vendredi 20 octobre 2017
ZAZ - on ira
PAROLES
On ira écouter Harlem au coin de Manhattan
On ira rougir le thé dans les souks à Amman
On ira nager dans le lit du fleuve Sénégal
Et on verra brûler Bombay sous un feu de Bengale
On ira gratter le ciel en dessous de Kyoto
On ira sentir Rio battre au cœur de Janeiro
On lèvera nos yeux sur le plafond de la chapelle Sixtine
Et on lèvera nos verres dans le café Pouchkine
REFRAIN
Oh qu'elle est belle notre chance
Aux milles couleurs de l'être humain
Mélangées de nos différences
À la croisée des destins
Vous êtes les étoiles, nous sommes l'univers
Vous êtes un grain de sable, nous sommes le désert
Vous êtes mille pages et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh
Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume
Oh oh oh oh oh oh oh
On dira que les poètes n'ont pas de drapeaux
On fera des jours de fête autant qu'on a de héros
On saura que les enfants sont les gardiens de l'âme
Et qu'il y a des reines autant qu'il y a de femmes
On dira que les rencontres font les plus beaux voyages
On verra qu'on ne mérite que ce qui se partage
On entendra chanter des musiques d’ailleurs
Et l'on saura donner ce qu'on a de meilleur
REFRAIN
Vous êtes les étoiles, nous sommes l'univers
Vous êtes un grain de sable, nous sommes le désert
Vous êtes mille pages et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh
Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume
Oh oh oh oh oh oh oh
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Z
mardi 17 octobre 2017
LOUANE - Si t'étais là
PAROLES
Parfois je pense à toi dans les voitures
Le pire, c'est les voyages, c'est d'aventure
Une chanson fait revivre un souvenir
Les questions sans réponse ça c'est le pire
REFRAIN
Est-ce que tu m'entends? Est-ce que tu me vois?
Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là?
Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?
Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là?
Je me raconte des histoires pour m'endormir
Pour endormir ma peine et pour sourire
J'ai des conversations imaginaires
Avec des gens qui ne sont pas sur la terre
REFRAIN
Je m'en fous si on a peur que je tienne pas le coup
Je sais que t'es là pas loin, même si c'est fou
Les fous c'est fait pour faire fondre les armures
Pour faire pleurer les gens dans les voitures
REFRAIN
Parfois je pense à toi dans les voitures
Le pire, c'est les voyages, c'est d'aventure
Une chanson fait revivre un souvenir
Les questions sans réponse ça c'est le pire
REFRAIN
Est-ce que tu m'entends? Est-ce que tu me vois?
Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là?
Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?
Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là?
Je me raconte des histoires pour m'endormir
Pour endormir ma peine et pour sourire
J'ai des conversations imaginaires
Avec des gens qui ne sont pas sur la terre
REFRAIN
Je m'en fous si on a peur que je tienne pas le coup
Je sais que t'es là pas loin, même si c'est fou
Les fous c'est fait pour faire fondre les armures
Pour faire pleurer les gens dans les voitures
REFRAIN
samedi 14 octobre 2017
HERBERT PAGANI - L'amitié
PARIS, ANNÉES 70 - à Bobino, en public
PAROLES
Ça fleurit comme une herbe sauvage,
N’importe où, en prison, à l’école.
Tu la prends comme on prend la rougeole,
Tu la prends comme on prend un virage.
C’est plus fort que les liens de famille,
Et c’est moins compliqué que l’amour.
Et c’est là quand t’es rond comme une bille,
Et c’est là quand tu cries au secours.
C’est le seul carburant qu’on connaisse
Qui augmente à mesure qu’on l’emploie.
Le vieillard y retrouve sa jeunesse,
Et les jeunes en ont fait une loi.
C’est la banque de toutes les tendresses,
C’est une arme pour tous les combats,
Ça réchauffe, et ça donne du courage,
Et ça n’a qu’un slogan : « On partage. »
Au clair de l’amitié,
Le ciel est plus beau.
Viens boire à l’amitié,
Mon ami Pierrot.
L’amitié, c’est un autre langage.
Un regard, et tu as tout compris.
Et c’est comme SOS dépannage,
Tu peux téléphoner jour et nuit.
L’amitié, c’est le faux témoignage
Qui te sauve dans un tribunal.
