, Paradiso, Paradiso

Jusqu'à mon dernier souffle
J'irai vers ton corps souple
Et je m'inventerai une vie heureuse
Une vie où on serait deux
Une maison merveilleuse
Au bord d'une rivière qu'on aurait inventée

jeudi 26 novembre 2020

GAËL FAYE - Respire

 



PAROLES

Respire
Respire
Respire
Espère
Encore l'insomnie, sonnerie du matin
Le corps engourdi, toujours endormi, miroir, salle de bain
Triste face à face, angoisse du réveil
Reflet dans la glace, les années qui passent ternissent le soleil - ok
Aux flashs d'infos, les crises, le chômage, la fonte des glaces, les particules fines
Courir après l'hеure, les rames bondéеs, les bastons d'regards, la vie c'est l'usine, hamster dans sa roue
Petit chef, grand bourreau
Faire la queue partout, font la gueule partout, la vie, c'est robot
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
Encore fatigué, la cloche du midi
Le corps assommé, toujours épuisé, les masques sont mis
Triste face à face, poursuite du bonheur
Reflet dans la glace, les années qui passent flétrissent les fleurs - ok
Les écrans, le bruit, l'argent, les crédits, les phrases assassines, les cons, les cancers
Le temps qui s'écoule, le vide qui se fait, le silence épais, la vie c'est la guerre
Tourner dans l'tambour
Amour placébo
Faire semblant pour tout, c'est violent partout, la vie c'est Rambo
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - respire
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
Les yeux ouverts, ne trouve pas l'sommeil, dans le lit tourne tout l'temps
Les phares des voitures balayent le plafond de leurs ombres dansantes
La nuit étouffe, la chaleur est lourde, l'orage est en suspens
Où sont les rêves, où sont nos rêves d'enfants
S'échapper, déserter les rangs
S'évader des tapis roulants
Chercher le silence et l'errance
Raccrocher, trouver sa cadence
Se foutre des codes, des routines étroites
Quitter son rôle, les cases et les boîtes
Ne pas craquer, claquer, cramer
Desserre ton col pour respirer
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - respire
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire - espère
Respire
Respire
Respire
Espère
T'as le souffle court - respire
Quand rien n'est facile - respire
Même si tu te perds - respire
Et si tout empire
Espère

mardi 24 novembre 2020

GAËL FAYE - Lundi méchant

 


PAROLES

Comment ça va? Lundi? Mardi? Mercredi? Jeudi? Vendredi? Bien dormi?
Le week-end, bien passé? T'as glandé? La famille?
Les enfants? Les amis? Le barbec' annulé par la pluie?
Est-ce que ça va? T'es sûr que ça va?
Tu m'caches pas quelque chose que je devrais savoir?
Un divorce? Un cancer? Ta belle-mère? Une mauvaise dépression?
Le moral est-il bon?

REFRAIN
Comme un lundi, comme un lundi
Comme un lundi, un lundi méchant
Comme un lundi, comme un lundi
Comme un lundi, un lundi méchant

Et chaque semaine, on reprend la rengaine
En se disant demain sera peut-être mieux
On affronte et combat certains problèmes
En achetant de petites pilules bleues
On n'est pas toujours aussi fort qu'on veut l'être
On essaye de faire comme l'on peut
On court après le bonheur à tout prix
Le lundi au soleil le moral est pluvieux

REFRAIN

Une semaine s'achève, au compteur s'ajoute
On nous parle de crise et tout le monde a la frousse
On s'endort dans des volutes de drogues douces
Pour oublier que tous les jours l'État détrousse
On se console en consommant, notre confort
Nous rend souvent si seuls et puis sans solution
Chaque dimanche revient ce cafard incessant
Demain, lundi sera méchant

J'vais pas m'laisser démonter
Par bad vibes et morosité
Pas s'contenter mais tenter
Sinon tes rêves enterrés
Chauffez, chauffez ouais, t'entends
Les pulsations dans tes tympans
Chantez, chantez ce cancan
Écoutez, goûtez lundi méchant

REFRAIN

mardi 27 octobre 2020

VIANNEY - Beau-papa




 PAROLES

J'avais pas prévu d'un jour adopter
Mon enfant, j'ai dû surtout m'adapter
Y a pas que les gènes qui font les familles
Des humains qui s'aiment suffisent

Et si l'averse nous touche, toi et moi,
On la traverse à deux, à trois
Et si l'averse nous touche, toi et moi
Prends ma main de beau-papa

J't'attendais pas
J'te laisserai pas
Même sans l'même sang, on s'aimera

Non, je ne volerai jamais la place du premier qui t'a dit "je t'aime"
Sur ton visage, on voit son visage et c'est ainsi que tu es belle
De vous à moi, c'est moi, j'avoue, qui me suis invité
Dans sa vie, là, dans la vie où elle n'a rien demandé

Et si l'averse nous touche, toi et moi,
On la traverse à deux, à trois
Et si l'averse nous touche, toi et moi
Prends ma main de beau-papa

J't'attendais pas
J'te laisserai pas
Même sans l'même sang, on s'aimera
On s'aimera

J'avais pas prévu d'un jour adopter
En vérité nue, c'est toi qui l'as fait
Y a pas que les gènes qui font les familles
Du moment qu'on s'aime

Et si l'averse nous touche, toi et moi
On la traverse à deux, à trois
Et si l'averse nous touche, toi et moi
Prends ma main, dis, prends-la

J't'attendais pas
J'te laisserai pas 
Même sans l'même sang, on s'aimera
Même sans l'même sang, on s'aimera


samedi 24 octobre 2020

CARLA BRUNI - Les séparés

 


PAROLES

Comment vont faire les séparés
Lorsque leurs jours seront comptés ?
Comment vont-ils s'endormir
Sans que se mêlent leurs soupirs ?

