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vendredi 22 juin 2018

BABEL et JACQUES BREL - La valse à mille temps

Une reprise surprenante du grand Jacques !
Une belle promenade sautillante dans Paris et dans le regard des Parisiens ... 
Et Brel qui s'invite au creux des mots...




PAROLES

Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul, mais je t'aperçois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Me murmure, murmure tout bas

Y a des gens bêtes mais c'est pas de leur faute, hein.
Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps
Qui s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Du côté de l'amour
Comme c'est charmant
Une valse à quatre temps
C'est beaucoup moins dansant
C'est beaucoup moins dansant
Mais beaucoup plus charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à quatre temps

Au deuxième temps de la valse
On est deux, tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous deux une, deux, trois,
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Nous fredonne, fredonne déjà

y a pas de gens méchants, y a des gens qui ont peur, ça c'est de leur faute.

Une valse à vingt ans
C'est beaucoup plus troublant
C'est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
Une valse à cent temps
Une valse à cent ans
Une valse ça s'entend
À chaque carrefour
Dans Paris que l'amour
Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse a mis l'temps
De patienter vingt ans
Pour que tu aies vingt ans
Et pour que j'aie vingt ans
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois-cent-trente-trois fois l'temps
De bâtir un roman

Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi, y a l'amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie.

Lalalalalalala


mardi 19 juin 2018

GUILLAUME ALDEBERT - La vie c'est quoi ?




PAROLES

C'est quoi la musique ?
C'est du son qui se parfume
C'est quoi l'émotion ?
C'est l'âme qui s'allume
C'est quoi un compliment ?
Un baiser invisible
Et la nostalgie ?
Du passé comestible

C'est quoi l'insouciance ?
C'est du temps que l'on sème
C'est quoi le bon temps ?
C'est ta main dans la mienne

C'est quoi l'enthousiasme ?
C'est des rêves qui militent
Et la bienveillance ?
Les anges qui s'invitent
Et c'est quoi l'espoir ?
Du bonheur qui attend
Et un arc-en-ciel ?
Un monument vivant

C'est quoi grandir ?
C'est fabriquer des premières fois
Et c'est quoi l'enfance ?
De la tendresse en pyjama

Mais dis, papa, la vie, c'est quoi ?
Petite, tu vois,
La vie, c'est un peu de tout ça mais surtout c'est toi
C'est toi

C'est quoi le remord ?
C'est un fantôme qui flâne
Et la routine ?
Les envies qui se fânent
C'est quoi l'essentiel ?
C'est de toujours y croire
Et un souvenir ?
Un dessin sur la mémoire
C'est quoi un sourire ?
C'est du vent dans les voiles
Et la poésie ?
Une épuisette à étoiles

C'est quoi l'indifférence ?
C'est la vie sans les couleurs
Et c'est quoi le racisme ?
Une infirmité du coeur
C'est quoi l'amitié ?
C'est une île aux trésors
Et l'école buissonnière ?
Un croche-patte à Pythagore
C'est quoi la sagesse ?
C'est Tintin au Tibet
C'est quoi le bonheur ?
C'est maintenant ou jamais

Mais dis, papa, la vie, c'est quoi ?
Petite, tu vois,
La vie, c'est un peu de tout ça mais surtout c'est toi
C'est toi

Dans tes histoires,
Dans tes délires,
Dans la fanfare de tes fous rires
La vie est là, la vie est là
Dans notre armoire à souvenirs
Dans l'espoir de te voir vieillir
La vie est là, la vie est là

Papa...


LES STENTORS - Le chant des Partisans







PAROLES

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.
Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite!
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

C´est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes, un ami sort de l´ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu´on enchaîne?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...


Le chant des Partisans - interprété par Anna Marly

« La musique de cette "Marseillaise de la résistance" a été écrite par Anna Marly en 1943, une artiste russe réfugiée à Londres. Une musique volontairement sobre, inspirée d'un air populaire russe, qui pouvait être sifflée. La chose avait son importance puisque les gens en France occupée pouvaient les entendre en écoutant la BBC anglaise malgré l'intense brouillage radio mis en place par les Allemands. C'est d'ailleurs la voix d'Anna Marly qu'on entend sur l'enregistrement original de la chanson.

