«Volo ce sont deux frères, Frédéric et Olivier Volovitch. Originaires de Tours, vous les avez peut-être vus avec le groupe Wriggles qui était connu pour ses tenues rouges. L’aventure du duo commence en 2005 avec la parution de l’album Bien Zarbos. Depuis c’est trois autres opus qui viennent ponctuer la carrière discrète de Volo, le dernier, Sans rire, datant de 2013.
Volo c’est de la chanson française, des textes parfois engagés, des mélodies où la guitare est reine…»
MERCI: http://www.aficia.info/actualite-musique/volo-tabarnak-premisse-de-lalbum/84998
PAROLES
Je ne sais pas de qui je parle
Je suis très loin d'imaginer
Ce que veut dire le dernier râle
Ne me sentant pas trop concerné
Par les derniers instants de la vie
Quand il faudra quitter ce monde
Et quitte à avoir un avis
Pour vivre les dernières secondes
REFRAIN
J'voudrais mourir au bord d'un lac
Partir dans un beau tabarnak
Finir dans l'herbe sur le dos
Dernier soupir les pieds dans l'eau
J'voudrais mourir au bord d'un lac
Partir dans un beau tabarnak
Près d'un p'tit chalet dans les bois
Sur un bout de terrain québécois
Je ne peux pas me rappeler
Ni m'appuyer sur du vécu
Si ça m'était déjà arrivé
Je pense que je m'en serais souvenu
Entre les 36 000 façons
Ou bien les mille et une manières
Et quitte à trouver le temps long
Comme la première fois est la dernière
REFRAIN
La belle province, c'est personnel
Le tabarnak même sans l'accent
Au moins ça fait pas trop solennel
Et ça s'dit bien en expirant
Comme je n'sais pas de quoi je cause
Si je n'connais rien du sujet
Et quitte à voir la mort en rose
Avant qu'ce soit pour plus jamais
REFRAIN
samedi 17 décembre 2016
mardi 6 décembre 2016
AGNÈS BIHL ET YVES JAMAIT - Jamais plus jamais
PAROLES
Essayer de mourir
Surtout ne pas crever
Surtout ne rien sentir
Fermer son cœur à clé
Juste laisser crouler
Mon pauvre amour en panne
Juste laisser couler
Mon rimmel et mes larmes
Ou le contraire si tu préfères
On peut pleurer même en enfer
Ne plus jamais t'attendre
Ne plus jamais te voir
Ne plus jamais t'entendre
Et ne plus rien savoir
Ni parler ni crier
Ni pleurer ni me taire
Ni t'aimer même plus
Si ça pouvait te plaire
Ou le contraire si tu préfères
On peut rêver même en enfer
Pour ne rien te cacher
Je te comprends tu sais
Moi aussi je voudrais
Je voudrais me quitter
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être la même
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime
Ne plus jamais dormir
Surtout ne pas rêver
Ne plus rien devenir
Et ne plus te manquer
Surtout ne pas se battre
Se battre à coup de peur
Et surtout ne plus battre
Ne plus battre mon cœur
Ou le contraire si tu préfères
On peut craquer même en enfer
Juste se souvenir
De perdre la mémoire
Ne plus jamais te dire
Que j'ai peur dans le noir
Ni te chercher partout
Comme quand on était fous
Quand on se disait tout
Quand on se disait vous
Ou le contraire si tu préfères
On peut s'aimer même en enfer
Pour ne rien te cacher
Je voudrais tout casser
Et puis tout oublier
Même de t'oublier
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être le même
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime
En ce moment c'est vrai
J'ai du mal à m'offrir
En ce moment tu sais
J'ai très mal à sourire
Alors je ris très fort
Pour faire beaucoup de bruit
Alors je fais le mort
Et l'amour à crédit
Ou le contraire si tu préfères
On peut crâner même en enfer
Moi je suis prête à tout
Peut-être c'est possible
Je serais ton bijou
Ou ta femme invisible
Et si tu me reviens
D'un coup de téléphone
Je ne serai plus rien
Ni même plus personne
Ou le contraire si tu préfères
On peut crever même en enfer
Pour ne rien te cacher
Oui tu vois j'en suis là
Pour me sentir vivante
Avec un cœur qui bat
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être les mêmes
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être les mêmes
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime
Ne dirais plus jamais je t'aime
Jusqu'à la fois prochaine
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GÉRARD BERLINER - Louise
En 1982,
une histoire touchante qui nous arrive du début du XXe siècle...
PAROLES
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois, porté les seaux,
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage, elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille priez très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans, c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
À une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
une histoire touchante qui nous arrive du début du XXe siècle...
PAROLES
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois, porté les seaux,
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage, elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille priez très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans, c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
À une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
(1956-2010)
lundi 5 décembre 2016
MIKA - Vive le vent
PAROLES
Sur le long chemin
Tout blanc de neige blanche
Un vieux monsieur s’avance
Avec sa canne dans la main
Et tout là-haut le vent
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance
Qu’il chantait petit enfant.
Oh !
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts
Oh !
Vive le temps
Vive le temps
Vive le temps d’hiver
Boule de neige et jour de l’an
Et bonne année grand-mère !
Joyeux, joyeux Noël
Aux milles bougies
Quand chantent vers le ciel
Les cloches de la nuit,
Oh !
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d’hiver
Qui rapporte aux vieux enfants
Leurs souvenirs d’hier.
Et le vieux monsieur
Descend vers le village
C’est l’heure où tout est sage
Et l’ombre danse au coin du feu.
Mais dans chaque maison
Il flotte un air de fête
Partout la table est prête
Et l’on entend la même chanson.
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts
Vive le temps
Vive le temps
Vive le temps d’hiver
Boule de neige et jour de l’an
Et bonne année grand-mère !
Joyeux, joyeux Noël
Aux milles bougies
Quand chantent vers le ciel
Les cloches de la nuit,
Oh !
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d’hiver
Qui rapporte aux vieux enfants
Leurs souvenirs d’hier.
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts
Vive le temps
Vive le temps d’hiver
Boule de neige et jour de l’an
Et vive le vent d’hiver !
ÉDITH PIAF / OLIVIA RUIZ - Le Noël de la rue
PAROLES
Petit bonhomme où t'en vas-tu
Courant ainsi sur tes pieds nus ?
Je cours après le Paradis
Car c'est Noël à ce qu'on dit...
Le Noël de la rue
C'est la neige et le vent
Et le vent de la rue
Fait pleurer les enfants
La lumière et la joie
Sont derrière les vitrines
Ni pour toi, ni pour moi
C'est pour notre voisine
Mon petit, amuse-toi bien
En regardant, en regardant
Mais surtout, ne touche à rien
En regardant de loin...
Le Noël de la rue
C'est le froid de l'hiver
Dans les yeux grands ouverts
Des enfants de la rue
Collant aux vitres leurs museaux
Tous les petits font le gros dos
Ils sont blottis comme des Jésus
Que Sainte Marie aurait perdus...