Comment vont faire les séparés
Contre la morsure de l'absence ?
Contre l'ennui et le silence
Qui les déchire comme du papier ?

Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés ?

Comment vont faire les séparés
Pour ne plus être l'un à l'autre ?
Comme des damnés, comme des apôtres
Et l'un à l'autre emprisonnés

Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés ?

Comment vont faire les séparés
Lorsque leurs jours seront comptés
Et quand bientôt ils vont goûter
À la souffrance et au secret ?

Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés
Des orphelins, des égarés ?
Serons-nous tous des séparés
Des inconnus, des étrangers ?
Serons-nous tous des séparés ?

dimanche 18 octobre 2020

HUGUES AUFRAY - Adieu Monsieur le professeur


Nous revient en mémoire cette vieille chanson, 
Entre Douceur et Douleur,
Comme une ronde solidaire 
Dans la cour de récréation...
José Maria Laura


1968

PAROLES

Les enfants font une farandole
Et le vieux maître est tout ému
Demain il va quitter sa chère école
Sur cette estrade il ne montera plus

REFRAIN
Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur

Une larme est tombée sur sa main
Seul dans la classe il s'est assis
Il en a vu défiler des gamins
Qu'il a aimés tout au long de sa vie

REFRAIN

De beaux prix sont remis aux élèves
Tous les discours sont terminés
Sous le préau l'assistance se lève
Une dernière fois les enfants vont chanter

REFRAIN

Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur...

mardi 6 octobre 2020

YANNICK NOAH - Le chemin


PAROLES

On parlera de la vie
Peut-être de tout, de rien
De tout ce qu'on ne s'est pas dit
Du moins si tu veux bien
Les amis c'est fait pour ça
Les amis ça n'attend pas
De voir sortir les blessures
Pour être là

On parlera du beau temps
Et pourquoi pas de la pluie
De tout ce qu'on était avant
De tout ce qu'on a pas fini
Les amis ça se dit tout ça
Les amis ça ne croit pas
Qu'il faut attendre un regret
Pour se parler

REFRAIN
Oh il est long le chemin
Oui, c'est beau
Oui, c'est beau le chemin
Il est long, long, long
Il est long le chemin
Mais si beau, beau
Il est beau le chemin

On parlera de l'absence
De ceux qui ont quitté la route
De la fin de l'insouciance
Jusqu'au bonheur qui s'ajoute
Les amis ça peut blesser
Les amis ça peut s'éloigner
Mais quand la vie nous abîme
Ils sont tout près

On parlera de ces ombres
Que tu gardes autour de toi
Et si tu ne veux pas répondre
Ça ira bien comme ça
Les amis c'est ça aussi
Les amis ça entend le cri
Qui se cache dans un silence
Et qui nous dit

REFRAIN

Que tourne la vie, et que tournent les vents
Les mots d'un ami, aux aiguilles du temps

REFRAIN

Qu'il est beau
Qu'il est beau le chemin
Qu'il est long le chemin
Qu'il est beau, qu'il est beau



jeudi 1 octobre 2020

ALDEBERT - Les questions

MERCI


PAROLES

REFRAIN
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
Par pitié, je t’en prie, sois cool
Arrête avec tes questions, on n’en peut plus
S’il te plaît, mon chéri, tu nous saoules

Est-ce que les chevaux baillent ?
Que fait le père Noël le reste de l’année ?
Il va où Spider Man en vacances ?
Est-ce que les poissons peuvent bronzer ?

L’infini ça va jusqu’où ?
Et pourquoi papi il est vieux ?
Comment font les pingouins pour se moucher ?
Est-ce que les schtroumpfs font pipi tout bleu ?

REFRAIN 

C’est quoi le temps qui passe ?
Pourquoi si je baille, tu bailles aussi ?
Qui fait tous ces trous dans l’fromage ?
Quand on est mort, c’est pour la vie ?

Que fait la p’tit souris de toutes nos dents ?
Pourquoi les îles sont au bord de la mer ?
Une poule constipée fait-elle des œufs durs ?
C’est grand comment l’univers ?

REFRAIN

Ta maman se charge des Comment, des Pourquoi
Les Où et les Quand sont pour ton papa
Ecoute-moi pour la dernière fois
Y a plein de choses mon p’tit gars qu’on sait pas, c’est comme ça

Est-ce que les huîtres, elles ronflent ?
Pourquoi Superman met son slip sur son pantalon ?
Pourquoi la colle, ça colle ?
Pourquoi les carrés, c’est pas rond ?

Pourquoi les biscuits durs deviennent mous
Et les biscuits mous deviennent durs ?
On est où avant de naître ?
C’est quand qu’on arrive ? Qui c’est qui a inventé la pluie ?

