ALIEN - Papa & Maman

 

PAROLES

Maman a trop travaillé, maman devrait prendre sa retraite

Maman, elle est fatiguée, maman aime trop sa cigarette

Maman donne beaucoup aux autres, elle oublie sa santé à elle

Maman devrait faire une pause

Maman aime quand je la console, maman aime quand je suis là

Maman aime quand je suis heureux, elle m′aime quand je le suis pas

Maman aime faire des ballades, quand le soleil perce les nuages

Maman aime parler aux arbres

Maman raconte sa journée, parfois je l'écoute même pas

Maman m′attend pour déjeuner, elle me ressert trois fois

Maman aime me faire à manger, elle aime me traiter comme un roi

Elle a du mal à me partager, ma maman

Elle était si belle avant, quand je vois les photos, ça m'rend triste

Elle l'est toujours autant, maman des autres elle s′en fiche

Elle est seule maman, elle est trop sensible

Y a aucune chose qu′elle ferait pas pour son fils, ma maman

Maman s'occupe de sa maman

Maman sera bientôt épuisée

J′aimerais pouvoir remonter dans le temps

Pour elle, m'aimer, c′est respirer

Maman aime les voyages, la lumière du soleil

Maman aime les images, les concerts, les poèmes

Maman aime la mer, les oiseaux, les voiliers

Mais maman n'aime plus papa

Papa aime les livres, la radio et le calme

Papa aime son chat, la guitare et le jazz

Papa aime la campagne, les feux de cheminées

Mais papa n′aime plus maman

REFRAIN

Dites-moi, est-ce que c'est ma faute à moi?

Dites-moi, est-ce que c'est ma faute à moi?

Dites-moi, est-ce que c′est ma faute à moi?

Si papa n′aime plus maman

Et que maman n'aime plus papa

Dites-moi, est-ce que c′est ma faute à moi?

Dites-moi, est-ce que c'est ma faute à moi?