C’est le gars qui te tourne les pages
Quand t’es seul dans un lit d’hôpital.
C’est la banque de toutes les tendresses,
C’est une arme pour tous les combats,
Ça réchauffe, et ça donne du courage,
Et ça n’a qu’un slogan : « On partage. »
Au clair de l’amitié,
Le ciel est plus beau.
Viens boire à l’amitié,
Mon ami Pierrot.
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CALOGÉRO - C'est dit
PAROLES
Des chansons, des filles
Beaucoup de verres et de nuits
Telles étaient nos heures
Telles étaient nos vies
Futiles adolescents, tout nous était permis
Rois de pacotille, princes démunis
On n'est riche que de ses amis
C'est dit
Le temps des tempêtes arrive
avant qu'on l'ait prédit
Amours impossibles
défaites, ironies
Quand tout s'abîme
Quand même nos rêves fuient
Il ne reste qu'une île, un port, un parti
On n'est riche que de ses amis
C'est dit, c'est dit
Mais quand tout s'allume
Quand tout enfin nous sourit
Gloire, fête, symphonie
Bravos, bijoux, frénésie
Quand on me saoule d'imposture ou d'amnésie
honneur et fortune
Qu'en sais-je aujourd'hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
C'est dit
Honneur et fortune
Qu'en sais-je aujourd'hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
Mes amis
C'est dit
mardi 10 octobre 2017
JEAN ROCHEFORT- Hommage(s) / BÉNABAR - Je suis de celles
PAROLES
Tiens, qu'est-ce que tu fais là?
C'est moi, c'est Nathalie
Quoi tu me reconnais pas?
Mais si
On était ensemble au lycée
C'est vrai, j'ai changé
J'ai des enfants, un mari
Bah quoi, t'as l'air surpris
J'étais pas destinée
À une vie bien rangée
J'étais perdue
Mon mari m'a trouvée
J'étais de celles
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom
J'étais pas la jolie
Moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle Machine
J'avais deux ans de plus
Peut-être deux ans de trop
Et j'aimais les garçons
Peut-être un peu trop
Bien sûr, vous aviez eu
Des dizaines de conquêtes
Que personne n'avait vues
Toujours pendant les fêtes
Pour beaucoup d'entre vous
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça
Je n'étais pas de celles
À qui l'on fait la cour
Moi, j'étais de celles
Qui sont déjà d'accord
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main
Quand vous m'embrassiez
À l'abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu'on puisse nous voir
Alors je fermais les yeux
À m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
Je me répétais:
"Faut pas que je m'attache"
Vous vous pensiez:
"Il faut pas que ça se sache"
Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi
Qu'ils étaient destinés
Enlacée contre vous
À respirer vos cheveux
Je le sais, je l'affirme
Vous m'aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses
C'est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse
Comme on tombe d'une chaise
Et gonflés de l'avoir fait
Vous donniez conférence
Une souris qu'on dissèque
Mon corps pour la science
Je nourrissais
Vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles
Petits hommes des cavernes
D'avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissait
Comme la pire des faiblesses
Vous les fiers à bras
Vous parliez en experts
Oubliant que dans mes bras
Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M'auraient tondu les cheveux
À une autre époque
Celles qui ont l'habitude
Qu'on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main.
Jean Rochefort évoque les femmes tondues à la Libération et remercie Bénabar:
«Ce p'tit gosse-là, il a pensé à vous... Alors, on lui dit MERCI. Et moi, je pense à vous aussi aujourd'hui.»
Superbe témoignage!
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JACQUES BREL - Les Marquises
Le 9 octobre 1978...
MERCI: https://www.lonelyplanet.fr/file/311766638/tombe-de-jacques-brel-hiva-oa-les-marquisesPAROLES
Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s'il n'y a pas d'hiver cela n'est pas l'été
La pluie est traversière elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise le temps s'immobilise
Aux Marquises
Du soir montent des feux et des points de silence
Qui vont s'élargissant et la lune s'avance
Et la mer se déchire infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens des chants de repentance
Des quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l'alizé se brise
Aux Marquises
Le rire est dans le cœur le mot dans le regard
Le cœur est voyageur l'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d'amour
Que les sœurs d'alentour ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je dise gémir n'est pas de mise
Aux Marquises
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