REFRAIN
Tu nous saoules, tu nous saoules, tu nous saoules, tu nous saoules....

mercredi 23 septembre 2020

JULIETTE GRÉCO - Jolie môme





PAROLES

T' es tout' nue
Sous ton pull
Y'a la rue
Qu' est maboule
Jolie môme
T' as ton cœur
À ton cou
Et l' bonheur
Par en d'ssous
Jolie môme

T' as l' rimmel
Qui fout l' camp
C'est l' dégel
Des amants
Jolie môme
Ta prairie
Ça sent bon
Fais-en don
Aux amis
Jolie môme

T' es qu'un' fleur
De printemps
Qui s' fout d' l'heure
Et du temps
T' es qu'un' rose
Éclatée
Que l'on pose
À côté
Jolie môme

T' es qu'un brin
De soleil
Dans l' chagrin
Du réveil
T' es qu'un' vamp
Qu'on éteint
Comme un' lampe
Au matin
Jolie môme

Tes baisers
Sont pointus
Comme un accent aigu
Jolie môme
Tes p'tits seins
Sont du jour
À la coque
À l'amour
Jolie môme

Ta barrière
De froufrous
Faut s' la faire
Mais c'est doux
Jolie môme
Ta violette
Est l' violon
Qu'on violente
Et c'est bon
Jolie môme.

T' es qu'un' fleur
De pass' temps
Qui s' fout d' l'heure
Et du temps
T' es qu'un' étoile
D'amour
Qu'on entoile
Aux beaux jours
Jolie môme

T' es qu'un point
Sur les " i "
Du chagrin
De la vie
Et qu'un' chose
De la vie
Qu'on arros'
Qu'on oublie
Jolie môme

T' as qu'un' paire
De mirett's
Au poker
Des conquêt's
Jolie môme
T' as qu'un' rime
Au bonheur
Faut qu' ça rime
Ou qu' ça pleure
Jolie môme

T' as qu'un' source
Au milieu
Qu' éclabousse
Du "Bon Dieu"
Jolie môme
T' as qu'un' porte
En voil' blanc
Que l'on pousse
En chantant
Jolie môme

T' es qu'un' pauv'
Petit' fleur
Qu'on guimauv'
Et qui meurt
T' es qu'un' femme
À r'passer
Quand son âme
Est froissée
Jolie môme

T'es qu'un' feuille
De l'automne
Qu'on effeuille
Monotone
T'es qu'un' joie
En allée
Viens chez moi
La r'trouver
Jolie môme
T'es tout' nue
Sous ton pull
Y a la rue
Qu'est maboule
Jolie môme!

JULIETTE GRÉCO - Si tu t'imagines

 

PAROLES

«SI TU T'IMAGINES» de Raymond Queneau

Si tu t'imagines
si tu t'imagines
fillette fillette
si tu t'imagines
xa va xa va xa
va durer toujours
la saison des za
la saison des za
saison des amours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures
 
Si tu crois petite
si tu crois ha ha
que ton teint de rose
ta taille de guêpe
tes mignons biceps
tes ongles d'émail
ta cuisse de nymphe 
et ton pied léger
si tu crois que ça va
xa va xa va xa 
va durer toujours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures

les beaux jours s'en vont
les beaux jours de fête
soleils et planètes
tournent tous en rond
mais toi ma petite
tu marches tout droit
vers sque tu vois pas
très sournois s'approchent
la ride véloce
la pesante graisse
le menton triplé
le muscle avachi

allons cueille cueille
les roses les roses
roses de la vie
roses de la vie
et que leurs pétales
soient la mer étale
de tous les bonheurs
de tous les bonheurs
allons cueille cueille
si tu le fais pas
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures

 

Raymond Queneau, L'Instant fatal, 1948.


JULIETTE GRÉCO - Déshabillez-moi



PAROLES

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite
Pas trop vite
Sachez me convoiter
Me désirer
Me captiver

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme
Tous les hommes
Trop pressés.

Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite
Pas trop vite
Sachez m'hypnotiser
M'envelopper
Me capturer
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Avec délicatesse
En souplesse
Et doigté

Choisissez bien vos mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes
Sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte, allez-y...

Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Maintenant tout de suite,
Allez vite
Sachez me posséder
Me consommer
Me consumer

Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l'homme...
Agissez !
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Et vous...
Déshabillez-vous !

JULIETTE GRÉCO - Un petit poisson, un petit oiseau

 


PAROLES

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut

Quand on est là-haut
Perdu aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l'on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau

Quand on est dans l'eau
On veut que vienne l'orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu'un message
Qui pourrait changer d'un coup
Au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille.

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut

mardi 22 septembre 2020

PHILIPPE KATERINE - Les derniers seront toujours les premiers

 



PAROLES

a b c d e f g h i j k l m
n o p q r s t u v w x y

a b c d e f g h i j k l m
n o p q r s t u v w x
y     
z     

z     
z     

y x w v u t s r q p o n
m l k j i h g f e d c b a

z

😃C'est dur à l'envers!

samedi 19 septembre 2020

LEÏLA HUISSOUD - Les chansons tristes

MERCI


PAROLES

Ce sont pas nos plus belles chansons
Elles font partie de celles-là 
Que l'on écrit, que nous chantons 
Moins pour les gens que pour soi
L'impudeur est notre saison 
Et la manière qui nous va
Pour espérer que nos démons
Soient aimables par endroits

On prend la souffrance comme une porte 
Qui rend brillant en quelque sorte
Nous offre/offrent le droit au jugement 
Et nous voilà loin des gens
Et bien content d'être admiré le cul posé au sommet
La vue est belle mais c'est tout petit
Nous voilà seul et mal assis