Le Noël de la rue
C'est la neige et le vent
Et le vent de la rue
Fait pleurer les enfants
Ils s'en vont reniflant,
Ils s'en vont les mains vides
Nez en l'air et cherchant
Une étoile splendide
Mon petit, si tu la vois
Tout en marchant, tout en marchant
Chauffes-y tes petits doigts
Tout en marchant bien droit
Le Noël de la rue
C’est au ciel de leur vie
Une étoile endormie
Qui n’est pas descendue.
jeudi 1 décembre 2016
CLAUDIO CAPÉO- Ça va, ça va
PAROLES
qui me rend si dur et si tendre
Qui sait m'parler quand j'suis barré
Qu'j'veux rien entendre
Quand j'ai le cœur sourd
Quand j'ai le cœur lourd
Des pluies de peines
La lame trempée dans de l'acier
Quand j'suis paumé, que tout m’enchaîne
J'ai parfois l'âme prise
Dans des filets qui me tourmentent
J'ai parfois l'âme grise
Et si ce soir, tu me demandes
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J'te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que je bois en vain
N'ont pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
À toi l'ami
Le seul homme qui m'a tenu la main
Quand tous les jours j'm'en faisais
Pour les lendemains
Toi dont je sais que même blessé
T'es toujours là
Pour me porter
Pour abréger
Ma peine jusqu'à c'que je sois léger
J'ai parfois l'âme en crise
Ma joie de vivre, qu'on me la rende
Mon bonheur me méprise
Et si ce soir tu me demandes
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J'te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que je bois en vain
N'ont pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
À ceux que j'ai parfois négligé
Peut être un peu libre
Pour pas déranger
Moi le naufragé
Sur mon bateau ivre
J'ai pas de bouée
Pas de feu de détresse
Je suis pas doué pour les caresses
Mais si jamais vous m'demandez
Quand tout me blesse
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J'vous répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que je bois en vain
N'ont pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J'te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que je bois en vain
N'ont pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
jeudi 24 novembre 2016
LÉO FERRÉ - vingt ans
Un de ses derniers concerts... 1988
PAROLES
Pour tout bagage on a vingt ans
On a l'expérience des parents
On se fout du tiers comme du quart
On prend le bonheur toujours en retard
Quand on aime c'est pour toute la vie
Cette vie qui dure l'espace d'un cri
D'une permanente ou d'un blue jean
Et pour le reste on imagine
Pour tout bagage on a sa gueule
Quand elle est bath ça va tout seul
Quand elle est moche on s'habitue
On se dit qu'on est pas mal foutu
On bat son destin comme les brêmes
On touche à tout on dit: "Je t'aime"
Qu'on soit de la Balance ou du Lion
On s'en balance on est des lions ...
Pour tout bagage on a vingt ans
On a des réserves de printemps
Qu'on jetterait comme des miettes de pain
À des oiseaux sur le chemin
Quand on aime c'est jusqu'à la mort
On meurt souvent et puis l'on sort
On va griller une cigarette
L'amour ça se prend et puis ça se jette
Pour tout bagage on a sa gueule
Qui cause des fois quand on est seul
C'est ce qu'on appelle la voix du dedans
Ça fait parfois un de ces boucans ...
Pas moyen de tourner le bouton
De cette radio, on est marron
On passe à l'examen de minuit
Et quand on pleure on dit qu'on rit ...
Pour tout bagage on a vingt ans
On a une rose au bout des dents
Qui vit l'espace d'un soupir
Et qui vous pique avant de mourir
Quand on aime c'est pour tout ou rien
C'est jamais tout, c'est jamais rien
Ce rien qui fait sonner la vie
Comme un réveil au coin du lit
Pour tout bagage on a sa gueule
Devant la glace quand on est seul
Qu'on ait été chouette ou tordu
Avec les ans tout est foutu
Alors on maquille le problème
On se dit qu'y a pas d'âge pour qui s'aime
Et en cherchant son cœur d'enfant
On dit qu'on a toujours vingt ans ...
PAROLES
Pour tout bagage on a vingt ans
On a l'expérience des parents
On se fout du tiers comme du quart
On prend le bonheur toujours en retard
Quand on aime c'est pour toute la vie
Cette vie qui dure l'espace d'un cri
D'une permanente ou d'un blue jean
Et pour le reste on imagine
Pour tout bagage on a sa gueule
Quand elle est bath ça va tout seul
Quand elle est moche on s'habitue
On se dit qu'on est pas mal foutu
On bat son destin comme les brêmes
On touche à tout on dit: "Je t'aime"
Qu'on soit de la Balance ou du Lion
On s'en balance on est des lions ...
Pour tout bagage on a vingt ans
On a des réserves de printemps
Qu'on jetterait comme des miettes de pain
À des oiseaux sur le chemin
Quand on aime c'est jusqu'à la mort
On meurt souvent et puis l'on sort
On va griller une cigarette
L'amour ça se prend et puis ça se jette
Pour tout bagage on a sa gueule
Qui cause des fois quand on est seul
C'est ce qu'on appelle la voix du dedans
Ça fait parfois un de ces boucans ...
Pas moyen de tourner le bouton
De cette radio, on est marron
On passe à l'examen de minuit
Et quand on pleure on dit qu'on rit ...
Pour tout bagage on a vingt ans
On a une rose au bout des dents
Qui vit l'espace d'un soupir
Et qui vous pique avant de mourir
Quand on aime c'est pour tout ou rien
C'est jamais tout, c'est jamais rien
Ce rien qui fait sonner la vie
Comme un réveil au coin du lit
Pour tout bagage on a sa gueule
Devant la glace quand on est seul
Qu'on ait été chouette ou tordu
Avec les ans tout est foutu
Alors on maquille le problème
On se dit qu'y a pas d'âge pour qui s'aime
Et en cherchant son cœur d'enfant
On dit qu'on a toujours vingt ans ...
MAXIME LE FORESTIER - L'homme au bouquet: «Que cache donc cet humain qui respire avec nous ?»
Avec la participation de Daniel Auteuil
PAROLES
Un bouquet d'fleurs à la main, il sort du magasin, il avance de bon cœur
Où va donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Où va donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Vers quel rencard, quel amant dans l'placard ?
Quelle inconnue dans la toile entrevue ?
Quelle fête des mères ? Quel ami sincère ?
Quelle moitié d'aveu, quel amour qui flanche ?
Quel drôle de cheveu sur sa manche ?
Où va donc cet humain qui croit qu'on est dimanche ?
Où va donc cet humain qui croit qu'on est dimanche ?
Un bouquet d'fleurs à la main, il connaît l'chemin, il avance de bon cœur
Qu'attend donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Qu'attend donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Quel genre de fête, quel anneau dans la tête ?
Quel cœur qui bat et n'attendait que ça ?
Sur quelle blessure ? Quel trou dans un mur ?
Pour quel adieu, pour décorer quel dieu ?
En vue d'assouvir quel désir ?
Qu'attend donc cet humain qu'est fait pour le plaisir ?
Qu'attend donc cet humain qu'est fait pour le plaisir ?
(Instrumental)
Un bouquet d'fleurs à la main, il connaît l'chemin, il avance de bon cœur
Que cache donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Que cache donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Il marche pas vite, c'est pas des marguerites
Il presse le pas, c'est pas des camélias
Il marque une pause, il a pas pris des roses
Ses neurones agissent, c'est pas du cannabis
C'est pas l'temps du tout des coucous
Que cache donc cet humain qui respire avec nous ?
Que cache donc cet humain qui respire avec nous ?
Un bouquet d'fleurs à la main, il sait trop l'chemin, il va rentrer chez lui
Pourquoi donc cet humain s'est acheté des soucis ?
Pourquoi donc cet humain s'est acheté des soucis ?
....................
souci, nom masculin
PAROLES
Un bouquet d'fleurs à la main, il sort du magasin, il avance de bon cœur
Où va donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Où va donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Vers quel rencard, quel amant dans l'placard ?
Quelle inconnue dans la toile entrevue ?
Quelle fête des mères ? Quel ami sincère ?
Quelle moitié d'aveu, quel amour qui flanche ?
Quel drôle de cheveu sur sa manche ?
Où va donc cet humain qui croit qu'on est dimanche ?
Où va donc cet humain qui croit qu'on est dimanche ?
