samedi 29 juin 2019
MAXIME LE FORESTIER - Date limite
PAROLES
Ça commence par un coup d'bol, on arrive, on connaît personne
On tombe sur des gens sympas qui nous aiment déjà
Ça commence par du pas mal, des filles en blouse d'hôpital
Un cordon qui nous relie à la femme de not'e vie
C'est comme un drôle de cadeau
Un chef-d'œuvre qu'on lit sans en comprendre un mot
Va savoir quand elle nous quitte l'insouciance
Va trouver la date limite de l'enfance
Ça part souvent plutôt bien le foot avec les copains
Tous ces jours qui s'aditionnent sans pleurer personne
Les quatre accords qu'on répète sur une guitare qu'on nous prête
Chaque photo qui nous sourit, c'est la femme de not'e vie
On sait pas trop ce que ça vaut
L'enfance est un jardin qu'on visite un peu tôt
Va savoir quand elle nous quitte l'insouciance
Va trouver la date limite de l'enfance
Surtout qu'avec les années elle a tendance à s'effacer
mercredi 26 juin 2019
RAPHAËL - L'année la plus chaude de tous les temps
PAROLES
Il pleut des cordes sur le balcon
Le vent s'engouffre dans la maison
Les volets claquent vers la mer
Le ciel est bleu pourtant
Tu regardes vers le nord
Avis de grand frais à la fenêtre
Mer 5 à 7 forcissant dans ta tête
Des crêtes d'écume au plafond
Un orage dans le salon
Dans la salle de bain du bas
Détends-toi
REFRAIN
C'est l'année la plus chaude de tous les temps
L'année la plus chaude de tous les temps
L'année la plus chaude de tous les temps
L'anticyclone des Açores est sur nous
La main de dieu est sur nous
Les comètes géantes arrivent
Le canapé dérive
Dans les muséums d'histoire naturelle
Les os des dinosaures tremblent
Les planètes s'entrechoquent
Et tu n'as encore rien vu
Et tu n'as encore rien vu, rien vu
REFRAIN
De tous les temps
De tous les temps
Il pleut des cordes sur le balcon
Le vent s'engouffre dans la maison
Les volets claquent vers la mer
REFRAIN
De tous les temps
De tous les temps
L'année la plus chaude de tous les temps
...
dimanche 23 juin 2019
GOVRACHE - Le bout de la table
Paroles Govrache. Musique A. Delprat et A. Daoud.
PAROLES
Je me souviens du bout d’la table comme d’un fragment d’éternité
C’est Noël. J’ai quatre ans. Je suis l’plus jeune de la famille
À l’autre bout en face de moi mon arrière-grand-mère est figée
Elle n’entend plus que des yeux, et semble sourire sans béquille
Entre elle et moi, il y a les grands, qu’elle continue d’appeler les jeunes.
Ils parlent vite, ils parlent fort, je ne comprends pas tout ce qu’ils se disent
Tonton Daniel a l’air d’être drôle, il fait des blagues quand on déjeune
Vous devriez voir comme il est fier quand sa femme rit à ses bêtises
Et y a ma mère, un peu plus loin, qui parfois jette un œil sur moi
Elle trouve toujours une bonne excuse pour venir jusqu’au bout d’la table
Une viande un peu dure à couper, un pichet d’eau trop lourd pour moi
À cette époque, j’étais un roi assis sur un trône éjectable
Dix ans plus tard, le bout d'la table n'est plus très loin mais il s'éloigne
L'arrière-grand-mère me manque un peu et mon grand-père a pris sa place
Ses mains voyagent, elles papillonnent, prennent des détours quand elles se joignent
Personne ne semble s'en rendre compte à part peut-être le temps qui passe
Maintenant que je comprends ses blagues, Tonton Daniel me fait marrer
Et j' crois qu'il n'est vraiment heureux que quand sa femme rit à pleines dents
Ça se fend la gueule, ça boit des coups, tout le monde trinque à la légèreté
Et pendant ce temps le bout d'la table s'efface derrière un tremblement
Et le temps passe, j'ai trente-cinq ans, mon fils a pris la place du roi
En face de lui, j' vois sa grand-mère faire de ma mère une vieille dame
Mais c'est la vie, comme dit Daniel, il faut garder le sens de la joie
Pourtant parfois l'humour d'un homme ne dure qu' le temps du rire d'une femme
J'ai soixante ans et l'intention de profiter de chaque image