Je crois qu'il est temps
Je crois qu'il est temps
De marcher serein derrière le peloton
De plus courir après l'attention
Sourire bien avant l'arrivée
La route est plus longue que l'instant
Où la foule acclame les gagnants
S'offrir le temps, lever le pied
Le nez en l'air et l'air de rien
Se donner une chance d'être bien
Le nez en l'air et l'air de rien
Se donner une chance d'être
Le nez en l'air et l'air de rien
Se donner une chance d'être bien
Se donner une chance d'être bien

Je rejoins le camp des ravis
C'est eux qui m'ont sauvé la peau
À être des pas mieux des tant pis
Au milieu de tous les autres mots/maux
Je prends volontiers l'air imbécile 
Si c'est comme ça qu'on les désigne
Être tout sourire les mains tendues
Je vois pas en quoi c'est être vaincu 

Pour moi il est temps 
Pour moi il est temps
De marcher sereine derrière le peloton 
De plus courir après l'attention
Sourire bien avant l'arrivée
La route est plus longue que l'instant 
Où la foule acclame les gagnants
S'offrir le temps, lever le pied
Le nez en l'air et l'air de rien
Se donner une chance d'être bien 
Le nez en l'air et l'air de rien 
Se donner une chance d'être
Le nez en l'air et l'air de rien
Se donner une chance d'être bien 
Se donner une chance d'être bien

lundi 14 septembre 2020

GRAND CORPS MALADE et SUZANE - Pendant 24h

 

Grand Corps Malade se met dans la peau d’une femme dans son duo avec Suzane 

Dans ce titre, Grand Corps Malade s’imagine dans la vie d’une femme pendant 24 heures tandis que Suzane se met, elle, dans la peau d’un homme. Ils dénoncent ainsi les inégalités qu’ils vivraient ou éviteraient dans une situation pareille.

PAROLES

L'ultime nuance
Vue de l'intérieur
Vivre cette chance
Pendant vingt-quatre heures
L'ultime nuance
Vue de l'intérieur
Vivre cette chance
Pendant vingt-quatre heures

J'enverrai un mail au taf en faisant les courses à Carrefour
J'aiderai les enfants aux devoirs en sortant la quiche du four
Avec eux je serai joyeuse, avec mon mec, femme fatale
Vingt-quatre heures dans la peau d'une femme, je comprendrai la charge mentale
À seize heures trente-cinq pile, j'arrêterai d'travailler
Vu qu'après quand t'es une femme, et ben t'es plus payée
Je sortirai en jupe quelques instants dans les transports
Pour comprendre l'essence même du hashtag "Balance ton porc"

Je boirai du whisky pour me mettre à l'aise
Sans coca, sans glaçon, comme les mecs balaises
J'irai draguer une fille mais y aura pas de malaise
J'enverrai pas de texto qui dit « C'est quand qu'on baise ? »
Je serai romantique avec les meufs sur Tinder
Pas de dick pics, des cœurs de toutes les couleurs
J'irai marcher la nuit, je prendrai pas de Uber
Si je croise un autre mec, plus besoin d'avoir peur

Mais je veux aussi kiffer, connaître enfin leur vrai pouvoir
Critiquer les gens avec mes copines du matin au soir
Et dès qu'elles sont parties, les critiquer elles aussi :
"Fanny est vraiment chiante, Solène, elle a grossi"
Je veux découvrir enfin le singulier bonheur
De réussir à faire un créneau en une demi-heure
Comprendre enfin la passion sincère, sans censure
De regarder sur internet pendant des heures, des chaussures

L'ultime nuance
Vue de l'intérieur
Vivre cette chance
Pendant vingt-quatre heures
L'ultime nuance
Vue de l'intérieur
Vivre cette chance
Pendant vingt-quatre heures

Je mettrai la main au cul à un pote un peu lourd
Pour qu'il comprenne enfin que c'est pas très glamour
Je pourrai prendre tout mon temps, pas d'horloge biologique
Si je veux pas d'enfant, personne n'en fera tout un cirque

Je testerai tout de suite, ces petites galères au féminin
L'épilation, le maquillage, perdre ses clefs dans le sac à main
Les talons hauts, le vernis à ongles et les rappels mensuels du corps
D'être une femme, je veux découvrir l'enfer du décor

Je pourrai ne plus me raser, personne dira que c'est dégeu'
J'aurai plus mal au ventre, ragnagna de mes deux
Je dirai « Bonjour, patron » sans qu'il me dévore des yeux
Dealer l'augmentation, sans dîner amoureux
Devant ma PS4, pendant que ma meuf se plie en quatre
Je mettrai pas la table, c'est pas la fin du match
Je pisserai sur le trottoir comme le petit chien de la voisine
C'est l'avantage de la physiologie masculine

L'ultime nuance
Vue de l'intérieur
Vivre cette chance
Pendant vingt-quatre heures
L'ultime nuance
Vue de l'intérieur
Vivre cette chance
Pendant vingt-quatre heures

Réalisé par Mehdi Idir - Produit par Jean-Rachid 
inclus dans l'album MESDAMES 

mardi 8 septembre 2020

LES ENFANTASTIQUES - Faut sortir


« #FAUTSORTIR La chanson de la rentrée des #Enfantastiques extrait du nouvel album sur le thème du renouveau, de l’espoir et du plaisir de se retrouver ensemble entre amis et en famille, pour repartir d’un bon pied et « d’une bonne voix » tout en continuant à appliquer les #GestesBarrières indispensables afin d’éviter une recrudescence de l’épidémie. 