Un bouquet d'fleurs à la main, il connaît l'chemin, il avance de bon cœur
Qu'attend donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Qu'attend donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Quel genre de fête, quel anneau dans la tête ?
Quel cœur qui bat et n'attendait que ça ?
Sur quelle blessure ? Quel trou dans un mur ?
Pour quel adieu, pour décorer quel dieu ?
En vue d'assouvir quel désir ?
Qu'attend donc cet humain qu'est fait pour le plaisir ?
Qu'attend donc cet humain qu'est fait pour le plaisir ?
(Instrumental)
Un bouquet d'fleurs à la main, il connaît l'chemin, il avance de bon cœur
Que cache donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Que cache donc cet humain qui porte un bouquet d'fleurs ?
Il marche pas vite, c'est pas des marguerites
Il presse le pas, c'est pas des camélias
Il marque une pause, il a pas pris des roses
Ses neurones agissent, c'est pas du cannabis
C'est pas l'temps du tout des coucous
Que cache donc cet humain qui respire avec nous ?
Que cache donc cet humain qui respire avec nous ?
Un bouquet d'fleurs à la main, il sait trop l'chemin, il va rentrer chez lui
Pourquoi donc cet humain s'est acheté des soucis ?
Pourquoi donc cet humain s'est acheté des soucis ?
....................
souci, nom masculin
- Sens 2
- Sens 3
Les soucis de notre jardin...
STROMAE - Formidable
Un clip entièrement tourné en caméra cachée!
Observons les réactions!
PAROLES
Formidable (Ceci n'est pas une leçon)
Formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable,
J'étais fort minable,
Nous étions formidables.
Eh, l'bébé, oups : mademoiselle,
Je vais pas vous draguer, promis, juré,
J'suis célibataire et depuis hier putain,
J'peux pas faire d'enfants, mais bon, c'est pas... eh, reviens !
5 minutes quoi, j't'ai pas insulté, j'suis poli, courtois,
Et un peu fort bourré et pour les mecs comme moi
Vous avez autre chose à faire, vous m'pourriez vu hier
Où j'étais
Formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables.
Eh tu t'es regardé, tu t'crois beau
Parce que tu t'es marié ?!
Mais c'est qu'un anneau, mec, t'emballes pas,
Elle va t'larguer comme elles font chaque fois,
Et puis l'autre fille, tu lui en a parlé ?
Si tu veux je lui dis, comme ça c'est réglé,
Et au p'tit aussi, enfin si vous en avez,
Attends 3 ans, 7 ans et là vous verrez
Si c'est
Formidable, formidable,
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable, et j'étais fort minable,
Nous étions formidables.
Et, petite, oh, pardon : petit,
Tu sais dans la vie y'a ni méchant ni gentil,
Si maman est chiante, c'est qu'elle a peur d'être mamie,
Si papa trompe maman, c'est parce que maman vieillit, tiens !
Pourquoi t'es tout rouge? Beh, reviens, gamin,
Et qu'est-ce que vous avez tous
A me regarder comme un singe, vous ?
Ah, oui, vous êtes saints, vous,
Bande de macaques !
Donnez moi un bébé singe, il sera
Formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables
Observons les réactions!
Formidable (Ceci n'est pas une leçon)
Formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable,
J'étais fort minable,
Nous étions formidables.
Eh, l'bébé, oups : mademoiselle,
Je vais pas vous draguer, promis, juré,
J'suis célibataire et depuis hier putain,
J'peux pas faire d'enfants, mais bon, c'est pas... eh, reviens !
5 minutes quoi, j't'ai pas insulté, j'suis poli, courtois,
Et un peu fort bourré et pour les mecs comme moi
Vous avez autre chose à faire, vous m'pourriez vu hier
Où j'étais
Formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables.
Eh tu t'es regardé, tu t'crois beau
Parce que tu t'es marié ?!
Mais c'est qu'un anneau, mec, t'emballes pas,
Elle va t'larguer comme elles font chaque fois,
Et puis l'autre fille, tu lui en a parlé ?
Si tu veux je lui dis, comme ça c'est réglé,
Et au p'tit aussi, enfin si vous en avez,
Attends 3 ans, 7 ans et là vous verrez
Si c'est
Formidable, formidable,
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable, et j'étais fort minable,
Nous étions formidables.
Et, petite, oh, pardon : petit,
Tu sais dans la vie y'a ni méchant ni gentil,
Si maman est chiante, c'est qu'elle a peur d'être mamie,
Si papa trompe maman, c'est parce que maman vieillit, tiens !
Pourquoi t'es tout rouge? Beh, reviens, gamin,
Et qu'est-ce que vous avez tous
A me regarder comme un singe, vous ?
Ah, oui, vous êtes saints, vous,
Bande de macaques !
Donnez moi un bébé singe, il sera
Formidable, formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables,
Formidable,
Tu étais formidable, j'étais fort minable,
Nous étions formidables
MERCI: http://www.stromaeometre.fr/
lundi 14 novembre 2016
INDOCHINE - J'ai demandé à la lune
PAROLES
J’ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s’est moquée de moi
Et comme le ciel n’avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s’est moquée de moi
REFRAIN
J’ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m’a dit «j’ai pas l’habitude
De m’occuper des cas comme ça»
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelquefois
Que c’était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je n’ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j’imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
REFRAIN
vendredi 11 novembre 2016
GRAEME ALLWRIGHT - L'étranger
PAROLES
Tous les hommes que tu as connus
Te disaient qu'ils ne voulaient plus
Donner les cartes pris comme dans un piège
C'est dur de retenir la main
D'un homme qui cherche plus loin
Qui veut atteindre le ciel pour se livrer
Et qui veut atteindre le ciel pour se livrer
Puis ramassant les cartes
Qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Un jour penché à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit:
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger
Maintenant un autre étranger
Semble vouloir que tu ignores ses rêves
Comme s'ils étaient le fardeau d'quelqu'un d'autre
Tu as vu cet homme déjà
Donner les cartes avec son bras en or
Mais maintenant tu vois sa main est figée
Oui maintenant tu vois sa main est figée
Mais tu n'aimes pas regarder
Un autre homme fatigué
Déposer toutes ses cartes comme une défaite
Tandis qu'il rêve jusqu'au sommeil
Dans l'ombre tu vois comme une fumée
Une route qui monte derrière sa tête
Une route qui monte derrière sa tête
Tu lui dis d'entrer et de s'asseoir
Mais en te retournant tu vois
Que la porte de ta chambre reste ouverte
Et quand tu prends sa main, il dit
N'aie pas peur ma tendre amie
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger
J'ai attendu toujours certain
De te revoir entre les trains
Bientôt il va falloir en prendre un autre
Oh je n'ai jamais eu, tu sais
Pas le moindre plan secret
Ni personne pour me conduire
Et tu te demandes ce qu'il cherche à dire
Oui tu te demandes ce qu'il veut dire
En bas au bord du fleuve demain
Je t'attendrai si tu veux bien
Là tout près du pont qu'ils construisent
Puis quitte le quai pour un wagon-lit
Tu sais qu'il cherche un autre abri
Qu'il n'avait jamais été un étranger
Qu'il n'avait jamais été un étranger
Et tu dis d'accord, le pont ou bien ailleurs, je viendrai
Puis ramassant les cartes
qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Un jour penché à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit:
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger...