Mon petit-fils au bout d'la table qui galère avec son steak
Ma mère qui livre un combat contre un pichet trop lourd pour son âge
Y a le bout d'la table qui m'attend et j'ai plus peur de m'battre avec
Je me souvenais bien de cette place comme d'un fragment d'éternité
Je suis le plus vieux mais qu'importe l'âge, je suis bien, c'est Noël
À l'autre bout, en face de moi, un petit garçon semble très intrigué
Par mes mains qui voyagent malgré elles
Entre nous deux il y a les jeunes qui parlent fort, qui parlent entre eux
Y a un petit-neveu qui a l'air d'être drôle, qui fait marrer toute la famille
Ce brouhaha d'éclats de rire que je n'entends plus qu'avec les yeux
J'vais continuer d'en profiter et j'vais sourire sans béquille
Ça fait dix ans que j'm'asseois ici et j'm'y sens bien à chaque Noël
J'crois bien qu'j'ai passé toute ma vie à jouer aux chaises infidèles
J'ai mis une vie pour m'asseoir là et prendre conscience du temps qui passe
Il faut une vie pour s'asseoir là et accepter de céder la place
jeudi 20 juin 2019
MICHEL FUGAIN et le BIG BAZAR - Les cerises de Monsieur Clément
En 1973...
PAROLES
Un certain Clément Jean-Baptiste
Qui habitait rue Saint-Vincent
Voulant écrire un compliment
Trempa sa plume dans le sang
Qu'elles étaient rouges les cerises
Que nous chantait Monsieur Clément
C'était plus beau qu'un Évangile
C'était des mots de maintenant
Mais il faudrait que nos enfants
N'attendent pas comme on attend
Qu'elles mûrissent les cerises
Que nous chantait Monsieur Clément
Bien sûr, c'est difficile
De mourir quand on a vingt ans
Mais pour quelques cerises
Que ne ferait-on au printemps?
De République en République
Toujours cocus toujours contents
On applaudit les bons truands
Au ventre rond, au ventre blanc
Qui nous revendent les cerises
Qu'avait rêvé Monsieur Clément
Tous ces pontifes des Églises
Tous ces suiveurs de régiments
Voudront nous manger tout vivants
Mais ils se casseront les dents
Sur les noyaux de ces cerises
Du verger de Monsieur Clément
Bien sûr, c'est difficile
De mourir quand on a vingt ans
Mais pour quelques cerises
Que ne ferait-on au printemps?
👍Le temps des cerises par Marc Ogeret
PAROLES
Un certain Clément Jean-Baptiste
Qui habitait rue Saint-Vincent
Voulant écrire un compliment
Trempa sa plume dans le sang
Qu'elles étaient rouges les cerises
Que nous chantait Monsieur Clément
C'était plus beau qu'un Évangile
C'était des mots de maintenant
Mais il faudrait que nos enfants
N'attendent pas comme on attend
Qu'elles mûrissent les cerises
Que nous chantait Monsieur Clément
Bien sûr, c'est difficile
De mourir quand on a vingt ans
Mais pour quelques cerises
Que ne ferait-on au printemps?
De République en République
Toujours cocus toujours contents
On applaudit les bons truands
Au ventre rond, au ventre blanc
Qui nous revendent les cerises
Qu'avait rêvé Monsieur Clément
Tous ces pontifes des Églises
Tous ces suiveurs de régiments
Voudront nous manger tout vivants
Mais ils se casseront les dents
Sur les noyaux de ces cerises
Du verger de Monsieur Clément
Bien sûr, c'est difficile
De mourir quand on a vingt ans
Mais pour quelques cerises
Que ne ferait-on au printemps?
👍Le temps des cerises par Marc Ogeret
MARC OGERET - Le temps des cerises
PAROLES
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l´on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d´oreilles
Cerises d´amour aux roses pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu´on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d´amour
Évitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d´amour
J´aimerai toujours le temps des cerises
C´est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur
J´aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur
On aimera toujours "Le Temps des cerises"
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