« FAUT SORTIR » : chanson enregistrée par « Les Enfantastiques » déconfinés, élèves des classes de CE2,CM1 et CM2 de Mmes Delphine Guichard et Florine Catrix de l’école des fontaines de Souvigny-en Sologne (41) le 2 juillet 2020. Cette chanson, dans sa version complète, sera incluse dans le volume 12 de la collection « Les Enfantastiques » à paraitre au format cd et digital début octobre 2020.»
PAROLES

Faut sortir, faut sortir
On revit, on respire
Faut sortir, faut sortir
Pour se refaire des sourires
Faut sortir, faut sortir
Reprendre du plaisir
Faut sortir, faut sortir
Et croire en l’avenir

Enfin ne plus rester chacun chez soi
Retrouver les amis et puis l’espoir

On a fait preuve de patience, de courage
Maintenant, il est temps de tourner la page

Mais gardons encore un peu nos distances
Un masque, ça protège mieux que la chance

Les mains, continuons à bien se les laver
Sinon le corona dira: 

Trop cool, c'est pas fini, les amis...
Je recommence l'épidémie

Faut sortir, faut sortir
On revit, on respire
Faut sortir, faut sortir
Pour se refaire des sourires
Faut sortir, faut sortir
Reprendre du plaisir
Faut sortir, faut sortir
Et croire en l’avenir

SATINE WALLE - La chanson de la rentrée

 C'est la rentrée!


PAROLES

C’est la rentrée scolaire en septembre
Il faudra s’y préparer
J’aurai voulu rester dans ma chambre
Mais il faut y aller

On va retrouver nos copains
 Mais il faut se lever tôt le matin
J’ai déjà très peur pour mon bulletin
Étant donné que je ne fais rien

C’est la rentrée scolaire en septembre
Il va falloir encore travailler
J’aurai voulu rester dans ma chambre
Il ne faudra pas déprimer

On va encore manquer de stylos
Et aussi de blancos
Dans les magasins, les cahiers ne sont pas très beaux
Puis dans les rayons, y a plus de fluos

C’est la rentrée scolaire en septembre
Adieu la liberté
J’aurai voulu rester dans ma chambre
Jusqu'à la fin de l'été

Au revoir la bronzette et les sorties
L’été, c’est fini
On ne pourra plus regarder Gulli
Eh oui, c’est la vie

C’est la rentrée scolaire en septembre
Ça y est, je suis déprimée
J’aurai voulu rester dans ma chambre
Calée sous mon oreiller

On devra se mettre, en rang
Mais sûrement pas calmement
Maintenant, c’est reparti pour cette année
Bonne rentrée mes abonnés

vendredi 4 septembre 2020

ANNIE CORDY - Ça ira mieux demain

(1928- 2020)

Annie Cordy, le 2 janvier 2015, à Paris. Photo AFP


PAROLES

Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Comme tout finira bien
Il faut profiter du jour qui vient
Quand le jour paraît, j'ouvre les volets
Pour voir le soleil dans le grand ciel bleu
Tant mieux s'il est là mais s'il n'y est pas
Je me fais mon soleil même quand il pleut
J'ai le cœur léger quelle que soit la saison
Quand je chante ma chanson
Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Si ça te semble loin
Pourquoi ne pas prendre un bon jour d'avance
Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Comme tout finira bien
Il faut profiter du jour qui vient
Quand je vois certains de mes bons copains
Qui pour trois fois rien n'ont plus le moral
Je leur tends la main, je leur dis "c'est rien"
Tant que ton cœur bat ce n'est pas si mal
Pense que ce monde a été fait pour toi
Maintenant chante avec moi
Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Si ça te semble loin
Pourquoi ne pas prendre un bon jour d'avance
Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Comme tout finira bien
Il faut profiter du jour qui vient
Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Si ça te semble loin
Pourquoi ne pas prendre un bon jour d'avance
Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Comme tout finira bien
Il faut profiter, profiter, profiter du jour qui vient

vendredi 10 juillet 2020

SERGE LAMA & LISA ANGELL - L'enfant au piano




PAROLES

Les yeux levés au ciel vers le Père éternel
L'enfant au cœur bien gros joue du piano

Sa maman est partie dormir au paradis
Les yeux perdus au ciel, il joue pour elle

Les anges dans le ciel font frissonner leurs ailes
Pour mieux accompagner sa mélodie

Sa maman était belle quand il jouait pour elle
Et il jouera pour elle toute sa vie

Les yeux levés au ciel vers le Père éternel
L'enfant au cœur bien gros joue du piano

vendredi 3 juillet 2020

GRAND CORPS MALADE - Mesdames




PAROLES

Veuillez accepter Mesdames ces quelques mots comme un hommage
À votre gente que j’admire, qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otages

Veuillez accepter Mesdames cette déclaration
Comme une tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le Grand Livre des humains, place au chapitre de la rupture

Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place
Et si j’apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J’applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc

Derrière chaque homme important se cache une femme qui l’inspire
Derrière chaque grand être humain précède une mère qui respire
La femme est l’avenir de l’homme écrivait le poète
Et bien l’avenir s’est installé et depuis belle lurette

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme

Comment ne pas être en admiration, et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce, sans sourciller
Celui qu’elles ont dans la journée et le plus grand, mère au foyer

Veuillez accepter Mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage, et votre détermination
Veuillez accepter Mesdames mon aimable faiblesse
Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse

Veuillez accepter Mesdames cette petite intro
Car l’avenir appartient à celles qu’on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d’anthologie
Veuillez accepter Mesdames cette délicate démagogie

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme


jeudi 2 juillet 2020

AMÁLIA RODRIGUES - 100 ans et l'éternité...