GRAEME ALLWRIGHT - Il faut que je m'en aille
PAROLES
Le temps est loin de nos vingt ans
Des coups de poing, des coups de sang
Mais qu'à c'la n'tienne: c'est pas fini
On peut chanter quand le verre est bien rempli
Buvons encore une dernière fois
À l'amitié, l'amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille
Et souviens-toi de cet été
La première fois qu'on s'est saoulés
Tu m'as ramené à la maison
En chantant, on marchait à reculons
Buvons encore une dernière fois
À l'amitié, l'amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille
Sur un navire, j'ai mis la voile
Pour n'être plus qu'un étranger
Ne sachant plus très bien où il allait
Buvons encore une dernière fois
À l'amitié, l'amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Je m'ennuie pas, mais il faut que je m'en aille
J't'ai raconté mon mariage
À la mairie d'un p'tit village
Je rigolais dans mon plastron
Quand le maire essayait d'prononcer mon nom
Buvons encore une dernière fois
À l'amitié, l'amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille
J'n'ai pas écrit toutes ces années
Et toi aussi, t'es marié(e)
T'as trois enfants à faire manger
Mais j'en ai cinq, si ça peut te consoler
Buvons encore une dernière fois
À l'amitié, l'amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille
mardi 8 novembre 2016
DAMIEN SAEZ - Les Enfants Paradis
« Les enfants paradis » rend hommage aux victimes du Bataclan.
PAROLES
Ils étaient des sourires, ils étaient des sanglots
Ils étaient de ces rires que font les chants d’oiseaux
Ils étaient des matins quand on va bord de mer
Ils étaient cœur chagrin, ils étaient cœur lumière
Ils étaient des poèmes, ils étaient des oiseaux
Ils étaient des je t’aime qu’on dit bord du ruisseau
Ils étaient du café, ils étaient du bistrot
Ils étaient étrangers, ils étaient sans drapeau
Ils étaient de Paris, ils étaient de province
Ils étaient cœurs de pluie qui font cœurs qui grincent
Ils étaient pleins de vie, avaient l’œil du printemps
Ils étaient cœurs qui rient quand le ciel est pleurant
Ils étaient des promesses, ils étaient devenir
Ils étaient bien trop jeunes oui pour devoir partir
Ils étaient fils d’Orient ou fils de l’Occident
Enfants du paradis, enfants du Bataclan
Ils étaient cœur français ou international
Ils étaient la rosée qui pleure dessous le châle
Ils étaient des promesses, ils étaient des bourgeons
Qui font monter tristesse, ils étaient des chansons
Ils étaient des familles, ils étaient des amis
Ils étaient ce qui brille dans le ciel de la nuit
Ils étaient amoureux ceux qui se sont blottis
L’un contre l’autre à deux, contre la tyrannie
Ils étaient comme toi, ils étaient comme moi
Ils n’étaient pas guerriers mais sont morts au combat
Ils étaient cœur d’amour, ils étaient cœur qui bat
Puis qui battra toujours même en-dessous la croix
Ils étaient ces amis que je connaissais pas
Ils étaient mon pays et puis le tien je crois
Ils resteront Paris, Paris se souviendra
Toujours de ces amis, la lumière brillera
Ils s’appelaient je t’aime, ils s’appelaient jeunesse
Ils s’appelaient poème, ils s’appelaient tendresse
Ils s’appelaient frangine, ils s’appelaient frangin
Ils s’appelaient gamine, ils s’appelaient gamin
Ils s’appelaient la joie et puis la non violence
Ils s’appelaient, je crois, les enfants de la France
De tous les horizons puis de tous les prénoms
Ils s’appelaient amour, s’appelaient l’horizon
Ils s’appelaient Jacques Brel puis je crois Barbara
Ils s’appelaient le ciel, ils s’appelaient pourquoi
Toujours ici sommeille l’horreur au creux du bois
Qui rejoint l’éternel va l’innocent je crois
Ils étaient poing levé, ils étaient nos concerts
Ils étaient cœurs serrés oui face aux tortionnaires
Ils étaient cœur d’œillets, des fleurs face au fusil
À nos cœurs endeuillés nous pleurons nos amis
À l’innocent qu’on tue, oui, tombé sous les balles
Au soldat inconnu sous l’horreur des mitrailles
Si sont les lettres mortes, les cantiques du chagrin
Puisque frappe à la porte les plaines de Verdun
Si sont tombés ce soir, en ce vendredi noir,
Les frères de mon pays, nous laissant désespoir
Mon pays, ta culture est morte, assassinée
Mais tu sais ma culture, non, ne mourra jamais
Toi mon pays Molière, toi mon pays Vinci,
Toi mon pays Voltaire, toi mon pays Valmy
Toi mon pays la Terre, toi mon pays Paris,
Toi mon pays par terre, relève-toi mon pays
Toi mon pays lumière, toi mon pays la vie
Mon pays littéraire, mon pays triste vie
Toi mon pays mes frères, toi frère de mon pays
Comme on chérit sa mère, on chérit sa patrie
Ils étaient des sourires, ils étaient des sanglots
Ils étaient de ces rires que font les chants d’oiseaux
Ils étaient des matins quand on va bord de mer
Ils étaient cœur chagrin, ils étaient cœur lumière
Ils étaient des poèmes, ils étaient des oiseaux
Ils étaient des je t’aime qu’on dit bord du ruisseau
Ils étaient du café, ils étaient du bistrot
Ils étaient étrangers, ils étaient sans drapeau
Ils étaient de Paris, ils étaient de province
Ils étaient cœurs de pluie qui font cœurs qui grincent
Ils étaient pleins de vie, avaient l’œil du printemps
Ils étaient cœurs qui rient quand le ciel est pleurant
Ils étaient des promesses, ils étaient devenir
Ils étaient bien trop jeunes oui pour devoir partir
Ils étaient fils d’Orient ou fils de l’Occident
Enfants du paradis, enfants du Bataclan
Ils étaient cœur français ou international
Ils étaient la rosée qui pleure dessous le châle
Ils étaient des promesses, ils étaient des bourgeons
Qui font monter tristesse, ils étaient des chansons
Ils étaient des familles, ils étaient des amis
Ils étaient ce qui brille dans le ciel de la nuit
Ils étaient amoureux ceux qui se sont blottis
L’un contre l’autre à deux, contre la tyrannie
Ils étaient comme toi, ils étaient comme moi
Ils n’étaient pas guerriers mais sont morts au combat
Ils étaient cœur d’amour, ils étaient cœur qui bat
Puis qui battra toujours même en-dessous la croix
Ils étaient ces amis que je connaissais pas
Ils étaient mon pays et puis le tien je crois
Ils resteront Paris, Paris se souviendra
Toujours de ces amis, la lumière brillera
Ils s’appelaient je t’aime, ils s’appelaient jeunesse
Ils s’appelaient poème, ils s’appelaient tendresse
Ils s’appelaient frangine, ils s’appelaient frangin
Ils s’appelaient gamine, ils s’appelaient gamin
Ils s’appelaient la joie et puis la non violence
Ils s’appelaient, je crois, les enfants de la France
De tous les horizons puis de tous les prénoms
Ils s’appelaient amour, s’appelaient l’horizon
Ils s’appelaient Jacques Brel puis je crois Barbara
Ils s’appelaient le ciel, ils s’appelaient pourquoi
Toujours ici sommeille l’horreur au creux du bois
Qui rejoint l’éternel va l’innocent je crois
Ils étaient poing levé, ils étaient nos concerts
Ils étaient cœurs serrés oui face aux tortionnaires
Ils étaient cœur d’œillets, des fleurs face au fusil
À nos cœurs endeuillés nous pleurons nos amis
À l’innocent qu’on tue, oui, tombé sous les balles
Au soldat inconnu sous l’horreur des mitrailles
Si sont les lettres mortes, les cantiques du chagrin
Puisque frappe à la porte les plaines de Verdun
Si sont tombés ce soir, en ce vendredi noir,
Les frères de mon pays, nous laissant désespoir
Mon pays, ta culture est morte, assassinée
Mais tu sais ma culture, non, ne mourra jamais
Toi mon pays Molière, toi mon pays Vinci,
Toi mon pays Voltaire, toi mon pays Valmy
Toi mon pays la Terre, toi mon pays Paris,
Toi mon pays par terre, relève-toi mon pays
Toi mon pays lumière, toi mon pays la vie
Mon pays littéraire, mon pays triste vie
Toi mon pays mes frères, toi frère de mon pays
Comme on chérit sa mère, on chérit sa patrie
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mercredi 2 novembre 2016
GAUVAIN SERS - Mon fils est parti au djihad
Gauvain Sers, 15 avril sur sa page facebook : BILLET D’HUMEUR –
Voilà, aujourd’hui, j’ai terminé une nouvelle chanson. Peut-être quelques petites retouches mais rien de bien méchant. Son titre : « Mon fils est parti au Djihâd ». Je vois déjà les gens faire les gros yeux… Je comprends. Mais toujours est-il que ça faisait un bail que je voulais aborder ce thème. Celui de l’extrémisme religieux, assez difficile à mettre en chanson, faut bien l’admettre. Je crois quand même que c’est important voire primordial d’en parler, même à ma toute petite échelle musicale. Et si ça permettait à quelqu’un quelque part de ne pas faire la plus grande des bêtises ? Et si ça permettait aux plus jeunes de se méfier des prédateurs barbares qui viennent trouver un sens à leur vie, précisément sur ce réseau social. N’est-ce pas aussi l’utilité d’une chanson ? Elle ne sert pas qu’à faire danser, rire ou pleurer. Elle peut tout aussi bien servir à informer et on a fort heureusement le droit de tout aborder avec elle. On est libre.