C'est sur trois feuilles arrachées à un cahier d'écolier, à l'encre bleue, que les écrivains Joseph Kessel (Le Lion) et son neveu Maurice Druon (Les rois maudits) ont écrit, dans le bar d'un hôtel anglais, la même année, ces paroles d'espoir et de combat, reprises aussi bien dans les Maquis que par les malheureux enfermés dans les prisons nazies. Trois feuilles devenues en 2006 un "monument historique" faisant partie du patrimoine national.  »

MERCI: https://www.telestar.fr/culture/resistances-france-3-qui-a-ecrit-le-chant-des-partisans-la-marseillaise-de-la-resistance-aux-nazis-photos-175607



Le 18 juin 1940, l'Appel du Général De Gaulle à la Résistance:
http://arcadaferreira.blogspot.com/2018/06/general-de-gaulle-appel-du-18-juin-1940.html

vendredi 15 juin 2018

ZAZ - La légende des colibris




PAROLES

En la forêt des colibris
Il y avait un grand incendie
Du feu, des flammes, du vent, des cris
Tous les amis des colibris
Regardaient le feu sans rien dire
Ils n'avaient qu'une idée s'enfuir
Il restait juste un colibri
Jetant des gouttes sur l'incendie
Nous sommes tous des graines de colibris

REFRAIN
Dans ma tête, il y a du cœur 
Dans mon cœur, il y a l'envie 
De quoi faire un monde meilleur 
De quoi faire un paradis 

En voyant un p'tit colibri
Vouloir éteindre un incendie
Ça donne quand même envie de rire
Mais dans la poitrine du colibri
Il y a ce regard comme un ovni
Ça clic, ça claque, ce paf, ce chi
Derrière le premier colibri
D'autres se sont mis à venir
Nous sommes tous des graines de colibri

REFRAIN (bis)

En voyant tous ces colibris
Les animaux, tous leurs amis
Se sont rués comme un seul i
Ça y est l'histoire s'arrête ici
Sans dire la fin de l'incendie
L'important c'est les colibris
Et leur courage et leur génie
Au paradis des colibris
Y aura des ogres et des gentils
Des grands, des gros, des minces, des petits
Au paradis des colibris

Au pa-ra-dis

REFRAIN (bis)

Colibri, colibri, … colibri
Colibri, colibri, … colibri.

jeudi 7 juin 2018

HOSHI - Comment je vais faire?




PAROLES

D'abord j'ai perdu des amis
J'ai perdu du temps
Ensuite je t'ai perdu toi aussi
Pourtant dieu sait que dans ma vie
Tu fais la pluie et le beau temps
J'sais plus comment les attraper
Les mains qu'on me tend
Bien sûr que je voudrais m'arracher
Des bras de la solitude qui m’enlaçait trop souvent
Si mon cœur est en verre
Comment voir à travers
Franchement
J'sais pas moi-même
Ce que je ressens

REFRAIN
Je sais pas comment je vais faire, non 
J'assiste à mon propre enterrement 
Je n'ai pas besoin de fleurs 
Je veux qu'on m'offre des jours meilleurs 
Y a rien ni devant ni derrière, non 
Je sais pas comment je vais faire, non 
M'en sortir, j'en fais le serment 
La douleur, je préfère en rire 
De toute façon y a rien à dire 
Alors je la porte fièrement 

Bientôt je me lèverai de mon lit
Pour marcher un peu
Adieu jolie mélancolie
Je veux plus de toi dans ma vie
T'as trop traîné dans mes yeux
Mes yeux, tatoués de nuits blanches
Se ferment pour toi
Des souvenirs en avalanche

Et c'est l'effet boule de neige
Qui me ramène dans tes bras
J'ai le cœur en hiver
Longtemps que j'ai paumé le printemps
J'sais pas vraiment ce qui m'attend

REFRAIN

Pardonnez-moi si je vous ai lâché
Pardonnez moi, j'étais écorchée
Je panse mes plaies une à une
Et tout ce temps que j'ai semé
Et tous ces mots qui m'ont sonnée
J'avance blessée mais sans rancune

Je sais pas comment je vais faire, non
J'assiste à mon propre enterrement
Je sais pas comment je vais faire, non
M'en sortir j'en fais le serment
La douleur je préfère en rire
De toute façon y a rien à dire
Alors je la porte fièrement
Je sais pas comment je vais faire, non
Je sais pas comment je vais faire
Je sais pas comment je vais faire, non
Je sais pas comment je vais faire