Dites-moi, que c′est pas de ma faute à moi

Si papa n'aime plus maman

Et que maman n′aime plus papa

Papa a trop travaillé, papa s'est oublié souvent

Papa, il est fatigué, il voudrait rattraper le temps

Papa pense beaucoup aux autres, il passe son temps à les soigner

Il pense toujours que c'est de sa faute, papa a du mal à s′aimer

Papa aime quand on discute, tous les deux dans la cuisine

Des monologues de dix minutes, à parler de livres ou de musique

Papa a les valeurs d′avant, il croit au travail

Papa aimait beaucoup maman

Papa aime faire des ballades, sous les forêts de châtaigniers

Papa aime garder le silence, comme si rien ne l'atteignait

Papa aime donner des conseils sur comment faire des chansons

Je lui dis de les écrire lui-même, de faire une carrière dans le son

Papa aime dire que c′est de sa faute, tous les malheurs du monde

Papa a peur de vieillir, il a peur du gong

Papa voudrait qu'on se rapproche, il veut resserrer les liens

Papa a eu un sale gosse, il a voulu tout faire bien

Papa m′a dit qu'il était fier

Papa, il est trop gentil

Et moi je voudrais dire à mon père

Que c′est mon meilleur ami

Papa aime les livres, la radio et le calme

Papa aime son chat, la guitare et le jazz

Papa aime la campagne, les feux de cheminées

Mais papa n'aime plus maman

Maman aime les voyages, la lumière du soleil

Maman aime les images, les concerts, les poèmes

Maman aime la mer, les oiseaux, les voiliers

Mais maman n'aime plus papa

REFRAIN

GAUVAIN SERS - Monter à Paris

MERCI

PAROLES

J'ai grandi loin des caméras

Dans une famille de classe moyenne

Sympathisant Che Guevara

Dylan et Souchon dans la chaîne

Y avait Les Guignols dans le salon

Et dans la cuisine, quelques cris

Je faisais les cent pas, mon fiston

Alors j'suis monté à Paris

J'avais pas vu tous les Godard

Et pas lu Shakespeare en anglais

Je trimballais juste ma vieille guitare

Dans les labyrinthes de Châtelet

On me disait que c'était pas mon monde

Et que mes rêves étaient hors de prix

Je voulais décrocher la Joconde

Alors j'suis monté à Paris

REFRAIN

Remonter les manches, monter sur les planches, déballer ma vie

Et celle de ceux qui ne sont pas montés à Paris

Griffonner des vers, chanter mes colères, mes utopies

Et celles de ceux qui ne sont pas montés à Paris

Pas de cuillère d'argent dans la bouche

Mais le stylo entre les dents

Il fallait à tout prix faire mouche

Pour clouer le bec des méprisants

C'était l'école de la débrouille

Dans les rues du Monopoly

On a surtout bouffé des nouilles

Quand on est montés à Paris

C'était pour chanter toutes les nuits

Que j'ai troqué mon code postal

Mais je planquerai jamais sous le tapis

Mes origines originales

Des fonctionnaires et des prolos

De ceux qui t'apprennent la vraie vie

Ils m'appellent tous le Parigot

Depuis que j'suis monté à Paris

REFRAIN

Monter à Paris

J'suis un gamin de la middle class

Qu'a connu l'enfance sans écran

Et comme j'étais le plus petit de la classe

J'avais des rêves un peu trop grands

Mais même après les disques d'or

Ce qui me fait chialer aujourd'hui

C'est te raconter quand tu t'endors

Pourquoi j'suis monté à Paris

REFRAIN

Monter à Paris

Capture d'écran

BENJAMIN PIAT - Enseignants de la francophonie

 

MERCI

PAROLES

Sous les étoiles, pas de frontière,

Les mots traversent l’océan

On l’enseigne jusqu’aux rives du Niger,

La langue danse, légère comme le vent

Elle porte en elle mille couleurs,

Les accents qui chantent, les saveurs.

Réunit nos élèves alliés

Un fil d’or pour les relier.

Un souffle, mille voix,

La francophonie, le monde, toi et moi. 

Un souffle, mille voix,

La francophonie célèbre nos voix

On la pratique dans les rues de Dakar,

À Bruxelles, à Madagascar,

Dans les poèmes de Paris, les contes de Bamako aussi,

Elle tisse des ponts, bâtit des mots, elle fait résonner notre écho,

Un langage d’initié, le FLE,

Dans nos salles, chez moi, chez eux,

Elle nous raconte, elle éclaire,

Elle rassemble la Terre entière.

Un souffle, mille voix,

La francophonie, le monde, toi et moi. 

Un souffle, mille voix,

La francophonie célèbre nos voix

Et quand les frontières se dressent,

Elle chante, elle se manifeste

Dans chaque sourire partagé,

On continue d’enseigner...

Un souffle, mille voix,

La francophonie, le monde, toi et moi. 

Un souffle, mille voix,

La francophonie célèbre nos voix

MERCI

EDDY DE PRETTO / GILBERT BÉCAUD - L'absent

Émouvante reprise !

MERCI

 

Chanson de Gilbert Bécaud - 1960

PAROLES

Qu'elle est lourde à porter l'absence de l'ami

L'ami qui tous les soirs venait à cette table

Et qui ne viendra plus, la mort est misérable

Qui poignarde le cœur et qui te déconstruit

Il avait dit un jour "lorsque je m'en irai

Vers les lointains pays, au-delà de la terre

Vous ne pleurerez pas, vous lèverez vos verres

Et vous boirez pour moi à mon éternité"

Dans le creux de mes nuits, bien sûr, je voudrais bien

Boire à son souvenir pour lui rester fidèle

Mais j'ai trop de chagrin et sa voix qui m'appelle

Se plante comme un clou dans le creux de ma main

Alors je reste là, au bord de mon passé

Silencieux et vaincu, pendant que sa voix passe

Et j'écoute la vie s'installer à sa place

Sa place qui pourtant demeure abandonnée

La vie de chaque jour aux minuscules joies

Veut remplir à tout prix le vide de l'absence

Mais elle ne pourra pas, avec ses manigances

Me prendre mon ami pour la seconde fois

Elle est lourde à porter, l'absence de l'ami

Elle est lourde, l'absence de l'ami

LYLY AND CO - Être tous différents

Chant, guitare - Louisiane Pillot
Chant, clarinette, composition musicale, idée originale et réalisation clip - Lydiane Curt Pitou
Texte - Marie-Hélène Pillot