Ayant lu pas mal de témoignages de parents sous le choc, si j’ai bien compris une chose, c’est que ça pouvait arriver à n’importe qui. N’importe où. Enfants d’ouvriers, de profs, de banquiers. Athée ou pratiquant. Fille ou garçon. Homme ou femme. Solitaire ou non. Tout le monde. Ca peut arriver à tout le monde. Ça méritait bien une chanson nan ?
G.S.
PAROLES
C’était un gamin comme les autres et c’est tellement dur d’en parler
Je sais qu’au fond tout est de ma faute, comment j’ai pu être aveuglée
Je me repasse tout ce qu’il a dit et tout ce qu’il a pu me cacher
Les longues heures sur son ordi : c’est là qu’ils sont venus le chercher
Et j’ai rien vu, j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad
Et j’ai rien vu, j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad
Il était comme tous les ados, plutôt gentil et réservé
Jamais une seule personne à dos, un ballon rond au bout des pieds
Il rêvait d’être éducateur avant de se faire endoctriner
Par leurs discours de prédateurs qui flairent la brebis égarée
C’est le cerveau en marmelade
Qu’ mon fils est parti au djihad
C’est le cerveau en marmelade
Mon fils est parti au djihad
C’était un gamin tout normal qui a grandi près de Vesoul
Puis la conversion radicale, le nouveau nom qui en découle
Je ne souhaite ça à aucune mère, c’est l’aller simple pour l’enfer
Je peux pas croire ce qu’il a fait, j’peux même pas r'faire son lit défait
Croyant aider des jeunes malades,
Mon fils est parti au djihad
Croyant aider des jeunes malades,
Mon fils est parti au djihad
Il avait l’âge des premières clopes et toute ma vie s’est arrêtée
Quand j’ai découvert cette enveloppe : Maman il faut pas t’inquiéter
Je pars aider les jeunes Syriens, promis, je t’écrirai bientôt, je t’aime fort
Et puis, plus rien, plus de nouvelles, silence radio
Je m’revois pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad
Je m’revois pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad
Mais merde, c’était rien qu’un gamin et hors de ma vue cette photo
Avec un fusil à la main, c’est pas lui, pas mon Pierrot
Lui qui avait horreur du sang, lui qui aimait les jolies phrases
Il a tué des innocents, ils en ont fait un kamikaze
Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad
Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad
Voilà, aujourd’hui, j’ai terminé une nouvelle chanson. Peut-être quelques petites retouches mais rien de bien méchant. Son titre : « Mon fils est parti au Djihâd ». Je vois déjà les gens faire les gros yeux… Je comprends. Mais toujours est-il que ça faisait un bail que je voulais aborder ce thème. Celui de l’extrémisme religieux, assez difficile à mettre en chanson, faut bien l’admettre. Je crois quand même que c’est important voire primordial d’en parler, même à ma toute petite échelle musicale. Et si ça permettait à quelqu’un quelque part de ne pas faire la plus grande des bêtises ? Et si ça permettait aux plus jeunes de se méfier des prédateurs barbares qui viennent trouver un sens à leur vie, précisément sur ce réseau social. N’est-ce pas aussi l’utilité d’une chanson ? Elle ne sert pas qu’à faire danser, rire ou pleurer. Elle peut tout aussi bien servir à informer et on a fort heureusement le droit de tout aborder avec elle. On est libre.
Ayant lu pas mal de témoignages de parents sous le choc, si j’ai bien compris une chose, c’est que ça pouvait arriver à n’importe qui. N’importe où. Enfants d’ouvriers, de profs, de banquiers. Athée ou pratiquant. Fille ou garçon. Homme ou femme. Solitaire ou non. Tout le monde. Ca peut arriver à tout le monde. Ça méritait bien une chanson nan ?
G.S.
PAROLES
C’était un gamin comme les autres et c’est tellement dur d’en parler
Je sais qu’au fond tout est de ma faute, comment j’ai pu être aveuglée
Je me repasse tout ce qu’il a dit et tout ce qu’il a pu me cacher
Les longues heures sur son ordi : c’est là qu’ils sont venus le chercher
Et j’ai rien vu, j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad
Et j’ai rien vu, j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad
Il était comme tous les ados, plutôt gentil et réservé
Jamais une seule personne à dos, un ballon rond au bout des pieds
Il rêvait d’être éducateur avant de se faire endoctriner
Par leurs discours de prédateurs qui flairent la brebis égarée
C’est le cerveau en marmelade
Qu’ mon fils est parti au djihad
C’est le cerveau en marmelade
Mon fils est parti au djihad
C’était un gamin tout normal qui a grandi près de Vesoul
Puis la conversion radicale, le nouveau nom qui en découle
Je ne souhaite ça à aucune mère, c’est l’aller simple pour l’enfer
Je peux pas croire ce qu’il a fait, j’peux même pas r'faire son lit défait
Croyant aider des jeunes malades,
Mon fils est parti au djihad
Croyant aider des jeunes malades,
Mon fils est parti au djihad
Il avait l’âge des premières clopes et toute ma vie s’est arrêtée
Quand j’ai découvert cette enveloppe : Maman il faut pas t’inquiéter
Je pars aider les jeunes Syriens, promis, je t’écrirai bientôt, je t’aime fort
Et puis, plus rien, plus de nouvelles, silence radio
Je m’revois pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad
Je m’revois pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad
Mais merde, c’était rien qu’un gamin et hors de ma vue cette photo
Avec un fusil à la main, c’est pas lui, pas mon Pierrot
Lui qui avait horreur du sang, lui qui aimait les jolies phrases
Il a tué des innocents, ils en ont fait un kamikaze
Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad
Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad
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mercredi 26 octobre 2016
LOUANE - Je vole
PAROLES
Mes chers parents, je pars
Je vous aime mais je pars
Vous n'aurez plus d'enfant ce soir
Je n'm'enfuis pas, je vole
Comprenez bien, je vole
Sans fumée, sans alcool
Je vole, je vole
Elle m'observait hier
Soucieuse, troublée, ma mère
Comme si elle le sentait
En fait elle se doutait,
Entendait
J'ai dit que j'étais bien,
Tout à fait l'air serein
Elle a fait comme de rien
Et mon père démuni
A souri
Ne pas se retourner
S'éloigner un peu plus
Il n'y à Gard, une autre gare
Et enfin l'Atlantique
Mes chers parents, je pars
Je vous aime mais je pars
Vous n'aurez plus d'enfant ce soir
Je n'm'enfuis pas, je vole
Comprenez bien, je vole
Sans fumée, sans alcool
Je vole, je vole
J'me demande sur ma route
Si mes parents se doutent
Que mes larmes ont coulé
Mes promesses et l'envie
D'avancer
Seulement croire en ma vie
Voir ce que je me suis promis
Pourquoi, où, et comment
Dans ce train qui s'éloigne,
Chaque instant
C'est bizarre cette cage,
Qui me bloque la poitrine,
Je n'peux plus respirer
Ça m’empêche de chanter
Mes chers parents, je pars
Je vous aime mais je pars
Vous n'avez plus d'enfant ce soir
Je n'm'enfuis pas, je vole
Comprenez bien, je vole
Sans fumée, sans alcool
Je vole, je vole
la, la, la, la, la, laa
la, la, la, la, la, laa
la, la, la, la, la, laa
Je vole, je vole
À propos du film LA FAMILLE BÉLIER:
https://arcadaferreira.blogspot.com/2019/02/nous-avons-revu-la-famille-belier.html
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BLACK M - Cheveux blancs
«Black Mesrimes, de son vrai nom Alpha Diallo, est un rappeur français né le 27 décembre 1984.