Amália Rodrigues 
👍«La voix du Portugal»

Et surtout une voix du Monde...
Voici notre humble hommage qui gambade avec tendresse entre adaptations de ses chansons et reprises, en français...
José Maria Laura

Aranjuez, mon amour

La vie en rose 


Mourir pour toi 


L'important, c'est la rose   

Inch'Allah



Au bord du Tage
 

L'Automne de notre amour


Sur un air de guitare


Quand les filles vont au bal


👍 AMÁLIA RODRIGUES - La maison sur le port

lundi 29 juin 2020

BENJAMIN BIOLAY - Ton héritage




PAROLES

Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie
Et les pas des passants
L'éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri
Crie, mon enfant

Si tu aimes les éclaircies
Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit
Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie
Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis
Près de toi, tout le temps

Si tu pries quand la nuit tombe
Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes
Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe
Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre
De temps en temps

Si tu aimes la marée basse
Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse
Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace
Dès qu' arrive le printemps
Si la vie te dépasse
Passe, mon enfant

REFRAIN
Ça n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou plutôt sans

Si tu oublies les prénoms
Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son
D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon
Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris
Quand vient l'orage

Si tu aimes les goûts amers
Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide, mon enfant

REFRAIN

Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et du ciel trop grand / Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille, rouge sang

Si tu as peur de la foule
Mais supporte les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes 20 ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule, mon enfant

REFRAIN

Mon enfant...Mon enfant...

MARIE-PAULE BELLE - Mais où est-ce qu'on enterre ceux qui sont méchants ?




PAROLES

Deux cent vingt-trois épouses parfaites
Trois cent seize maris dévoués
Et quant aux bonnes mères
Aux excellents pères
On n' peut même pas les compter
Cent quarante députés honnêtes
Deux cent treize excellents voisins
Dans les cimetières
Y a qu'à lire les pierres
Ce sont tous de petits saints

Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leurs mères, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les vilains râleurs
Les huissiers et les belles-mères et les percepteurs
Les grippe-sous notoires et les créanciers
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?

Soixante-quinze plus que centenaires
Qui n'ont jamais ni bu ni fumé
Quarante hommes d'affaires
Que leurs actionnaires
Ont tenu à remercier
Six douzaines de chastes comédiennes
Qui vivaient pour l'art et la beauté
Dans les cimetières
Y a qu'à lire les pierres
Ils seront tous canonisés

Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Les maquereaux et les mégères, tous les médisants,
Ceux qu'on croise très vite dans les escaliers
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, les vilains gagas
Qui vous parlent des heures entières de leur estomac
Les envieux chroniques et les constipés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?

Mais où est-ce qu'on les enterre, les gens des guichets
Qui se servent d'un formulaire pour vous torturer
Tyrans minuscules, petits chefs ratés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Mais où est-ce qu'on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leur mère, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?
Que personne n'a jamais, jamais, jamais regrettés ?

vendredi 26 juin 2020

GRAND CORPS MALADE et CAMILLE LELLOUCHE - Mais je t'aime




PAROLES

Ne me raconte pas d’histoires, tu sais bien
Ce qui ne tourne pas rond chez moi,
Ne m’en demande pas trop, tu sais bien
Que les fêlures sont profondes en moi,
Ne t’accroche pas si fort
Si tu doutes,
Ne t’accroche pas si fort
Si ça te coûte,
Ne me laisse pas te quitter
Alors que je suis sûre de moi,
Je te donne tout ce que j’ai,
Alors essaie de voir en moi,

Que je t’aime,
Mais je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime,
Je t’aime du plus fort que je peux,
Je t’aime et je fais de mon mieux.

On m’avait dit : « Attends, tu vas voir, l’amour, c’est un grand feu,
Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux,
Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament,
Ça s’allume d’un coup et ça éclaire le monde et la vie différemment. »
Nous, on a craqué l’allumette pour l’étincelle de nos débuts,
On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus,
On s’est aimés plus que tout, seuls au monde, dans notre bulle,
Ces flammes nous ont rendus fous, on a oublié qu’au final, le feu, ça brûle

Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime,
Je t’aime, je t’aime,
Je t’aime du plus fort que je peux,
Je t’aime et je fais de mon mieux.

Je m’approche tout près de notre feu et je transpire d’amertume,
Je vois danser ses flammes jaunes et bleues et la passion qui se consume,
Pourquoi lorsque l’amour est fort, il nous rend vulnérables et fragiles ?
Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n’est facile ?
Je t’aime en feu, je t’aime en or,
Je t’aime soucieux, je t’aime trop fort,
Je t’aime pour deux, je t’aime à tort,
C’est périlleux, je t’aime encore,
Alors c’est vrai, ça me perfore,
Je t’aime pesant, je t’aime bancal,
Evidemment, ça me dévore,
Je sais tellement que je t’aime mal

Si j’avance avec toi,
C’est que je me vois faire cette danse dans tes bras,
Des attentes, j’en ai pas,
Tu me donnes tant d’amour, tant de force, que je ne peux plus me passer d'toi,
Si mes maux te blessent, c’est pas d’ta faute,
Mes blessures sont d’hier, il y a des jours plus durs que d’autres,
Si mes maux te pèsent, j’y suis pour rien,
J’y suis pour rien, rien.