PAROLES 

REFRAIN

Être tous différents 

C'est bien plus amusant 

Que d'être tous pareils 

Du nez jusqu'aux orteils

Tout noir, tout blanc 

Tout petit, tout grand 

Yeux bridés, cheveux roux

Tout le monde est dans le coup 

Et c'est une richesse !

 

REFRAIN

Vilain ! Mignon !

Gentil ! Grognon !

Pourquoi nous comparer ?

Faut juste savoir aimer

Ses atouts, ses faiblesses !

REFRAIN

YCARE & ZAZ - Animaux fragiles

MERCI

 

PAROLES

Tu sais, je suis pas malheureux
Sentimental, on peut le dire
Un peu de buée dans les yeux
À chacun de mes sourires

Et si cette vie n'était qu'un jeu
Et si on se moquait de nous
Pourquoi les gens sont si sérieux
Si Dieu existe, est-ce un fou ?

REFRAIN

Toi et moi, des animaux fragiles
Et cette planète n'est qu'une île
Elle-même perdue dans les étoiles

Mais on s'imagine une vie facile
Et puis qu'on vivra vieux
Regarde le soleil brille, on est tranquille
Ma main dans tes cheveux

Entre les rires et la tristesse
Cette vie nous aura à l'usure
Faut profiter de sa jeunesse
Sans jamais détruire son futur

On me dit de bien me tenir
Que c'est une question d'équilibre
Pourquoi j'ai pas le souvenir ?
Un jour d'avoir été libre

REFRAIN

La nuit tout seul, je me balade
Mais je n'veux pas t'abandonner
Sache que si moi, je suis malade
Ce n'est que de t'aimer

Toi et moi, des animaux fragiles
Et cette planète n'est qu'une île
Elle-même perdue dans les étoiles

REFRAIN

Ma main dans tes cheveux

NICOLAS FRAISSINET - La mémoire de nos pères

 Avec Camille & Julie Berthollet 

Capture d'écran

PAROLES

Est-ce que l’orage est de retour 

Ou n'est-ce qu'une fin de jour ?

Raconte-moi encore l’Histoire 

On n’sais plus lire quand vient le soir...

À force de ne plus rien entendre

À force de vouloir toujours prendre,

Sommes-nous enfants de l’ancienne bombe 

Ou orphelins du prochain monde ?

À trop distraire la misère 

A-t-on fini par la faire taire ?

Ou est-ce le goût de sa colère 

Qui se dilue dans nos gouttières ?

À tant chercher de la hauteur 

Loin du souvenir des bunkers  

Gardera-t-on nos airs majeurs

Quand reviendront les démineurs ?

Je n'ai pas connu le goût amer 

La censure, les barrières

Mais j'entends la mémoire de nos grands frères 

Le goût amer 

Le sang sur les paupières 

Mais j'entends la mémoire de mes pères

Qui ressort de la terre

Maman, s'il y a la guerre demain

Est-ce que vraiment tout ira bien ?

Mais où sont cachés les scandales

Juste au rebord des cartes postales

Les fraiches peintures des façades

font oublier les fusillades

Tu me parlais d’une autre vie

Quand on penserait plus qu’aujourd’hui 

Pour une jeunesse qui se soulève 

Ne faudrait-il pas quelques rêves ?

Je n'ai pas connu le goût amer 

La censure, les barrières

Mais j'entends la mémoire de nos grands frères 

Le goût amer 

Le sang sur les paupières 

Mais j'entends la mémoire de nos pères

Qui ressort de la terre

Maman, s'il y a la guerre demain

Ne t’en fais pas tout ira bien