A ces débuts il est rappeur solo. Il intègre ensuite le groupe de rappeurs parisiens Sexion d’Assaut. Français d’origine guinéenne, il vient de l’ethnie des peuls, comme d’autres membres du groupe tel que Barack Adama ou Doomams. Il réside dans le 13ème arrondissement de Paris cependant il a grandi à la rue du Bac.
« Black Mesrimes » est un jeu de mots avec le nom de l’ancien ennemi public numéro 1 Jacques Mesrine. « Black » pour sa couleur de peau, et « Mesrimes » pour son talent lyrical.»
MERCI: http://blackmesrimes.com/albums/black-m-les-yeux-plus-gros-que-le-monde/
D’après une idée originale de Black M et Vincent Cassel. MERCI: http://blackmesrimes.com/albums/black-m-les-yeux-plus-gros-que-le-monde/
À la fin du clip, on revisite (quelques années plus tard...) une scène du film La haine de Mathieu kassovitz (1995)
PAROLES
J’ai rien vu, pourtant j’suis net j’ai rien bu
Peut être que j’m’en souviens plus
Bien que j’sois là je perdure (oh je perdure)
Dans ma gamberge
Je n’ai pas connu mon grand-père
Dans ma famille j’suis le grand frère
Ils comptent sur moi ça me rend fier
Suis-je exemplaire ?
Si je ne le suis pas veuillez m’excuser
Mon exemple mon père
Mais le temps est contre nous abusé
Chais* plus comment faire
Plus je vieillis plus j’réfléchis
J’veux pas qu’on m’enterre
La vie est ainsi j’vois beaucoup d’signes
REFRAIN
J’ai rien vu passer
Bloqué dans l’passé
J’me sens menacé par le temps
Cheveux blancs
J’ai rien vu passer
J’ai rien vu passer
J’ai rien vu à peine cligné des yeux
Déjà un mini-moi
Les jours passent comme des heures
Et les années comme des mois
Je vois maman vieillir
Mais le temps l’embellit
Et dans ces moments j’me dis
Suis-je exemplaire ?
Si je ne le suis pas veuillez m’excuser
Mon exemple mon père
Mais le temps est contre nous abusé
Chais* plus comment faire
Plus je vieillis plus j’réfléchis
J’veux pas qu’on m’enterre
La vie est ainsi j’vois beaucoup d’signes
REFRAIN bis
Le temps est précieux
Mon petit ne sois pas pressé
Prends le temps d’apprécier
Parce qu’on finira tous aux cieux
Tu verras le temps est précieux
Mon petit ne sois pas pressé
Prends le temps d’apprécier
Parce qu’on finira tous aux cieux
Tu verras, tu verras
REFRAIN bis
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
*
"je ne sais pas" est souvent prononcé comme "chais pas" dans la langue orale familière, à la suite d'une assimilation progressive. Néanmoins, tous les intermédiaires sont couramment utilisés :
"je ne sais pas" devient "je n'sais pas" ;
"je n'sais pas" devient "j'sais pas" ;
"j'sais pas" devient "chais pas".
MERCI: https://fr.wikipedia.org/wiki/Assimilation_(phon%C3%A9tique)
jeudi 20 octobre 2016
CÉLINE DION - Encore un soir
PAROLES:
Une photo une date
C'est à n'y pas croire
C'était pourtant hier
Mentirait ma mémoire
Et ces visages d'enfants,
Et le mien dans ce miroir
Oh, c'est pas pour me plaindre
Ça vous n'avez rien à craindre
La vie m'a tellement gâtée
J'ai plutôt du mal à l'éteindre
Oh mon Dieu j'ai eu ma part,
Et bien plus à tant d'égards
Mais quand on vit trop beau trop fort
On en oublie le temps qui passe
Comme on perd un peu le nord
Au milieu de trop vastes espaces
À peine le temps de s'y faire
À peine on doit laisser la place
Oh si je pouvais
Encore un soir,
Encore une heure
Encore une larme de bonheur
Une faveur, comme une fleur
Un souffle, une erreur
Un peu de nous, un rien de tout
Pour tout se dire encore
ou bien se taire en regards,
Juste un report,
À peine encore, même s'il est tard
J'ai jamais rien demandé
Ça c'est pas la mer à boire
Allez, face à l'éternité,
Ça va même pas se voir
Ça restera entre nous,
Oh, juste un léger retard
Y'en a tant qui tuent le temps
Tant et tant qui le perdent ou le passent
Tant qui se mentent, inventent
En les rêvant des instants de grâce
Oh je donne ma place au paradis
Si l'on m'oublie sur Terre
Encore hier
Encore un soir
Encore une heure
Encore une larme de bonheur
Une faveur, comme une fleur
Un souffle, une erreur
Un peu de nous, un rien de tout
Pour tout se dire encore ou bien se taire
En regards, juste un report,
À peine encore, je sais, il est tard
C'est pas grand chose
Rien qu'une pause
Que le temps, les horloges se reposent
Et caresser
Juste un baiser, un baiser
Encore un soir
Encore une heure
Un peu de nous, un rien de tout
Un soir
mercredi 5 octobre 2016
VANESSA PARADIS et JEANNE MOREAU - Le tourbillon
La chanson Le Tourbillon, aussi nommée Le Tourbillon de la vie, a été écrite par Serge Rezvani (sous le pseudonyme Bassiak) en 1957 pour Jeanne Moreau
Le 17 mai 1995, Vanessa Paradis participe à la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes où, accompagnée par Jean-Félix Lalanne à la guitare, elle interprète Le Tourbillon en direct devant la présidente du jury, Jeanne Moreau, qui se lève et termine le titre avec elle. Ce qui devait être une petite surprise est finalement devenu le fait le plus marquant du 48e Festival et un duo mythique dans l'histoire de la chanson française.