Mais je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime,
Je t’aime du plus fort que je peux,
Je t’aime et je fais de mon mieux / Tu m'aimes et tu fais de ton mieux.
Mais… je t’aime.

dimanche 7 juin 2020

SEXION D'ASSAUT - Avant qu'elle parte




PAROLES

Insensé, insensible,
Tu l'aimes et pourtant tu la fuis
Insensé, insensible,
Tu l'aimes et pourtant tu la fuis

Pardonne-moi pour tes insomnies à répétitions
Pardonne-moi pour les files d'attentes, tes clashs à l'inspection
Pardonne-moi pour les garde-à-vue, les perquisitions
Pardonne-moi d'être parti si tôt d'être devenu musicien
Toutes les fois où j'ai oublié de répondre à tes messages
Toutes les fois où je devais venir te voir entre deux-trois dates
Toutes les fois où j'ai dû te mentir pour éviter que tu me frappes
Toutes ces fois, je n'ai jamais douté de ta bonne foi

Ta mère est une fleur rare que t'abreuves par ton amour
L'en priver c'est la tuer donc n'abrège pas son compte à rebours
Dis-lui que tu l'aimes que tu regrettes ta manière d'être conflictuelle
Elle a du mal à s'évader car tes grands frères ont pris du ferme
Est-ce mes rides qui m'empêchent de lui sourire
Je veux pas rester en vie jusqu'à la voir mourir
Tes larmes piquaient mes plaies, j'aimerais te contenter
À jamais je maudis ce jour où on t'enterre

REFRAIN bis
Et même quand tout le monde est contre toi
Elle reste ta meilleure amie
T'aimerais lui dire ce qu'elle représente pour toi
Avant qu'elle ne perde la vie
Mais tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire
Et tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire

J'suis sûr qu'elle aimerait juste entendre un "Maman je t'aime"
À la place des cris du daron qui menace de te jeter
J'suis sûr qu'elle craque au bout d'une semaine passée sans toi
Et que ton absence lui ferait plus mal qu'une chute du haut de son toit
J'suis sûr qu'elle aimerait que tu la prennes dans tes bras
Exactement comme elle le faisait durant tes 12 premiers mois
J'suis sûr que l'amour t'as rendu myope
Au lieu de le porter à ta mère tu le portes à une idiote

Des heures au phone avec ta meuf afin de mieux vous rapprocher
Quand ta mère t'appelle, tu veux vite raccrocher
Devant tes potes tu lui tiens tête tu veux lui donner des leçons
Mais t'oublies que cette tête elle l'a tenue
Quand elle te donnais le sein
Crois-moi sur paroles
On peut remplacer des poumons mais sûrement pas une daronne
T'as habité en elle, t'as habité sous son toit
C'est la seule personne qui prie pour quitter ce monde avant toi
Au commissariat pour elle t'étais jamais coupable
Mais pour moi tu l'es car t'es bronzé alors qu'elle est toute pâle
À part elle personne supporte ton égoïsme permanent
T'es pas le nombril du monde mais t'es celui de ta maman

REFRAIN bis

Je ne suis jamais parti
Je n'ai jamais changé
Si ce n'est ma voix et ma taille
Oh Maman
C'est moi
Je veux que tu valides ma fiancée
Réconforte-moi comme quand je tombais
Maman où t'es passée oh
Regarde-moi

Simplement te serrer dans mes bras
Te serrer très fort te dire je t'aime une dernière fois
Repose en paix
Pour nous t'as donné corps et âme
Si j'ai plus d'encre tant pis je continuerai avec mes larmes, akhi
Aujourd'hui Maman n'est plus là
J'suis tombé de haut mais je pourrais pas tomber plus bas
Poto fais pas l'enfant de la DASS
Si t'en a une fais lui plaisir dis-lui que tu l'aimes avant qu'elle parte

À tous ceux qui ont encore une mère
Même si la mort n'arrête pas l'amour
Dites-leur que vous les aimez
Avant qu'elles partent

LUIS MARIANO - Maman, la plus belle du monde


Chanson enregistrée en 1958



PAROLES

Maman, c'est toi, la plus belle du monde
Aucune autre à la ronde n'est plus jolie
Tu as pour moi, avoue que c'est étrange
Le visage d'un ange du paradis

Dans tous mes voyages
J'ai vu des paysages
Mais rien ne vaut l'image
De tes beaux cheveux gris

C'est toi maman, la plus belle du monde
Et ma joie est profonde
Lorsqu'à mon bras
Maman, tu mets ton bras

Maman, c'est toi, la plus belle du monde
Car tant d'amour inonde tes jolis yeux
Pour toi, c'est vrai, je suis malgré mon âge
Le petit enfant sage des jours heureux

J'avais fait des rêves
Où l'on m'aimait sans trève
Mais les rêves s'achèvent
Et toi seule m'est restée

C'est toi maman, la plus belle du monde
Et lorsque tout s'effondre autour de moi
Maman, toi tu es là

CHRISTOPHE MAÉ - Maman




PAROLES

Quand je la regarde faire, j'ai les larmes aux yeux
Mais ce n'est qu'une mère qui voudrait être le bon Dieu
Ce n'est qu'une mère qui voudrait être le bon Dieu
Pour ne jamais voir l'enfer dans le vert de mes yeux
Alors je danse vers des jours heureux
Alors je danse vers et je m'avance vers
Des jours heureux