MERCI: https://fr.wikipedia.org/wiki/Vanessa_Paradis
PAROLES
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui sitôt, m'enjôla
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale
De femme fatale qui m'fut fatale
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, aïe, aïe, aïe
Ça fait déjà un fameux bail
Ça fait déjà un fameux bail
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant
Des baisers sur mon front brûlant
On s'est connus, on s'est reconnus
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés
Puis on s'est réchauffés
Chacun pour soi est reparti
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
mercredi 28 septembre 2016
WENDY NAZARÉ - Mon pays
MERCI: http://wendy-nazare.skyrock.com/2849945798-My-Major-Compagny.html
PAROLES
J'y ai grandi
J'ai dû m'en aller, moi
Même si c'est lui
Lui qui ne voulait pas
Moi, j'ai dû pleurer et j'ai dû partir
Je n'y suis plus
Je suis déchirée, moi
Tu es si loin
Je suis séparée, moi
J'ai dû pleurer et j'ai dû partir
Mon pays m'adorait
Cette fois, j'ai bien cru mourir
Ses rivages arrachés
En exil à jamais...
Comme le temps passe
Tu as bien changé, toi
Écoute-moi,
Même si tu m'en veux, toi
Je vis ailleurs et sous d'autres heures
Mon pays m'adorait
Cette fois, j'ai bien cru mourir
Ses rivages arrachés
En exil à jamais
Mon pays m'adorait
Cette fois, j'ai bien cru mourir
Ses rivages arrachés
En exil à jamais
J'y ai grandi
J'ai dû m'en aller
PAROLES
J'y ai grandi
J'ai dû m'en aller, moi
Même si c'est lui
Lui qui ne voulait pas
Moi, j'ai dû pleurer et j'ai dû partir
Je n'y suis plus
Je suis déchirée, moi
Tu es si loin
Je suis séparée, moi
J'ai dû pleurer et j'ai dû partir
Mon pays m'adorait
Cette fois, j'ai bien cru mourir
Ses rivages arrachés
En exil à jamais...
Comme le temps passe
Tu as bien changé, toi
Écoute-moi,
Même si tu m'en veux, toi
Je vis ailleurs et sous d'autres heures
Mon pays m'adorait
Cette fois, j'ai bien cru mourir
Ses rivages arrachés
En exil à jamais
Mon pays m'adorait
Cette fois, j'ai bien cru mourir
Ses rivages arrachés
En exil à jamais
J'y ai grandi
J'ai dû m'en aller
mardi 27 septembre 2016
GRÉGOIRE - Toi + moi
PAROLES
Toi plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle et tous ceux qui sont seuls.
Allez, venez et entrez dans la danse.
Allez, venez, laissez faire l'insouciance.
À deux, à mille, je sais qu'on est capable,
Tout est possible, tout est réalisable.
On peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves.
On peut partir bien plus loin que la grève.
Oh toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, plus tous ceux qui sont seuls.
Allez, venez et entrez dans la danse.
Allez, venez, c'est notre jour de chance.
Avec l'envie, la force et le courage,
Le froid, la peur ne sont que des mirages.
Laissez tomber les malheurs pour une fois.
Allez, venez, reprenez avec moi :
Toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle et tous ceux qui sont seuls.
Allez, venez et entrez dans la danse.
Allez, venez, laissez faire l'insouciance.
Je sais, c'est vrai, ma chanson est naïve,
Même un peu bête, mais bien inoffensive.
Et même si elle ne change pas le monde,
Elle vous invite à entrer dans la ronde.
Oh toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle et tous ceux qui sont seuls.
Allez, venez et entrez dans la danse.
Allez, venez, c'est notre jour de chance.
L'espoir, l'ardeur sont tout ce qu'il te faut,
Mes bras, mon cœur, mes épaules et mon dos.
Je veux te voir des étoiles dans les yeux.
Je veux nous voir insoumis et heureux.
Oh toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Et lui et elle et tous ceux qui sont seuls.
Allez, venez et entrez dans la danse.
Allez, venez , laissez faire l’insouciance.
C’est notre jour de chance
Et entrez dans la danse
vendredi 23 septembre 2016
DUB INC - Grand périple
PAROLES
I feel it in my soul
Life with music and leave without it
Never want to miss it
From deep within my soul
Leave behind the sun dance for
A better life yes
Car c’est un…
REFRAIN
Grand périple
Même si la vie parfois représente un grand péril
Quand les galères pleuvent comme les intempéries
Chaque fois qu’il faut se dépasser
Affronter chaque épreuve t'aide à progresser
Grand périple
On n’a qu’une seule vie et chaque instant mérite
Qu’on puisse l’apprécier sans même penser à la suite
La route est longue, comment en profiter
De chaque minute qu’il peut nous rester
Wohohoy
Toujours on gravit des montagnes
Mais on n’est jamais seul, pour affronter nos peurs
Rester ensemble est indispensable
On a besoin de l’autre, malgré nos joies, nos fautes
C’est toujours le même problème
Bien évidemment il faudra qu’on s’en aille
Peu importe la manière, peu importe la cause
Profite de chaque instant en évitant les failles
C’est toujours le même dilemme
Vivre intensément sans la peur du lendemain
And try it, libres dans nos choix et faire face au quotidien
Car c’est un…
REFRAIN
Wohohoy
I feel it in my soul
Life with music and leave without it
Never want to miss it
From deep within my soul
Leave behind the sun dance for
A better life yes
Well
Malgré l’ambiance qu’il y a, tous les silences qu’il y a
J’entends pourtant que de partout des voix s’élèvent, il y a
Un nouvel air, c’est ça, chante avec moi on y va
Positive est l’action, en musique on combat
Malgré les chances qu’on a, par la méfiance qu’on a
Laisser monter des murs qu’il faudra briser
Prêt pour une nouvelle ère, optimiste on y croit
Pour faire bouger ses pères, en musique, on combat
Lorsque l’on prend des coups, se soigner par le son
Pour aller jusqu’au bout, c’est une course de fond
Viens bouger avec nous dans la même direction
On avance tranquillement sans précipitation
Face aux difficultés la vie est une bataille
Ne pas se faire emporter par de petits détails
Mais croire en l’amitié même quand l’espoir se taille
Again, and again, and again
Car c’est un…
REFRAIN
Wohohoy
On avait laissé les Dub inc. au sommet avec l'album « Hors Contrôle », une grosse claque musicale qui les avait imposés comme le plus grand groupe de Reggae français de ces dix dernières années. On les retrouve en 2013 avec « Paradise », leur cinquième album, et un statut qui les a amenés à devenir l'un des groupes internationaux les plus dynamiques du moment. Depuis cinq ans, le groupe stéphanois a en effet sillonné la planète Reggae allant du Portugal aux États-Unis, de la Colombie à l'Inde, de l'Allemagne au Sénégal, en exportant leurs feelings et leur vibes musicales devant plus d'un million de spectateurs ! A chaque fois l'accueil fut triomphal et le crew français est devenu à force de talent et de persévérance, un des meilleurs ambassadeurs du Reggae français à l'étranger.
MERCI: https://www.dub-inc.com/fr/bio/
Libellés :
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D,
espoir,
I,
résistance,
solidarité
mercredi 21 septembre 2016
TIM DUP - Vers les ourses polaires
CAP VERS L'ISLANDE
«Aux portes grises de Paris, je m'envole pour l'Islande, cette île aux mille couleurs, écrin sublime de feu et de glace !!! On va y tourner entre copains le clip de Vers les ourses polaires ❄️»
Tim Dup
PAROLES
Je vais ici et là, jouer de mon piano
dans des soirées, au fil de l'eau
Qu'est-ce que la vie des gens
sinon celle dont ils rêvaient enfants
Et moi, j'ai toujours voulu devenir
un ramasseur de souvenirs
J'effleure le blanc et le noir
En attendant que vienne le soir
ou une silhouette de hasard
dans la pénombre de ce bar
Oublie
La fadeur de ces jours
Pendu
à mes notes de velours
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires
Près pour le grand cabotage
de rencontre en partage
Je veux voir les autres autrement
toucher leur vie, leurs sentiments
Et nous partirons vaille que vaille
Au souffle de ce que nous sommes
Provoquer quelques entailles
À l'idée qu'on s' fait des hommes
Plus de peines ni d'histoires vaines
C'est décidé, ce soir, putain, je quitte la plaine
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires
Polaires
Voir les ourses polaires
Polaires
«Aux portes grises de Paris, je m'envole pour l'Islande, cette île aux mille couleurs, écrin sublime de feu et de glace !!! On va y tourner entre copains le clip de Vers les ourses polaires ❄️»
Tim Dup
PAROLES
Je vais ici et là, jouer de mon piano
dans des soirées, au fil de l'eau
Qu'est-ce que la vie des gens
sinon celle dont ils rêvaient enfants
Et moi, j'ai toujours voulu devenir
un ramasseur de souvenirs
J'effleure le blanc et le noir
En attendant que vienne le soir
ou une silhouette de hasard
dans la pénombre de ce bar
Oublie
La fadeur de ces jours
Pendu
à mes notes de velours
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires
Près pour le grand cabotage
de rencontre en partage
Je veux voir les autres autrement
toucher leur vie, leurs sentiments
Et nous partirons vaille que vaille
Au souffle de ce que nous sommes
Provoquer quelques entailles
À l'idée qu'on s' fait des hommes
Plus de peines ni d'histoires vaines
C'est décidé, ce soir, putain, je quitte la plaine
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes cliques et quelques bières
Je suis parti jusqu'au bout de la Terre
J'ai mis des sons, des rires et des airs
tout ça dans un grand sac de verre
J'ai pris mes claques et mes chimères
Je suis parti voir les ourses polaires
Polaires
Voir les ourses polaires
Polaires
jeudi 15 septembre 2016
ZAZ et PABLO ALBORAN - Sous le ciel de Paris
Très belle promenade dans les rues de Paris.
Sur les murs, les pavés, les toits, les visages des deux artistes surgissent entourés de mille dessins...
PAROLES
Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson hum hum
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le cœur d'un garçon
(Sous le ciel de Paris
Marchent des amoureux hum hum
Leur bonheur se construit
Sur un air fait pour eux)
El cielo de Paris ve pasar al amor
amantes que van mostrándo su aire feliz
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens
Quelques badauds
Puis les gens par milliers
(Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter hum hum
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille cité)
Bajo el cielo de Paris
canta el amanecer
eterna canción de amor
de esta vieja ciudad
Près de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons
Du ciel d'été
L'accordéon d'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris
Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux hum hum
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu hum hum
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles
Il est épris
De notre île Saint-Louis
Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu hum hum
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants hum hum
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre eclatant
Mais le ciel de Paris
N'est pas longtemps cruel hum hum
Pour se faire pardonner
Il offre un arc-en-ciel
Sur les murs, les pavés, les toits, les visages des deux artistes surgissent entourés de mille dessins...
PAROLES
Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson hum hum
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le cœur d'un garçon
(Sous le ciel de Paris
Marchent des amoureux hum hum
Leur bonheur se construit
Sur un air fait pour eux)
El cielo de Paris ve pasar al amor
amantes que van mostrándo su aire feliz
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens
Quelques badauds
Puis les gens par milliers
(Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter hum hum
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille cité)
Bajo el cielo de Paris
canta el amanecer
eterna canción de amor
de esta vieja ciudad
Près de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons
Du ciel d'été
L'accordéon d'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris
Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux hum hum
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu hum hum
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles
Il est épris
De notre île Saint-Louis
Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu hum hum
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants hum hum
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre eclatant
Mais le ciel de Paris
N'est pas longtemps cruel hum hum
Pour se faire pardonner
Il offre un arc-en-ciel
dimanche 11 septembre 2016
RENAUD et AXELLE RED - Manhattan Kaboul
PAROLES
Petit Portoricain
Bien intégré, quasiment New-Yorkais
Dans mon building tout de verre et d’acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café
Petite fille Afghane
De l’autre côté de la terre
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien, c’est la misère et la guerre
Refrain Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur l’autel de la violence éternelle
Un 747
S’est explosé dans mes fenêtres
Mon ciel si bleu est devenu orage
Lorsque les bombes ont rasé mon village
Refrain
So long ! Adieu mon rêve américain,
Moi plus jamais esclave des chiens
Ils t’imposaient l’Islam des tyrans
Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?
Suis redev’nu poussière,
Je s’rai pas maître de l’univers,
Ce pays que j’aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d’argile ?
Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
F’ront toujours de nous de la chair à canon
Refrain
« La chanson Manhattan-Kaboul a été écrite en 2002, peu après les évènements du 11 septembre 2001 et la seconde guerre d'Aghanistan.
Elle retrace la journée du 11 septembre 2001, vécue par deux personnages complètement opposés : un portoricain travaillant dans leWorld Trade Center pendant l'offensive, et une enfant afghane tuée pendant l'attaque de la coalition armée menée par les Etats-Unis dans son pays dirigé par les talibans.
A partir du rapprochement de ces deux antipodes, Renaud remet en cause à la fois l'intégrisme musulman et la surpuissance américaine. Il rappelle aussi avec acuité et réalisme les désastres que provoquent les litiges politiques sur les populations innocentes des pays en guerre.
Composée par Jean-Pierre Bucolo
Titres attribués :
- “Chanson originale de l'année” aux Victoires de la musique 2003.
- “Chanson francophone de l'année” aux NRJ Music Awards 2003.»
- “Chanson originale de l'année” aux Victoires de la musique 2003.
- “Chanson francophone de l'année” aux NRJ Music Awards 2003.»
mardi 6 septembre 2016
LÉO FERRÉ chante GUILLAUME APOLLINAIRE - L'Adieu
Photographie de José Maria Laura
GUILLAUME APOLLINAIRE (1880-1918)
L'Adieu
L’automne est morte, souviens-t’en.
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps, brin de bruyère,
Et souviens-toi que je t’attends.
jeudi 1 septembre 2016
ISABELLE BOULAY/ ISABELLE BOULAY et FRANCIS CABREL - C'était l'hiver
Chanson de Francis Cabrel (1979) interprétée par Isabelle Boulay (2002)
PAROLES
Elle disait «J’ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines.»
Elle disait : «Je ne continue plus,
Ce qui m’attend, je l’ai déjà vécu,
C’est plus la peine.»
Elle disait que vivre était cruel,
Elle ne croyait plus au soleil,
Ni aux silences des églises.
Même mes sourires lui faisaient peur,
C’était l’hiver dans le fond de son cœur.
Le vent n’a jamais été plus froid,
La pluie plus violente que ce soir-là,
Le soir de ses vingt ans,
Le soir où elle a éteint le feu,
Derrière la façade de ses yeux,
Dans un éclair blanc.
Elle a sûrement rejoint le ciel,
Elle brille
à côté du soleil,
Comme les nouvelles églises.
Mais si depuis ce soir-là je pleure,
C’est qu’il fait froid
Dans le fond de mon cœur.
Libellés :
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C,
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I,
lutte,
mort,
séparation,
souffrance,
suicide
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