REFRAIN
Je t'aime, je t'aime
Maman, maman
Je t'aime passionnément
Je t'aime, je t'aime
Maman, maman
Je t'aime simplement

Quand je regarde mon père et ses yeux amoureux
Elle sera sûrement la dernière dans ses bras à lui dire adieu, adieu
Elle a mal sans en avoir l'air pour qu'autour d'elle ceux
Qui la regardent faire ferment les yeux
Pour qu'autour d'elle ceux
Qui la regardent faire n'y voient que du feu
Je t'aime, je t'aime

REFRAIN bis

J'ai pas su trouver les mots
Pour te parler, je sais
Mais je pense être assez grand
Alors aujourd'hui j'essaie
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime en effet
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Tu l'as bien compris je crois
Je t'aime en effet
Tu l'as compris je crois
Je t'aime pour de vrai
Oh Maman
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime pour de vrai
Je t'aime, je t'aime pour de vrai

ARNO - Les yeux de ma mère




PAROLES

Ma mère elle a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Elle a des yeux qui tuent
Mais j'aime ses mains sur mon corps
J'aime l'odeur au-dessous de ses bras
Oui, je suis comme ça

REFRAIN
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière

Ma mère, elle m'écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C'est elle qui sait que mes pieds puent
C'est elle qui sait comment j'suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoire

REFRAIN

Ma mère a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours...

GRAND CORPS MALADE - Effets secondaires




PAROLES

En ces temps confinés on s'est posés un peu
Loin des courses effrénées on a ouvert les yeux
Sur cette époque troublée, ça fait du bien parfois
Se remettre à penser même si c'est pas par choix
Alors entre les cris d'enfants et le travail scolaire
Entre les masques et les gants, entre peur et colère
Voyant les dirigeants flipper dans leur confuse gestion
En ces temps confinés, on se pose des questions
Et maintenant...
Et maintenant...
Et si ce virus avait beaucoup d'autres vertus
Que celle de s'attaquer à nos poumons vulnérables
S'il essayait aussi de nous rendre la vue
Sur nos modes de vie devenus préjudiciables
Si on doit sauver nos vies en restant bien chez soi
On laisse enfin la terre récupérer ce qu'on lui a pris
La nature fait sa loi en reprenant ses droits
Se vengeant de notre arrogance et de notre mépris
Et est-ce un hasard si ce virus immonde
N'attaque pas les plus jeunes, n'atteint pas les enfants
Il s'en prend aux adultes responsables de ce monde
Il condamne nos dérives et épargne les innocents
Ce monde des adultes est devenu si fébrile
L'ordre établi a explosé en éclats
Les terriens se rappellent qu'ils sont humains et fragiles
Et se sentent peut-être l'heure de remettre tout à plat
Et si ce virus avait beaucoup d'autres pouvoirs
Que celui de s'attaquer à notre respiration
S'il essayait aussi de nous rendre la mémoire
Sur les valeurs oubliées derrière nos ambitions
On se découvre soudain semblables, solidaires
Tous dans le meme bateau pour affronter le virus
C'était un peu moins le cas pour combattre la misère
On était moins unis pour accueillir l'Aquarius
Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel
Les voyages, les sorties, l'argent ne sont plus la norme
Et de nos fenêtres on réapprend à regarder le ciel
On a du temps pour la famille, on ralentit le travail
Et même avec l'extérieur, on renforce les liens
On réinvente nos rituels, pleins d'idées, de trouvailles
Et chaque jour on prend des nouvelles de nos anciens
Et si ce virus nous montrait qui sont les vrais héros
Ceux qui trimaient déjà dans nos pensées lointaines
Ce n'est que maintenant qu'ils font la Une des journaux
Pendant que le CAC 40 est en quarantaine
Bien avant le Corona l'hôpital suffoquait
Il toussait la misère et la saturation
Nos dirigeants découvrent qu'il y a lieu d'être inquiet
Maintenant qu'il y a la queue en réanimation
On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre
Quand l'état asphyxie tous nos services publics
Ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent
On redécouvre les transparents de la République
Et maintenant...
Et maintenant...
Alors quand ce virus partira comme il est venu
Que restera-t-il de tous ses effets secondaires ?
Qu'est-ce qu'on aura gagné avec tout ce qu'on a perdu ?
Est-ce que nos morts auront eu un destin salutaire ?
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...
Et maintenant...



« L’intégralité des revenus de ce morceau sera reversée à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (93) et l’hôpital François Quesnay de Mantes la Jolie (78) via la Fondation Hôpitaux Paris - Hôpitaux de France.
 Auteur : Grand Corps Malade  
 Compositeur : Mosimann »

BERTHE SYLVA - Les roses blanches

Une chanson de 1926
Les Roses blanches 
Paroles Charles-Louis Pothier 
Musique Léon Raiter 
interprétée par BERTHE SYLVA



PAROLES

C'était un gamin, un gosse de Paris
Pour famille il n'avait qu'sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout
Et le bambin tous les dimanches
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement
Il disait en les lui donnant:
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimes tant
Va, quand je serai grand
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi jolie maman.

Au printemps dernier le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché, tout tremblant le pauv' mioche
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris
En baissant la tête il lui dit:
C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman.

La marchande émue, doucement lui dit:
Emporte-les, je te les donne
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, tout bas une infirmière
Lui dit: Tu n'as plus de maman
Et le gamin s'agenouillant
Dit, devant le petit lit blanc...
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant!
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin, là-bas
Toutes ces roses blanches
Tu les emporteras.